Dynamique en pleine accélération du “T.C.”

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Dynamique en pleine accélération du “T.C.”

25 septembre 2019 – De temps en temps, il faut même dire de plus en plus souvent, nous nous trouvons cernés par les événements dont nous avons souvent décrit la dynamique, – cet activisme tourbillonnaire en constante accélération (“tourbillon de crise”).

 (“T.C.” signifiant bien “Tourbillon Crisique”, titre d’une rubrique dans le Journal-dde.crisis de PhG. On observera que, dans ce mois de septembre, il y a déjà eu trois “T.C.” [T.C-78T.C.-79T.C.-80], dont un emprunte le titre d’un des premiers articles sur le “tourbillon crisique”, “T.C.-78 : Vertigo” pour “Vertigo”, – signe indubitable et d’autant plus indubitable qu’il est involontaire, que la pression sur la psychologie comme ouverture sur la création intuitive est d’une intensité à la fois durable et grandissante et qu’elle va bien entendu dans le même sens.)

Alors “de temps en temps, ... de plus en plus souvent”, l’on se voit forcé de prendre la plume et de décrire une nouvelle fois ce phénomène en mode d’accélération bien sûr. D’une part on pourrait croire qu’il y a quelque chose de lassant dans cet exercice qui apparaîtrait alors comme nihiliste, ne signifiant rien, comme une histoire de fous racontée par un idiot qui s’avère être un dément, et qui ne signifie rien en prétendant signifier quelque chose (comme quoi l’on a progressé depuis le Grand Will) ; d’autre part, on devrait croire, – emploi du verbe “devoir” car c’est notre conviction, – qu’il ne s’agit là que de l’apparence de la chose, et que les effets produits sont innombrables, grandissants et divers, et qu’ils méritent effectivement une observation et une réflexion constantes.

Pour donner rapidement une idée de cette situation tourbillonnaire, nous empruntons le début d’un texte du Saker-US, dans ce sens, si l’on peut dire puisqu’insensé en vérité, comme dans le sens d’un inventaire à la Prévert-devenu-fou...

(Nous laissons cela en langue originale parce que ce dont nous avons besoin c’est de percevoir le rythme et sa respiration bien plus que les éléments constituant ce rythme et sa respiration, et que présenter cela dans une langue étrangère permet de mieux se concentrer sur le premier élément puisqu’on ne saisit pas aussitôt précisément les éléments et qu’on s’y attache d’autant moins par conséquent.)

« The Middle-East is literally exploding: the Houthis have delivered an extremely effective blow against Saudi oil production which (so they claim) has now dropped by 50% before bouncing back; there are persistent rumors that Russian Su-35S and S-400 has threatened to shoot down Israeli aircraft attacking Syria; Lebanon has declared that it will defend itself against Israeli attacks; Hezbollah has been threatening to deliver crippling strikes on Israel and even Israeli officials; Turkey has purchased Russian air defenses and says that if the USA refuses to deliver their F-35S, then Turkey will consider Su-35s and even maybe Su-57’s.  Bibi Netanyahu tried to use Putin for his reelection campaign (well, he really is trying desperately to stay out of jail) but had to go home empty handed and, according to the Jersalem Post, his mission was a failure.
» Finally, and just to make sure that the crises are only limited to the Middle-East: the Polaks and the EU Court have successfully sued to try to force Russia to use the Ukie gas transit; the USA is invoking ancient treaties to threaten Venezuela; the UK is going to hell in a handbasket; Europe (well, Germany) can’t even get the Polaks to heel about North Stream 2 (well, they are heeling, of course, but to Uncle Shmuel, not Angela Merkel); India and Pakistan are threatening one another over Kashmir. Did I forget anything?
» Oh yes, the DPRK is firing new missiles; the US wants to blame Iran for the Houthi attacks; China categorically rejects such accusations, while Russia continues to announce new revolutionary weapons built on new principles and plans to deploy the S-500 “Prometheus”, just to make sure the Empire does not get any stupid ideas about trying to strike Russia (or her allies which will begin purchasing the S-500 in 2021, according official sources).
» I am sure I have forgotten plenty.  Really, the Empire is collapsing on all fronts and that, in turn, means the chances that the ignorant dimwits in the White House will do something very stupid, dramatically increase. »

