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736Nul ne pourra dire que nous n’ayons jamais manqué au devoir du à Robert Parry, à chaque fois que nous l’avons cité, c’est-à-dire de mettre en évidence ses qualités à la fois professionnelles d’enquêteur et de commentateur, à la fois étiques d’homme indépendant que nous classerions volonté dans le front antiSystème. Nous sommes par conséquent beaucoup plus à l’aise pour mettre en évidence une occurrence où ce même Parry paraît céder, malgré ses réticences, à l'influenede l’étrange fureur de haine anti-Trump qui caractérise le climat et son “bruit de fond” à Washington (et évidemment dans les capitales restantes du bloc-BAO où le suivisme par alignement est la politesse des copains et des coquins).
Le texte ci-dessous est caractéristique de ce malaise qui touche les antiSystème qui gardent d’une façon trop contraignantes quelques-unes de leurs tendances politiques initiales, démocrates et un peu progressistes, et surtout antirépublicains et anti-conservateurs. (A côté d’un Parry, on citerait un Tom Engelhardt ou un Glenn Greenwald, se trouvant dans le même cas avec Trump.) Tous ces commentateurs ont régulièrement et sans relâche, depuis le début des années 2000 (et avant pour certains mais c’est pour établir une référence) combattu l’absurde politiqueSystème de Washington, les pressions des neocons, les entreprises bellicistes sans autre but que la déstructuration, l’emploi de moyens illégaux, etc. Chaque fois, ces attaques avaient naturellement pour objectif le Système puisque les directions responsables de ces excès épouvantables étaient naturellement des directions-Système. Aujourd’hui, ils sont placés devant un dilemme : la direction en place, avec Trump, quelque identité qu’on lui donne, est systématiquement l’objet d’attaques qui viennent sans le moindre doute du Système, et par conséquent cette identité douteuse est complètement dépassée par le fait que les actes et les événements lui donnent par enchaînement de nécessité une fonction antiSystème ; sous la pression considérable et dans la puissance catastrophique de la crise, cette fonction se fait ontologie, et Trump est effectivement antiSystème.
Nos “excellents-commentateurs” (Parry & Cie) peuvent naturellement et fort justement avancer, éventuellement avec dégoût, les absurdités de type-capitaliste éventuellement postmoderne ou tout simplement informes qu’on trouve chez Trump, que ce soit sur l’environnement, sur l’exploitation industrielle, y compris son goût du spectacle moderniste et sa folie de l’architecture verticale qui reste un signe du déchaînement de la Matière, etc. ; néanmoins, ils ratent complètement le phénomène qu’on a décrit plus haut. Le problème est que cette catégorie de commentateurs antiSystème (Parry & Cie) ne parvient pas à admettre que la bataille se fait, du côté antiSystème, par le moyen d’“outils”-sapiens dont l’utilité et l’efficacité ne se peuvent apprécier qu’en fonction de leurs capacités destructrices de tout ce qui est lié de près ou de loin au Système, quels que soient leurs travers, leurs défauts, leurs vices personnels. Nous ne sommes décidément pas dans un concours individuel de reines de vertus à mesurer dans l’instant mais dans une Lutte Finale collective dont l’enjeu est la structure même du monde, sinon de l’univers.
Le texte ci-dessous de Robert Parry concerne le “Watergate-2.0” qu’a lancé Trump samedi avec ses tweets accusant Obama ou son administration de l’avoir mis sur écoutes. Parry se désole parce que selon lui, le président lance des accusations sans preuves, ou du moins lui semble-t-il, « laissant l’impression qu’il a glané cette information à partir d’un article de Breitbart News reprenant les affirmations d’un animateur de radio conservateur [Mark Levin]... » (A-t-il envisagé, Parry, ce qui n’est tout de même pas insensé dans ces temps absolument insensés où nul ne sait plus où se trouve l’autorité et où l’on peut encore imaginer sans doute qu’un président puisse avoir ses propres canaux d’information vers l’une ou l’autre agence de renseignement, que Trump dispose lui aussi de “fuites”, ou de renseignements secrets “officiels”, etc. ?) Parry met ainsi en cause Trump dans une action entreprise il y a trois jours, à peu près sur le même pied, avec la même impudene et la même responsabilité que le Système (les démocrates, Obama, l’Intelligence Community [IC] dans certains de ses éléments les plus activistes, bref une tranche non négligeable du Deep State) agissant comme il le fait depuis plusieurs mois à propos d’un “complot russe” où il (le Système) implique hystériquement Trump. Cela conduit Parry à suggérer une condamnation globale de Washington (le titre le dit : “Official Washington Tips into Madness”, c’est-à-dire le Tout-Washington, Trump et ses adversaires dans le même sac).
