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3487• Articles du 6 juin 2021. • Au travers du regard d’un grand auteur et écrivain satiriste de la gauche progressiste américaine O.J. Hopkins, toute l’absurdité et la monstruosité de l’actuel déchaînement wokeniste & autres. • La souffrance d’un homme de gauche conduit à une dénonciation radicale des infamies que produit le courant politique auquel il appartient. • Illustration de la nécessité de suivre l’esprit du Samizdat, que la Russie a fondé et développé durant le dernier quart de siècle du communisme. • Contributions : dedefensa.org et Fox.News.
Aujourd’hui, dirions-nous comme une répétition nécessaire, l’on “entre en Samizdat” comme, hier, l’on “entrait en religion”. L’idée du Samizdat, ce mot russe qui fit florès lors de la dernière phase opérationnelle du communisme en URSS, avant l’arrivée de Gorbatchev, signifie dans son esprit et symboliquement, – “dissidents” !
Le Samizdat commença à fleurir au début des années 1960 et il accomplit sa mission jusqu'en 1985. Après l'arrivée de Gorbatchev, il devint très rapidement, sous le nom de “glasnost”, le “New Normal” (l’inverse du notre, bien entendu) de l’URSS en cours de désintégration. Le peuple russe commença ainsi, malgré les illusions et les simulacres, malgré l’impitoyable imposture des USA, à montrer sa capacité de régénération.
Nous avons rappelé sur ce site cette notion fondamentale de Samizdat pour cette phase métahistorique, dès la guerre du Kosovo de 1999, identifiant l’internet comme un nouvel outil du Samizdat. Nous n’avons jamais cessé d’en parler depuis ce qui fut l’année de la création de ce site, identifiant très vite qu’il s’agirait de se battre contre un système absolument spécifique et doté d’une idéologie diabolique de déstructuration. Il devint assez vite “Système” en majesté majusculée, nous-mêmes sans crainte de modifier nos positions tactiques pourvu que la stratégie et ses principes (l’antiSystème, le vrai, qui nous est propre) soient précisément respectées ; d’une façon générale et de plus en plus affichée, sans perdre notre temps à trop chercher à en savoir beaucoup sur ses vilenies évidentes par ailleurs (principe de l’inconnaissance) ; sans trop gaspiller notre énergie à rechercher la possibilité tactique de “victoires” (drôle de mot alors qu’il s’agit de métahistoire, de survie et de Résistance) ; bref, gardant le seul cap qui nous importe, – “Delenda Est Systemo”.
• le 10 juillet 1999 : « Notre Samizdat globalisé » ;
• le 31 mai 2004 : « Notre Samizdat globalisé (suite) » ;
• le 22 décembre 2011 : « Vade Retro, indifférence ! (Puisque c’est la guerre...) »
• le 14 décembre 2014 : « Un bouleversement ontologique » ;
• le 19 octobre 2018, « Salut-à-toi, Nouveau-Samizdat »
Aujourd’hui, disons dans les semaines et les mois qui viennent de s’écouler, largement depuis le début 2020 (Covid) relayé par le 26 mai 2020 de George Floyd, cette tragédie-bouffe érigée en une fantasmagorie de grotesquerie (wokenisme), nous sommes plus que jamais appelés à poursuivre et à renouveler notre Samizdat. Tous ceux qui le peuvent et qui le doivent en parlent, même si par ailleurs ils élaborent de grandes thèses, profèrent des accusations furieuses ou maudissent le sort qui les soumet à l’infamie où nous vivons.