Tout cela semblerait tout de même présenter un centre du fait de pressions plus fortes que par ailleurs, et l’on se dit alors qu’il y a une certaine cohérence. C’est pour cette raison que le Saker-US poursuit son texte en choisissant de se concentrer sur le Moyen-Orient, car quand il l’écrit ce texte publié sur UNZ.com (le 18 septembre 2019), ce choix est acceptable ; et voilà ! Il ne l’est plus cinq jours plus tard, lorsqu’il est évident que ce “centre” dont nous parlons a changé de place, d’objet, d’intensité, d’orientation, et de “sens” s’il est possible de parler de “sens”... Ce qui “semblerait être” (“un centre du fait...”) ne l’est pas du tout.

Ce qui compte essentiellement dans le destin opérationnel de ce concept de “tourbillon crisique” tel qu’il a évolué par rapport à son apparition dans notre “arsenal conceptuel”  (notre “boîte à outils conceptuelle”), lors de la crise Grèce/UE qui dura six mois en janvier-juillet 2015 puis avec USA-2016 qui dura plus d’un an, c’est l’augmentation stupéfiante, exponentielle, de la rapidité de l’évolution, de l’importance, de la hiérarchie des composants, et ces trois caractères (“évolution”, “importance”, “hiérarchie”) étant effectivement tourbillonnaire, en constants changements de classement et d’emplacements. La forme du “tourbillon crisique” a pris décisivement le pas sur le fond devenu accessoire et comparse parce que constitué d’événements spécifiques totalement de sens s’il n’y a pas la référence tourbillonnaire ; le rythme a pris le pas sur le contenu, il est devenu le sens même du phénomène alors que le contenu des composants en tant que tel n’a plus aucun sens... Ainsi avons-nous un étrange phénomène dynamique, mouvant, insaisissable, qui ne cesse pourtant de renforcer son essence à l’aide d’une manipulation de sa substance. 

(Ces choses, disons au sens où René Guénon les définit dans Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, plus par commodité de la compréhension que par similitude puisqu’il parle d’“êtres particuliers” alors que nous parlons d’événements mais d’une façon personnalisés, comme s’ils existaient en tant qu’êtres, – que ce soit l’événement qu’est pour nous une dynamique d’évolution ou l’événement qu’est pour nous le contenu-d’un-événement devenu non-significatifs en lui-même et important seulement par rapport à la dynamique, – ces choses ainsi définies : « Entendues dans un sens relatif, et surtout par rapport aux êtres particuliers, l’essence et la substance sont en somme la même chose que ce que les philosophes scholastiques ont appelé “forme” et “matière”... » ... Ainsi, devant ce raisonnement, sommes-nous conduits à admettre que, dans notre intuition et selon notre observation, les concepts qui sembleraient les plus intangibles, – comme celui de “matière” par exemple ici considéré comme “substance”, – deviennent “tangibles” dans le sens conceptuel bien entendu. [Le mot “tangible”, qui signifie “palpable” et indique la “matérialité”, est ici apprécié dans son autre sens, très différent sinon presque contraire, dans le sens de la “tangibilité”, ou « la contrainte à laquelle les acteurs doivent se soumettre pour que soient pris au sérieux leurs actes… »] La “matière”, qui devrait être considérée comme “intangible”, doit se soumettre à la “tangibilité” si elle veut démontrer son importance de substance et tenir tel ou tel rôle dans le processus tourbillonnaire qui est l’essence du phénomène. C’est dire si le concept de “matière” est pour nous extrêmement malléable.)