Parry rappelle un exemple remontant à 1992-1993 (lors des présidentielles aboutissant à l'élection de Clinton, et la suite) : Clinton avait été l’objet d’une campagne de dénigrement de la part de ses adversaires républicains, mais il avait réagi avec mesure, se contentant de qualifier les autres de “McCarthystes” et laissant ces attaques se perdre dans leurs propres incohérences et leur propre indécence (et le très-peu d’écho de communication qu’elles recueillirent, nous en fûmes témoins). Au contraire de Trump, écrit Parry, Clinton « semblait capable de “compartimentaliser” [ses jugements et ses actes] entre le gouvernement que doit assurer un président, et la polémique avec les républicains à propos de leurs accusations continuelles ». Au contraire, selon Parry, Trump s’est laissé entraîner dans cette folie d’accusations sans preuve... Et de citer un éditorial du Wall Street Journal qui pontifie, dans un éditorial : « Ce dont ce pays a désespérément besoin, c’est d’une intervention de responsables adultes, qui mettent à jour les faits et les présentent au peuple américain ». Parry dit ses doutes à cet égard : « Le problème avec l’idée du WSJ, c’est qu’il sera difficile, sinon impossible de trouver les “adultes” espérés dans le Tout-Washington officiel... » (De la part du WSJ, qui n'a cessé, comme les autres de la presseSystème, de dauber sur les liens de Trump avec les Russes, c'est un peu dur à avaler.)
Parry n’a certes pas complètement tort, tant s’en faut, dans le constat immédiat et factuel qu’il fait, sauf qu’il laisse de côté les causes premières et les buts réels de certains des protagonistes. Il met, en valeur absolue et en valeur stratégique, sur le même pied l’action de Trump samedi dernier d’une part, l’offensive de l’hystérie antirussiste et anti-Trump d’autre part, qui s’est déployée dans la campagne présidentielle depuis 7-8 mois, offensive venue elle-même d’une hystérie antirussiste, constituée d’accusations hystériques dont lui-même (Parry) a démontré la fausseté évidente depuis le début de 2014. Ainsi argumente-t-il, par ailleurs sans la moindre certitude que la démarche de Trump vieille de trois jours soit sans preuves alors que les accusations contre le “complot russe” ne sont toujours étayées par aucune preuve depuis 7-8 mois d’intenses investigations, alors que le gouvernement et nombre des agences de l’IC étaient hostiles à Trump et tenaient absolument à découvrir des preuves, jusqu’à en fabriquer l’une ou l’autre, à l’une ou l’autre reprise sans lendemain. Il compare un président (Clinton) effectivement attaqué par les républicains mais qui avait une partie importante de la presse de son côté, y compris toute la coterie libérale-progressiste de la Côté Est et de la Californie. Enfin et surtout, il fait une simple question de forme juridique (il ne faut pas accuser sans preuves) de ce qui est évidemment une bataille pour le pouvoir, où le Système se déchaîne contre un intrus identifié comme assez peu manipulable et rétif aux consignes. Enfin, ce qui s’est passé depuis l’élection, c’est-à-dire une non-transition avec une accélération de l’antagonisme et une contestation ouvertes proche de la guerre civile de l’élu du 8 novembre, n’a strictement aucun précédent dans de telles conditions, et ne souffre aucune comparaison avec ce qui a précédé, avec la responsabilité d’un seul côté, nettement identifiée et indiscutable.