« La “grande remise à zéro” est en route, ainsi que le grand bouclage, écrit Philippe de Villiers (‘Le jour d’après’). Heureusement, il y aura toujours les samizdat. Ils circulent sous le manteau, de la main à la main. Un compte Tweeter se ferme, un autre ouvre... Ce sont les écrits de la dissidence, la petite respiration des derniers esprits libres » Et ci-après, c’est Brandon Smith qui écrit, le 3 juin 2021 : « Aux États-Unis, la résistance aux mesures de confinement et aux vaccins expérimentaux s’est développée de manière exponentielle... [...] Les médias alternatifs ont prouvé leur résistance à la censure et à la suppression de l’information, et il a été prouvé que nous avions raison à maintes reprises. »
Peu nous importe le contexte de ces affirmations, notamment les hypothèses et thèses (surtout les secondes), sur les divers complots et constructions vicieuses et dissimulées du “Big Brother” de service, et pour quelle et quelle raison tel et unetelle choisissent l’option de la dissidence. Ce qui importe, nous le répétons, c’est de ne cesser d’identifier le Système, où il se trouve, sous quel déguisement il se manifeste, et de le dénoncer sans aucun frein ni intention de cesser, de le désigner encore et encore, de le donner à voir pour ce qu’il est et ce qu’il fait, et ainsi sans cesse accentuer la tension des psychologies à son propos...
Au reste, cela est notable et important, il est de plus en plus facile de distinguer où se trouve le Système (et qui se trouve à ses ordres) parce qu’il ne cesse d’accélérer la production de sa surpuissance, et d’en même temps poursuivre son programme de désintégration vers l’autodestruction.
Peu nous importe (suite) la vérité nécessairement faussaire de la crise Covid, puisque “vérité” nécessairement réduite à des détails (la connaissance) qui entraîne dans des labyrinthes où l’on peut se perdre. Dans ce cas comme tant d’autres, comme tous les autres, c’est l’inconnaissance qui doit régner. A partir du moment où la crise Covid a pris l’orientation qu’on lui a vue prendre dès la fin février 2020, on pouvait évidemment distinguer de quel côté se trouvait le Système. Il était et reste inutile, c’est pure perte de temps, de chercher les détails et de brandir des fourches menaçantes en hurlant qu’on tient les preuves du complot, – d’autant plus qu’on nous les donne par communiqué officiel, comme l’on fit à propos de la mystérieuse (?) simulation d’une pandémie, dite “Événement 201”, effectivement officiellement annoncée par l’OMS trois jours avant, le 15 octobre 2019 .
...Mais soyons plus précis et plus nuancé, et disons plutôt qu’il est inutile d’attendre quelque chose de directement concret de ces mobilisations, tout en reconnaissant que ces mobilisations ont la vertu de soumettre la population générale et surtout les élitesSystème dans un état nerveux extrêmement dommageable. Nous sommes dans une guerre de communication où il s’agit de rendre fou l’adversaire pour qu’il cesse ses folies de soutien du Système, et c’est en proclamant et en désignant le Système pour ce qu’il est que l’on rendra fous ses partisans ; le but suprême étant de rendre fou le Système lui-même...
Par conséquent, le Samizdat n’est ni de droite ni de gauche parce qu’il est à la fois de droite et de gauche. Par exemple, la querelle actuellement en cours autour de Naomi Wolf qui poursuit sa guerre contre les mesures anti-Covid (nous avons déjà parlé de Wolf), ne compte que dans la mesure où elle entretient la confusion, la tension, le brouillage des rangements du Système, bref dans la mesure où elle est déstructurante.
C’est avec le même esprit, et tout en restant cette fois dans les strates de gauche de l’antiSystème, qu’on lira ce texte d’une interview de l’auteur dramatique, satiriste politique, écrivain C.J. Hopkins, absolument de gauche et absolument effaré et enragé devant le développement du “New Normal”. Matt Taibi écrit du dernier livre de Hopkins (“The Consent Factory, Tome-II”) :
« C.J. Hopkins est la version occidentale moderne d'un écrivain Samizdat, c’est-à-dire un esprit interdit qui dit haut et fort des choses évidentes mais dont l'administration officielle ne parle pas ... ses chroniques furieuses sont devenues de plus en plus indispensables à mesure que le discours médiatique “normal” s'éloigne de plus en plus de la réalité. »
Il y a dans les déclarations de Hopkins une véritable souffrance, qui est sans doute notre lot à tous, à un moment ou à un autre, lorsque nous accomplissons notre mission d’antiSystème. Le tourbillon des positions dans le tourbillon crisique qu’est la Grande Crise se relève lorsque l’on voit que cet auteur très fortement libéral, démocrate, de la gauche progressiste US, se satisfait sans la moindre hésitation du comportement de deux États aussi clairement républicains et conservateurs que sont la Floride et le Texas.