Qu’est-ce que tout cela vu plus haut à propos du “T.C.” signifie d’un point de vue opérationnel ? Nous passons alors à la description d’une situation beaucoup plus concrète, précise, “opérationnelle” justement... En un mot, que ce qui semblait le “centre des pressions dynamiques” il y a cinq-six jours (référence à la crise du Moyen-Orient considérée par le Saker-US à la suite de l’attaque de l’Aramco), s’est déplacé en se transformant complètement à Washington D.C., – ou plutôt à “D.C.-la-folle”, puisqu’il s’agit de la polémique entre Trump, les démocrates et “Joe” Robinette Biden”. Traitée assez lestement par PhG dans son Journal-dde.crisis, il apparaît que, lorsque des gens un peu plus sérieux s’y attachent (WSWS.org ce 24 septembre 2019), cela devient une crise majeure et des mots tels que “impeachment” (“destitution”, en langage local, du suprémaciste-blanc) recommencent à voler bas, comme autant de nuées de drones et, vous assure-t-on, plus sérieusement que jamais. La preuve ? Madame la Speaker, Nancy Pelosi, 79 ans, annonce hier qu’une enquête de la Chambre est officiellement ouverte, visant à lancer tout aussi officiellement une procédure de destitution contre le président des États-Unis (voir le toujours aussi sérieux WSWS.org) : le coup de théâtre est également un coup de vaudeville-bouffe puisque l’accusation porte sur Trump à propos d’une affaire de corruption impliquant “Joe” Robinette (Biden) en Ukraine, sans qu’aucun intérêt ne semble devoir être porté aux agissements du Biden candidat démocrate à la désignation pour l’élection USA-2020.

A peine étions-nous ramené à “D.C.-la-folle” qu’il nous fallait parallèlement et en même temps nous transporter à New York, à l’ONU, pour assister à ce spectacle extraordinaire de la crise climatique, – crise de l’environnement et crise du monde en vérité, – qui surgit et explose à nouveau devant nos yeux. Cela se fit sous la forme absolument irréelle d’un discours extraordinaire, un discours de terreur universelle applaudi par tous les dignitaires et chefs d’État et de gouvernement présents, tous également jugés et exécutés coupables de cette crise ainsi dénoncée. Ce discours fut le fait de cette terrible imprécatrice de 16 ans Greta Thunberg au regard glacé et à la mine de robot impitoyable, comme une sorte d’envoyée du puritanisme nordique, – « Comment osez-vous ! » répète-t-elle, avec plus d’assurance que Jeanne devant ses accusateurs, mais une Jeanne-simulacre, qui ne brûlera pas en place de Rouen à l’issue de son procès, qui au contraire ferait de son évêque Cochon un goret prêt à se laisser griller, sous l’empire de la terreur de l’’extrêmement-terrorisant PC (“Politiquement-Correct”)...  

L’on comprend ainsi aisément que les différentes crises, extrêmement instables non pas tellement dans leur développement mais dans leur importance par rapports aux autres crises, et dans la perception qu’on en a bien entendu, sont soumises à des jugements intensément variables eux-mêmes, jusqu’à perdre leur substance de crise. En fait, elles deviennent substance crisique justement et seulement en s’imposant comme composantes du “tourbillon crisique”, et en participant à l’accélération constante de la dynamique tourbillonnaire ce T.C. par leur constant déplacement dans la hiérarchie de leur importance, par la variabilité de leurs paroxysmes successifs, etc. Les crises n’ont plus d’existence en tant que telles, elles s’inscrivent dans un destin collectif qui est la dynamique tourbillonnaire.

Leur importance pour nous, c’est là l’essentiel, n’est plus événementielle mais psychologique. Les crises n’influent ni sur la géopolitique, ni sur l’histoire, etc., elles influent sur les psychologies de ceux (nous) qui en ont la perception. De ce point de vue, les crises, ou mieux-dit événements crisiques, parlent directement à la métahistoireparce que les événements sont directement métahistoriques (par-dessus nos têtes mais en-dedans nos psychologies).

Gloire à la terrorisante-Greta !

