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1026Il s’avère de plus en plus difficile, pour BAE (et pour Blair dans la foulée) de sortir indemne de l’affaire de la décision abrupte du Premier ministre britannique, le 14 décembre 2006, d’arrêter l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) dans le scandale Yamamah. Une nouvelle enquête est lancée par le SFO contre BAE, cette fois concernant une tractation réalisée en 1999 avec l’Afrique du Sud (le choix par l’Afrique du Sud, contre l’avis de la force aérienne sud-africaine, de l’avion d’entraînement BAE Hawk).
Le Guardian, également très impliqué dans l’appréciation critique à l’encontre de la firme BAE, détaille la décision du SFO de se lancer dans cette enquête. Il apparaît évident que le SFO n’a guère apprécié qu’il lui ait été imposé d’arrêter son enquête sur Yamamah. Il semble qu’une “guerre” soit engagée entre ce service de répression de la corruption et BAE. Les fonctionnaires du SFO estiment que leur crédit et leur statut sont engagés dans cet affrontement par BAE, et ils estiment d’autre part que c’est l’influence de BAE sur le gouvernement britannique, et notamment sur Blair, qui a abouti à la décision du 14 décembre (arrêt de l’enquête Yamamah). Comme, d’autre part, le cas Yamamah n’est pas complètement clos, comme d’autres enquêtes sur BAE par le SFO s’annoncent pour d’autres transactions, cette “guerre” pourrait devenir un cas intéressant.
«Last night it emerged that South Africa's organised crime unit, the Scorpions, was handling a ''mutual legal assistance'' request from the SFO to investigate the financial accounts of Fana Hlongwane, a politically well-connected businessman, in relation to the 1999 deal. Mr Hlongwane is a former special adviser to the then South African defence minister, Joe Modise, who died in 2001.
»Mr Modise has been named in allegations of corruption, including claims that he took a £500,000 bribe from BAE and $10m from a German consortium that signed a contract to sell submarines. The SFO is also investigating John Bredenkamp, a tycoon who is BAE's agent in southern Africa and whose UK home and offices were raided in October. South African sources said yesterday that SFO detectives were expected to travel to Pretoria within weeks.
»Details of the investigation emerged soon after the UK government abruptly halted an SFO inquiry into alleged bribes paid by BAE to Saudi royals. Tony Blair claimed Britain's security would be endangered if the investigation continued, prompting criticism that the Saudi regime had blackmailed the British government and that BAE was above the law.
(…)
»Norman Lamb, a Liberal Democrat frontbencher, said the investigation in South Africa “showed that the SFO still poses a danger to BAE. If BAE think they are in the clear, they could be very wrong. If they were cock-a-hoop over the Saudi decision, they may have partied too soon”.
»The SFO is also pursuing its investigations into allegations that BAE made corrupt payments to politicians and officials in Tanzania, Chile, the Czech Republic and Romania. Mr Lamb said it was crucial that these other allegations were seen to be investigated properly.»
Mis en ligne le 6 janvier 2007 à 09H43