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577Dans une chronique incendiaire pour le Financial Times du 5 septembre, sous le titre de « Tragic costs of Bush’s Iraq obsession », l’expert américain Michael Lind nous rappelle ceci :
« In early 2001, shortly after President George W.Bush was inaugurated and before 9/11, the Federal Emergency Management Agency warned of the three most devastating disasters that could strike the US: a terrorist attack on New York City, a hurricane flooding New Orleans and a San Francisco earthquake. The Bush administration was focused on its priority: Iraq. »
Les deux premières prévisions se sont réalisées, sans qu’aucune préparation pour les prévenir ou en atténuer les effets n’ait été mise en place. Reste la troisième, ce que les Californiens surnomment The Big One (un grand tremblement de terre rappelant en intensité celui où la même cité mentionnée ici, San Francisco, fut détruite il y a un siècle à un an près). Conformément aux plans prévus, rien de spécial n’est prévu pour éventuellement y faire face. L’administration GW Bush est pour l’instant occupée à faire croire aux Américains qu’elle était finalement bien mieux préparée au désastre de La Nouvelle Orléans qu’on pourrait croire à première vue.
Mis en ligne le 6 septembre 2005 à 09H25