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594Alors que la fièvre des nouvelles et des spéculations diverses sur une attaque US contre l’Iran s’amplifie, vient cette annonce, curieuse dans ce contexte, d’une visite de Nancy Pelosi, la démocrate, Speaker de la Chambre des Représentants, notamment en Syrie. Ce voyage aura lieu la semaine prochaine : Israël, le Liban, la Syrie, l’Arabie Saoudite. Il y a un curieux parallèle entre les deux “événements”, tout comme une curieuse occurrence entre une visite commençant en Israël et se poursuivant notamment en Syrie. (Sauf si l’on admet l’hypothèse que les Israéliens recherchent un accord avec la Syrie, qu’ils en ont été empêchés par l’administration Bush, qu’ils cherchent à relancer l’affaire par l’intermédiaire de Pelosi.)
Bien entendu, la question concerne le rapport entre cette visite et la tension avec l’Iran. La Syrie est politiquement proche de l’Iran, malgré un certain refroidissement ces dernières semaines. On voit mal comment la Syrie ne serait pas concernée par une attaque contre l’Iran. La même chose d’ailleurs pour l’Arabie, que Pelosi va également visiter, et qui déploie des efforts frénétiques pour stabiliser la région.
En d’autres mots, la visite de Pelosi sonne étrangement au milieu des “bruits de bottes” plus ou moins sous-marins avec l’Iran. D’autre part, on peut également admettre que la fureur de l’administration GW devant l’annonce de ce voyage a aussi à voir avec d’éventuels projets belliqueux contre l’Iran. Toutes les hypothèses sont possibles et on ne s’en prive pas.
«House Speaker Nancy Pelosi will visit Syria next week despite White House opposition and the deep rifts between Damascus and Washington over Lebanon and the Iraq war, US officials said Friday. Syria's embassy in Washington hailed the trip as “momentous” and expressed hopes it may change sorely strained relations with the United States, even as the White House denounced the visit as “a really bad idea” undermining US policy.
»The State Department tried and failed to convince Pelosi, who will be the highest-ranking US official to visit Syria in years, to cancel the visit.
»It then asked her to carry a “strong message” to Damascus, officials said. “They should end their support for Palestinian rejectionist groups, take a constructive stance vis-a-vis Lebanon, and obviously do what they can to help support Iraq,” said spokesman Sean McCormack.
»Pelosi — currently in Israel with a delegation that includes Democrat Keith Ellison, the first Muslim elected to the US Congress — will travel to Syria, Lebanon, and Saudi Arabia, said Ellison spokesman Rick Jauert.
»The White House denounced the visit by Pelosi — a determined opponent of US President George W. Bush's Iraq war policies — and warned she may hand Syrian President Bashar al-Assad a symbolic diplomatic victory.
»“Assad probably really wants people to come and have a photo opportunity and have tea with him and have discussions about where they're coming from, but we do think that it's a really bad idea,” said spokeswoman Dana Perino.»
Mis en ligne le 31 mars 2007 à 18H57