Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
418Justement, nous n’avons pas eu à trop attendre, — Washington a réagi rapidement à l’annonce du sommet de Téhéran. Si l’on doit être stupéfait de cet événement qui constitue une pathétique (nous aimons ce qualificatif) mise à nu de l’inexistence de la politique extérieure US, on doit l’être encore plus de la réaction officielle de Washington (le State department). Ou bien, non, finalement on ne devrait même plus marquer le moindre étonnement.
Le porte-parole du State department ne cherche pas à cacher l’impuissance américaniste, en acceptant avec réticence ce sommet de Téhéran et en espérant qu’il sera suivi d’effets positifs, se présentant manifestement comme un acteur extérieur sans moyen d’influence… D’ailleurs, pourquoi tenter de dissimuler une impuissance dont on n’imagine pas qu’elle puisse exister? L’humeur est morose mais, semble-t-il, pas une seconde ne vient à l’esprit du temple de la diplomatie américaniste l’idée que cette rencontre démontre plus qu’une très longue analyse l’effondrement de l’influence US dans la région. Une telle idée ne pourra jamais effleurer sérieusement un esprit américaniste.
Rapports des réactions US, selon Associated Press :
«Just days after reports that U.S. officials were discussing a broader role for Iran and Syria, Iraqi lawmakers said Iranian leaders had invited the Iraqi and Syrian presidents for a weekend summit. A State Department official said that while strong relations between the three countries were encouraged, actions would speak louder than words.
»In the past, said deputy spokesman Tom Casey, “while there have been positive statements from the Iranian government about wishing to play a positive role in Iraq, those statements haven't been backed up by actions.”
»He offered a similar assessment of Syria, saying the problem “is not what they say; the problem is what they do. ... What we would like to see the Syrians do is take actions to, among other things, prevent foreign fighters from coming across the border into Iraq.”»
Mis en ligne le 21 novembre 2006 à 11H48