Parry ne semble pas prendre en compte le fait que Trump est l’objet d’attaques innombrables, avec peu de moyens d’influence à sa disposition depuis plusieurs mois ; et le fait que, depuis son accession au pouvoir, une multitude d’actions de sabotage ont été menées contre lui, à partir des bureaucraties, des agences, des ministères qui sont censés faire partie de son gouvernement, tout cela organisant une paralysie du gouvernement et une menace directe contre Trump. Parry, qui juge si clairement et selon les responsabilités engagées quand il s’agit de Nixon, de Reagan, des deux Bush, voire d’Obama dont il dénonce les actions d’assassinat par drone et autres excès, voire de la folie antirussiste qui s’est emparé du Système depuis la crise ukrainienne autant que des manipulations durant la crise syrienne, semble en grande difficulté pour établir une hiérarchie des responsabilités, des dangers et des projets dans le sens de la subversion déstructurante dans le cas Trump-versus-le-Système. Il ne semble pas parvenir à prendre en compte ce fait que Trump se trouve sur le fil du rasoir et proche d’être victime d’un coup de force, et que le moins qu’il puisse faire, et que ses partisans réclament de lui, est de riposter avec les faibles armes dont il dispose... Alors, les preuves, hein, camarade ! (“Frappe ta femme, si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait”, abominable lieu commun des abominables rétrogrades mais c’est bien l’idée.) ... Le cas emportant Parry dans cette démonstration sophistique est bien qu’il s’agit de Trump, et que la personnalité de Trump et de tout ce qui va avec lui semblent anesthésier la capacité critique et combative, et la lucidité, de nombre de commentateurs de ce segment du front antiSystème.
C’est par exemple ce qu’exprime Justin Raimondo lorsqu’il observe à propos de Glenn Greenwald dans l’affaire du secrétaire à la Justice de l’administration Trump Jeff Sessions : « Even Glenn Greenwald, who has written eloquently about the dangers of the current anti-Russian hysteria, called on Sessions to recuse himself and support the appointment of a special prosecutor. But why is that? After all, plenty of media outlets have accused Greenwald of being a “Kremlin tool.” Does that mean we should investigate the charge, and perhaps even haul him up before a revived House Committee on Un-American Activities, where he will be subjected to a merciless grilling about his alleged “Russian ties”? Yet Greenwald, and those few on the left who have so far resisted the anti-Russian tide, couldn’t bring themselves to defend Sessions against this kind of attack. To do so would alienate them from their liberal followers: they just can’t afford to be so isolated. Yet they are making a colossal mistake, one they’ll come to regret in due course. »
... Tant il est vrai qu’il n’y a pas de plus grand danger, pour un antiSystème, que de conserver ses croyances idéologiques même les plus évidentes et les plus vertueuses, que d’être ainsi fasciné par le Système par le canal de cette faiblesse, que de succomber à ses slogans venues de cette même idéologie manipulée par lui, comme un Ulysse imprudent et inconséquent, qui céderait au chant des sirènes parce qu’il n’aurait pas pris la précaution de se faire attacher au mat par ses marins... Le texte de Parry est bien sûr sur ConsortiumNews, le 7 mars 2017.
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The intensifying hysteria over Russia has pushed Official Washington over the edge into outright madness. On one side of this asylum, you have the Democrats, neoconservatives and mainstream media, while on the other, you have the embattled Trump administration. Both sides have been making grave allegations with little or no evidence to support them.
The Democratic/neocon/MSM side has pushed the conspiracy theory that Donald Trump’s campaign colluded with Russians to put the real-estate mogul in the White House, but there is, as yet, no evidence that such a thing happened.
Even one of the top advocates feeding this Russia frenzy, New York Times correspondent Thomas L. Friedman, acknowledged on Sunday on NBC’s “Meet the Press” that “I agree, there is no evidence,” but then added: “which is why we need a special prosecutor or an independent commission to get to the bottom of it.”