La caractéristique de ces crises qui s’enchaînent, se chevauchent, s’empilent en ayant comme effet principal d’accélérer le rythme tourbillonnaire crisique, est de susciter en même temps deux effets sur la psychologie des dirigeants et des populations, – et deux effets dont la caractéristique capitale est que leur diffusion dans nos psychologies est le plus souvent inconsciente :

• Le premier est la perception d’un rythme des crises aux dépens de la perception d’une signification de ces crises (de chacune de ces crises) ;

• Le second est de susciter inconsciemment dans l’esprit, qui cherche tout de même à comprendre ce que sont ces crises (leur contenu) mais qui est trop pressé par la rapidité et le rythme, l’uniformisation de son jugement, une standardisation si l’on veut. Donc l’effet dans l’esprit est de présumer d’un contenu uniforme.

Bien entendu, tous ces effets sont, sous la pression du rythme et de la rapidité des événements avec une rupture constante dans eux-mêmes, bien plus émotionnels, bien plus affectifs (affectivisme) que rationnels et mesurés. On sait la piètre estime où nous tenons habituellement l’affectivisme mais ce phénomène est là et bien là ; c’est une attitude catastrophique dans la conduite normale des affaires comme nous l’avions identifiée à l’origine, mais dans le cas qui nous occupe il peut avoir des effets objectivement positifs pour nos conceptions et le but que nous jugeons nécessaire d’atteindre (la destruction du Système : Delenda Est Systemum). Ainsi, lorsqu’il empêche de vraiment chercher la signification des crises au profit d’un “présumé inconscient d’un contenu uniforme”, et surtout (ceci expliquant cela) à réagir massivement à leur rythme et à leur vitesse ; donc, c’est une réaction affective au “tourbillon crisique”, qui ne suscite pas la compréhension du phénomène mais subit l’effet de la puissance et de la rapidité en constante augmentation.

Devant un tel phénomène qui imprime une très forte tension affective à la psychologie, l’esprit, qui cherche toujours des conclusions à caractère logique, est poussé à l’extrême de la conclusion possible. De plus en plus, il parvient à la conclusion que le cadre qui produit ce phénomène devient non seulement inadéquat mais extrêmement dangereux, et même au point qu’il faudrait absolument envisager de le détruire, ou dans tous les cas souhaiter et accepter sa destruction. Or, le cadre c’est le Système.

C’est à ce point que l’observation devient intéressante, en nous suggérant des effets, ou plutôt un effet majeur du plus haut intérêt. Dans tous les cas crisiques que nous avons cités, – comme dans tous les cas crisiques que nous pouvons trouver dans le “tourbillon crisique”, – le même phénomène se reproduit. Dans tous les cas, nous sommes conduits selon le processus décrit à accepter “la signification des crises au profit du ‘présumé inconscient d’un contenu uniforme’”. Et chaque fois, ce “contenu uniforme” ne peut être que la crise conduit à son paroxysme absolu parce qu’il n’existe aucune autre possibilité pour des crises dont il est impossible de sortir ; et ce “paroxysme absolu”, c’est l’explication et le dénouement de la crise dans la destruction de sa cause fondamentale, unique et absolue, c’est-à-dire le Système.

• Cela vaut pour l’Iran, dont la crise dans sa séquence actuelle dure depuis bientôt 15 ans (depuis février 2005), avec de multiples séquences paroxystiques ponctuées de menaces et de préparations à la guerre. Aujourd’hui, les USA sont plus que jamais encalminés dans une haine anti-iranienne insondable et à un nœud gordien que même le Grand Alexandre ne saurait trancher de sanctions impossibles techniquement à lever. Devant cette situation, l’Iran s’est fixé et affirmé dans une posture inflexible,  il a fait la démonstration de sa puissance militaire et ne veut plus rien entendre des États-Unis qu’une impossible levée de toutes les sanctions, et il montre par tous les signes possibles qu’il est prêt à la guerre. Cette crise ne peut plus se comprendre que par un enjeu civilisationnel dont l’effondrement du Système est le seul moteur possible.