Hopkins, qui réside à Berlin, est un de plus à évoquer l’Allemagne nazie dans l’évolution vers le totalitarisme qu’il constate ; d’où sa réaction-Samizdat : « Pour Hopkins, se taire et rentrer dans le rang n’est plus une option. “Il y a des moments dans l'histoire où vous devez mettre ce genre de considérations de carrière et de considérations personnelles de côté parce que les enjeux sont très importants, et j’ai l’impression que les enjeux sont très importants cette fois-ci.” »
(On notera par contraste avec ce qu’il dit des USA, ce que Hopkins dit de l’atmosphère de soumission au “New Normal”, – qu’il s’agisse du Covid, de l’immigration ou du wokenisme, – à Berlin : extrême contraste de la psychologie allemande, toujours accompli dans discipline la plus rigide. Au moment où, en 2015, Merkel laissait faire le déferlement migratoire avec les divers incidents qui ont suivi, notamment durant les fêtes de fin d’année à Cologne, l’Allemagne exerçait une pression dictatoriale d’une brutalité inouïe sur la Grèce, au sein des instances de l’UE, comme on voit dans le film “Adults in the Room”, de Costa-Gavras. A cet égard du contraste entre soumission et brutalité, l’Allemagne est proche d’être le pays le plus proche de la psychologie-Système dans l’actuel naufrage de la civilisation.)
Ci-dessous, le texte de Teny Sahakian, de Fox.News, du 3 juin 2021 (« La poussée vers une nouvelle normalité totalitaire: CJ Hopkins – CJ Hopkins prévient que la “nouvelle normalité” post-COVID est de plus en plus dangereuse. »)
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Le dramaturge et auteur américain C.J. Hopkins met en garde contre le totalitarisme naissant et le conformisme à une “nouvelle normalité” (“New Normal”).
Alors que des millions de vaccins sont distribués chaque jour dans le monde, que le port des masques commence à être relâché et que la vie quotidienne reprend un semblant de normalité, un satiriste basé en Allemagne s’alarme sur ce qu’il considère comme un “totalitarisme naissant” qui s’installe dans la société.
C.J. Hopkins est un auteur et dramaturge américain vivant à Berlin, qui se décrit comme une “créature de gauche”. Depuis un an et demi, Hopkins est de plus en plus préoccupé par les implications à long terme de ce qu'il considère comme la “restructuration radicale de la société humaine” vers un “New Normal” post-COVID, un terme souvent utilisé par la classe politique.
“Je suis un défenseur de la liberté d'expression, contre le racisme, la discrimination, – antiautoritaire, fondamentalement. Voir nos sociétés se transformer en ce type d’autoritarisme, je dirais même ce totalitarisme naissant, c’est terrifiant”, a déclaré Hopkins dans une interview accordée à Fox News.
Bien que les convictions idéologiques de M. Hopkins aient été le plus souvent alignées sur la gauche politique tout au long de sa carrière, il n'a jamais été du genre à s'aligner en silence.
En fait, Hopkins a ouvertement critiqué les mensonges et la tromperie provenant de la gauche depuis l’élection du président Donald Trump en 2016.
“C’était fascinant d’observer et de suivre la réaction de l’establishment à propos de Donald Trump. Il est devenu une figure de proue de cette poussée populiste contre l’idéologie capitaliste mondiale”, a déclaré Hopkins.
Cette “idéologie capitaliste mondiale” qu'il décrit, ou “GloboCap” comme il a pris l'habitude de l’appeler dans ses écrits, est une structure sociétale mondiale-capitaliste idéologiquement monolithique. Essentiellement, une classe dirigeante composée d'oligarques mondialistes.
“Il est clair qu'ils ont cherché à le détruire, à en faire un exemple et à diaboliser tous ceux qui l’ont mis au pouvoir”, a déclaré M. Hopkins.
Il a affirmé que la diabolisation de Trump pendant ses quatre années de mandat était l’œuvre de cette classe dirigeante “qui nous rappelle qui est en charge et ce qui se passe lorsque nous élisons des présidents non autorisés, qui n’ont pas été approuvés par le système.”