But that is not how investigations are supposed to work. You’re supposed to have evidence of wrongdoing and then examine it in the investigative phase to see if the evidence withstands scrutiny. What Friedman is suggesting is more like a “fishing expedition” or a “witch hunt.”
The drip-drip of this investigative water torture finally got to President Trump last week as he flew down to his winter home at Mar-a-Lago. He joined the crazy melee early Saturday morning by sending out a flurry of tweets accusing President Obama of wiretapping Trump Tower in New York City in the weeks before the Nov. 8 election. Trump also offered no evidence while demanding an investigation to get to the bottom of this.
By contrast, in all the major investigations that I have handled as an investigative reporter, such as Oliver North’s secret White House paramilitary operation; the related Nicaraguan Contra drug trafficking scandal; Richard Nixon interference with President Lyndon Johnson’s Vietnam peace talks in 1968; and Ronald Reagan’s campaign sabotage of President Jimmy Carter’s Iranian-hostage negotiations in 1980 – there was substantial evidence from eyewitnesses and documents supporting the suspicions before the story was published.
At no point would I have argued that just because Oliver North met a Contra leader that it was time to investigate whether he and his Reagan administration superiors were breaking the law. I first found multiple insiders, including people in the U.S. government and the Contra movement, describing how North was running his back-channel war. In some of these investigative situations, we had two dozen or so sources describing detailed aspects of these operations before we made any allegations in print.
Now the argument is that because some people suspect something, even without evidence, major investigations are warranted. That is usually what a conspiracy theory sounds like. Someone claims not to understand how something could have happened a certain way and thus a full-scale inquiry is needed into some highly unlikely and speculative scenario.
In the case of the Russia investigation, the opening salvos came from President Obama’s intelligence agencies, which alleged that Russia had “hacked” Democratic emails and slipped the contents to WikiLeaks, but the agencies offered nothing in the way of U.S. government evidence to support that supposition.
The two reports that were issued were heavy on the word “assesses” – which in intelligence jargon usually means “guesses” – but short on anything that could be checked out or verified.
The Jan. 6 report, issued by the Office of the Director of National Intelligence, admitted as much, saying, “Judgments are not intended to imply that we have proof that shows something to be a fact. Assessments are based on collected information, which is often incomplete or fragmentary, as well as logic, argumentation, and precedents.”
Meanwhile, WikiLeaks representatives denied getting the two batches of Democratic emails from Russia, suggesting that two different American insiders had leaked the material.
Yet, despite this dubious send-off, the “scandal” careened into the area of “secondary” offenses, such as the conversation between Trump’s National Security Adviser-designate Michael Flynn and Russian Ambassador Sergey Kislyak which was intercepted by the National Security Agency on Dec. 29, 2016.
Rather than redact Flynn’s name as “minimization” procedures usually require for an American citizen who is inadvertently picked up on an intelligence wiretap, the transcript was given to the FBI which then tested Flynn’s memory of the conversation and found it wanting.
The Flynn case should be of particular concern to civil libertarians because it shows how NSA whistleblower Edward Snowden’s warning of a “turnkey tyranny” could work, with the Surveillance State monitoring phone calls and then finding flimsy legal excuses to justify an FBI probe – in Flynn’s case the never-tested-in-court 1799 Logan Act was used – and then manufacturing the crime of lying to the FBI if a person’s memory doesn’t match with the NSA transcript.
For Flynn, who was on vacation in the Dominican Republic when Kislyak called and thus didn’t have his usual support network with him, the immediate penalty for lacking total recall of the conversation was to lose his job. But there is still pressure for him to be prosecuted.
Similar demands have come from Democrats who want Attorney General Jeff Sessions to resign and face prosecution for perjury over his clumsy answer to a question about the Trump campaign’s possible collusion with Russia to which Sessions claimed he had not met with Russians (although it turned out he had two conversations with Kislyak, one a group meeting with several ambassadors at the Republican National Convention and the other in his Capitol Hill office with aides present.
