Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
803Certes, DSK est “libre” (libéré sur parole), et l’on peut considérer cela comme une victoire pour lui, à voir l’ivresse qui embrase certains dans les salons parisiens. Mais il semble qu’il ait affaire à forte partie ; en l’occurrence, il s’agit de Kenneth Thompson, l’avocat de la plaignante et “avocat des pauvres et des démunis” à New York City. Hier, une intervention impromptue de Thompson, sur les marches du tribunal, a, nous dit-on, “surpris les experts”. Une conférence de presse improvisée d’une demi-heure, où Thompson a remis l’affaire sur le terrain des faits, à coup de détails qui ne s’embarrassent pas de dentelle. Il y fut donc question de “vagin”, d’“hématomes” et ainsi de suite, – “medical facts”, comme martèle Thompson.
Thompson, Africain-Américain et aussi black que sa cliente, connaît la musique des tribunaux US et du système de la communication inventé par la contre-civilisation américaniste-occidentaliste. Il a décidé d’attaquer frontalement. Ses déclarations, rapportées par RAW Story le 1er juillet 2011, à partir d’un sujet de CNN, ne dissimulent rien de sa tactique. Il s’agit d’une mise en cause directe du district attorney (procureur) Vance. Thompson suggère entre les lignes, en s’étonnant de la stratégie de repli du procureur, qu’il pourrait bien y avoir de quoi nourrir des soupçons d’interventions occultes en faveur de DSK. Terrain miné si Thompson développe sa tactique, parce que fondée sur l’imagerie humanitariste bien rodée, – “puissant contre démuni”, et, en plus, une “démunie” qui, quels que soient ses antécédents, restent une immigrée aussi black que son avocat.
«Kenneth Thompson said that the New York County District Attorney had an “obligation” to prosecute Strauss-Kahn because the physical evidence of a violent attack was irrefutable.
»“Dominique Strauss-Kahn came out running out of one of those rooms naked, towards her and he grabbed her breasts first and started to attack her,” Thompson explained. “He then grabbed her vagina with so much force that he hurt her. He grabbed her vagina with so much force that he bruised her vagina.”
»“The next thing that shows that their claim of consensual sex is a lie is the fact that when Dominique Strauss-Kahn threw the victim to the floor, he tore a ligament in her shoulder. That is a medical fact,” he continued. “The other third point to show you she was violently attacked in that room is that Dominique Strauss-Kahn ripped her stockings. There are holes, rips in her stockings and the D.A. knows that.”»
dedefensa.org