Certes, il n’est pas un fan de Trump, mais Hopkins n'a pas pu s'empêcher de rire de toutes les façons dont l’ancien président a été vilipendé. “D’abord, il était une carte maîtresse des services de renseignement russes, puis il était littéralement Hitler et allait renverser le gouvernement américain avec une milice clandestine de suprémacistes blancs”, se souvient Hopkins, affirmant que ces accusations étaient “de purs fantasmes qui étaient pris au sérieux.”
Selon Hopkins, cette poussée vers une société post-COVID “New Normal” dans laquelle les gens sont prêts à s’enfermer chez eux quand on le leur dit, à porter des masques quand on le leur demande, et à porter sur eux leur carte de vaccination afin d’être autorisés à entrer dans les espaces publics est une continuation de la classe dirigeante invisible qui affirme sa domination.
“Une chose que j'ai dite pour essayer de faire comprendre aux gens”, a déclaré Hopkins, “c’est l’idée même de verrouillage. ‘Verrouillage’, c'est un terme de prison, non ? Et quand verrouillez-vous la prison ? Quand les prisonniers se révoltent et deviennent rebelles. C'est une façon de rappeler à tout le monde, ‘Hey, vous êtes en prison et nous sommes en charge’.”
“Il ne s'agit pas vraiment des vaccins ou des tests”, a-t-il dit à propos des directives nouvellement mises en œuvre. “Ce dont il s'agit, c'est de nous former, de nous conditionner à vivre dans une société où nous acceptons ce type de contrôle.”
Un autre aspect de cette “synchronisation de la culture”, comme l'appelle Hopkins, et qu'il trouve particulièrement terrifiant, c’est l'uniformité idéologique diffusée par “les grandes entités supranationales et les médias [de la presseSystème] au nom de l’establishment.
“Cela déchire les sociétés, cela déchire les relations, cela déchire les familles, cette polarisation extrême et cette intolérance à l’égard de la dissidence et des opinions divergentes”, a-t-il déclaré. “J'ai l'impression que si je commence à remettre en question ou à contester le récit officiel du COVID, si je commence à souligner les faits, je suis traité comme une personne appartenant à l’Église de Scientologie.”
“La réaction n’est pas une réaction de fort désaccord, de colère ou d’un effort pour prouver que j’ai tort”, a-t-il poursuivi. “La réaction est de me faire taire, de me réduire au silence et de me faire disparaître. Quand une société en arrive là, où la dissidence est traitée de cette façon, c'est une évolution vraiment dangereuse.”
Hopkins a comparé l'atmosphère “suffocante” de Berlin à un mot allemand, “Gleichschaltung”, apparu à l’époque nazie et utilisé pour décrire le processus par lequel l’Allemagne nazie a établi un système de contrôle totalitaire sur l’individu, ainsi qu'une coordination étroite de tous les aspects de la société.
Cependant, tout n’est pas perdu selon le satiriste politique, qui a déclaré avoir été grandement encouragé par la rébellion manifestée dans certaines parties des USA, citant des États tels la Floride et le Texas. Malheureusement, il n’existe pas de telle rébellion contre le glissement vers le totalitarisme en Allemagne.
En tant qu'artiste et créature de gauche, parler de la prise de pouvoir autoritaire de la gauche a été particulièrement douloureux pour C.J. Hopkins.
“Je suis un artiste et 99 % du monde de l’art est devenu complètement ‘New Normal’”, a-t-il déclaré, admettant que nombre de ses relations personnelles ont été gâchées par le fait qu'il a partagé ses opinions impopulaires.
“Le plus souvent, je suis attaqué par des gens de gauche et des progressistes qui me disent maintenant que je suis une sorte d’extrémiste de droite, mais je n’ai pas changé.”
Pour Hopkins, se taire et rentrer dans le rang n’est plus une option. “Il y a des moments dans l'histoire où vous devez mettre ce genre de considérations de carrière et de considérations personnelles de côté parce que les enjeux sont très importants, et j’ai l’impression que les enjeux sont très importants cette fois-ci.”
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