Again, there is no evidence that Sessions conspired with Kislyak on any plans to have the Russians undercut Hillary Clinton’s campaign, an unlikely possibility in either of the two settings. But Sessions is under fire for lying about the seemingly innocuous meetings – and there are demands that the Sessions-Kislyak contacts be investigated, too. In this Russia case, the absence of evidence appears not to be evidence for the absence of a special prosecutor.
On “Meet the Press” on Sunday, President Obama’s Director of National Intelligence James Clapper also said he was unaware of evidence that the Trump campaign had colluded with the Russians.
Moderator Chuck Todd asked, “Does intelligence exist that can definitively answer the following question, whether there were improper contacts between the Trump campaign and Russian officials?”
Clapper: “We did not include any evidence in our report, and I say, ‘our,’ that’s N.S.A., F.B.I. and C.I.A., with my office, the Director of National Intelligence, that had anything, that had any reflection of collusion between members of the Trump campaign and the Russians. There was no evidence of that included in our report.”
Todd: “I understand that. But does it exist?”
Clapper: “Not to my knowledge. … at the time [of the report in early January], we had no evidence of such collusion.”
In many ways, what is happening now to Trump reminds me of the situation in 1992-93 at the start of Bill Clinton’s presidency when Republicans were furious that they had lost the White House after 12 years of Ronald Reagan and George H.W. Bush. They considered Clinton an unworthy interloper and sought to cripple his presidency from the outset by pursuing one investigation after another.
During the campaign, President Bush and his team even suggested that the Arkansas governor may have been a KGB mole because of a student trip to Moscow in 1970. The idea was to portray the trip to the Soviet Union as prima facie evidence of Clinton’s disloyalty even though there was no evidence of any wrongdoing by Clinton.
Back then, Bill Clinton countered that smear by accusing the elder President Bush of stooping to the tactics of Sen. Joe McCarthy, the infamous Red-baiter from the 1950s. But today’s Democrats apparently feel little shame in whipping up an anti-Russian hysteria and then using it to discredit Trump, who – like Bill Clinton in 1992 – is being forced to fend off vague accusations that he is some kind of Manchurian candidate.
However, unlike Bill Clinton who seemed able to “compartmentalize” between governing as president and sparring with Republicans over their unending accusations, Trump lashed out in a flurry of Twitter messages accusing President Obama of wiretapping phones at Trump Tower.
“Terrible! Just found out that Obama had my ‘wires tapped’ in Trump Tower just before the victory,” Trump said. “Nothing found. This is McCarthyism!” Trump added: “This is Nixon/Watergate. Bad (or sick) guy!”
In making this extraordinary charge against his predecessor, Trump offered no evidence to back it up, leaving the impression that he may have gleaned this information from the right-wing Breitbart News web site which published an article summarizing claims by conservative radio talk show hosts. Trump and White House officials then called for an investigation into Obama’s alleged wiretapping.
Obama’s spokesman Kevin Lewis responded with a statement of dubious veracity, saying: “neither President Obama nor any White House official ever ordered surveillance on any U.S. citizen. Any suggestion otherwise is simply false.” However, Obama did more than surveil at least one U.S. citizen; he had an American Al Qaeda operative Anwar al-Awlaki not just put under surveillance but killed by a drone attack in 2011 in Yemen.
Reacting to all these crazy exchanges, a Wall Street Journal editorial even managed to make some sense. Entitled “Washington Goes Nuts,” the editorial said:
“What the country desperately needs are some grown-ups to intervene, discover the facts, and then lay them out to the American people,” both regarding any untoward contacts between Russian officials and Trump’s advisers and whether the Obama administration crossed any lines in its zeal to nail Trump’s team over Russia.
The Journal’s editors expressed hopes the congressional intelligence committees could step up and perform this function. But the problem with the Journal’s idea is that it will be hard, if not impossible, to find the requisite “adults” in Official Washington where traditional standards of evidence and fair play have long since disappeared.