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471Yuval Diskin, chef du Shin Bet (service de la sécurité intérieure israélienne) a violemment mis en question la façon dont la guerre au Liban a été menée, selon le site israélien YNet.News du 23 août. Une de ses accusations, selon laquelle la région du Nord de l’Israël a été “abandonnée” durant le conflit, est particulièrement grave.
« Yuval Diskin blasts government over its conduct during Lebanon war, says government systems completely collapsed, northern Israel abandoned by officials.
» Shin Bet Director Yuval Diskin has issued a scathing attack over the government's conduct during the recent war in Lebanon, charging that “during the war, government systems collapsed completely.”
» “We have to acknowledge it, there were plenty of failures and the public sees them and understands it,” Diskin said during a Shin Bet ceremony Tuesday. His harsh remarks were reported by Channel 2 news during Wednesday's evening newscast.
» Diskin, who joined others who in recent days voiced their criticism over the government's conduct during the war, said that he thinks people like him, who are part of the government, should be speaking up.
» “This is not the time to cover up and we need to tell the truth,” he said. “No doubt, the north was abandoned and someone should provide explanations and take responsibility.” »
Cette prise de position publique d’un haut fonctionnaire de cette importance a certainement une grande signification. Il est difficile de ne pas la placer en corrélation avec les prises de position du ministre de tutelle, Avi Dichter (ministre de la sécurité intérieure et prédecesseur de Diskin à la tête du Shin Bet), qui s’est dit favorable à des négociations avec la Syrie, pour être aussitôt contredit par le Premier ministre.
Il semble évident que le monde de la sécurité nationale en Israël est en train de se diviser gravement, avec les organismes civils comme le Shin Bet et, sans doute, le Mossad s’opposant aux militaires. Il semble également qu’on retrouve des divisions de cette sorte dans le gouvernement. Il est possible que ces organismes civils de sécurité puissent devenir les adversaires de l’actuel statut d’“américanisation” de l’armée.
Mis en ligne le 24 août 2006 à 11H49