• Cela vaut évidemment pour “D.C.-la-folle”, bien entendu, qui atteint désormais des paroxysmes qui mettent en cause directement les structures mêmes du pouvoir de l’américanisme. On ne s’attardera pas sur ce cas, dont on voit qu’il est entré dans un nouveau paroxysme, puisqu’on en expose l’importance fondamentale depuis 2015-2016 pour son rôle de représentation opérationnelle du Système, dans le Delenda Est Systemumque susciterait l’effondrement de “D.C.-la-folle”.

• Cela vaut pour la chère Greta et sa crise environnementale (de préférence à la crise climatique). Son intervention grotesque et l’accueil échevelé et en tous sens qui lui est fait, tout cela incroyable bouffonnerie d’affectivisme et d’émotion presque démente, poussent à leur paroxysme les passions des uns et des autres, et au-delà poussent les arguments de la lutte contre cette crise du monde vers la mise en cause générale du Système. A côté de cela, la polémique lancée par les “climatosceptiques” qui se voudraient fort curieusement antiSystème est absolument dérisoire. (Voir deux bons articles d’Éléments sur ce sujet, n°180 d’octobre-novembre 2019.) Comme il a déjà été dit à plusieurs reprises sur ce site (en 2002, en 2011, en 2019), répétons précisément qu’à côté de cette querelle pathétique et totalement accessoire du climatosceptisme, on trouve la réalité de la destruction du monde par l’action du Système sur l’environnement et, dans ce cas également, on est irrésistiblement conduit par cette écrasante évidence de la “crise environnementale” (où la crise climatique nécessairement réelle a nécessairement sa place, évidemment) à la conclusion du Delenda Est Systemum.

Qu’a-t-on retenu de nouveau de ces trois crises qui se chevauchent et naviguent d’un paroxysme à l’autre, – exemples de circonstance de toutes les crises composant le T.C. ? Rien sur le fond, et elles durent depuis des années. Ce qui nous retient, c’est que leur rythme, leur puissance et leur absence de nouveauté, produisent à cause de leur tension extraordinaire un effet explosif qui se transforme en une dynamique dont l’effet est d’infiltrer irrésistiblement les psychologies avec comme réelle nouveauté, peu à peu insinuée, peu à peu insistante, – et un jour, bientôt irrésistible, – cette “nouveauté” du Delenda Est Systemum.

Tout cela entre dans l’inconscient psychologique... Nous-mêmes, dans notre jugement profond, sommes comptables de la conviction que le si important et lucide discoursde ce panthéon de la médiocrité qu’est Macron, se trouve avoir été introduit dans sa psychologie, dans sa propre “signification des crises [réduite au] ‘présumé inconscient d’un contenu uniforme’”, ce contenu uniforme étant le Delenda Est Systemum (pour lui, pour Macron, l’équivalent étant sa phrase fameuse qui lui correspond, « Nous sommes sans doute en train de vivre la fin de l'hégémonie occidentale sur le monde. »)... La petite et effrayante-terrorisante Greta nous conduit avec une violence accentuée par la terreur-PC à la conclusion Delenda Est Systemum sous les applaudissements des chefs d’État, puis la rébellion de l’un ou l’autre, vexé d’être pointé comme mauvais élève de la lutte contre la crise climatique, donc mauvais élève du Delenda Est Systemum (et dire que cela tombe sur Macron, après son discours qui a fait trembler le monde, – pour ceux qui s’en sont aperçus !)

Ce qui se passe est que le “tourbillon crisique”, le T.C. tel que nous le décrivons, est parvenu à la phase d’efficacité maximale de sa dynamique du fait de l’accélération incessante de ses composants crisiques, passant dans leur signification de la situation qu’elle décrive à leur participation effective à cette dynamique. Le T.C. parvenu à ce stade instille dans les psychologies, dans la plupart d’une façon inconsciente, la consigne absolument inévitable, impérative, écrasante et finalement absolument métahistorique du Delenda Est Systemum. Car, bien entendu, la signification, la compréhension et l’explication de ce phénomène cosmique est nécessairement de l’ordre d’un dialogue, d’une conversation humble mais nécessaire avec la métaphysique de l’Histoire.