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967Voilà un texte d’un intérêt certain, à plus d’un égard. Sur le fond, la tactique y est : on commence par jeter les fleurs de convenance (« Comme tout départ à la retraite, nul doute que celui-ci sera entouré d'une pluie d'éloges d'autant que l'homme est connu pour sa remarquable intelligence et que dans un Gouvernement qui ne brille guère par ses talents, Laurent Fabius aura fait figure de l'un des rares ministres crédibles de l'équipe Hollande-Valls »). Puis la stratégie se découvre en quelques mots polis mais qui sentent son couteau finement aiguisé, en l’espèce un mot qui dit tout (“cependant”) : « A l'heure des bilans cependant, la politique étrangère dont il a eu la charge dans le monde chaotique de ces dernières années, est moins convaincante qu'il n'y paraît. » Suit une exécution en règle, fort bien saucissonné, qui laisse la politique étrangère de Fabius, ou Hollande-Fabius, dans un état de décomposition avancée, comme une sorte de marigot un peu puant, avec l’ultime coup de grâce en forme de référence au confort du nanti à le retraite à qui l’on rappelle l’une de ses plus honteuses expériences (« Mais tout cela appartient désormais au passé et quitte à terminer sa carrière, M. Fabius appréciera bien davantage les ors du Conseil constitutionnel que les locaux moins attrayants de l'Établissement Français du Sang ») ... Du coup vous vient l’envie de transformer le titre, avec deux lettres seulement, pour figurer une redondance de la servilité volontaire, sorte de “laboétisme” postmoderne si l’on ose dire : de « Les années Fabius : la diplomatie française entre attentisme et alignement » à “Les années Fabius : la diplomatie française entre atlantisme et alignement”.
Le déroulement du propos est impeccable et l’on pourrait penser que rien ne manque, avec l’accent mis sur les catastrophiques politiques moyennes-orientales, essentiellement la Syrie, et russe, avec les aventures de l’Ukraine, du Mistral, où s’est abîmée l’une des constantes de la grande politique française qui est une relation attentive et féconde avec la Russie. On ne peut que dire “impeccable”, et l’on cherche le nom de l’auteur : l’ancien ministre et député du parti Les Républicains, Pierre Lellouche (tribune du Figaro le 10 février, et également sur son blog personnel le 11 février). Bravo pour Lellouche !
... Ce qui nous conduit, plutôt qu’à commenter l’inimitable carrière de cet incroyable ministre des affaires étrangères qui s’en va pantoufler dans des charentaises style-Louis XIV au Conseil Constitutionnel, à faire quelques sur remarques sur Lellouche et, au-delà, sur les questions de l’influence US transitant par nombre des hommes et femmes politiques françaises (comme de l’Europe et autres hauts lieux de corruption), et dans tous les cas ceux des élites-Système. Lellouche fut longtemps un de ces personnages qui plaidaient inlassablement et péremptoirement la cause de l’engagement transatlantique. Il a traversé les souvenirs de Philippe Grasset dans ces périodes où s’ébauchent les carrières, et où les services ad hoc de l’américanisme s’occupent de recruter. On va donner ici un extrait de ces souvenirs de PhG, de la même veine que ceux qui furent publiés concernant les années 1985-1990 pour son compte, et qui concerne les techniques d’approche de “recrutement”, ou plutôt d’“influence” des journalistes européens par la CIA et/ou la DIA, et tout autre service d’influence, y compris le service d’information du département d’État (voir respectivement le 20 octobre 2014, le 22 octobre 2014 et le 24 octobre 2014).
Il s’agit ici d’un passage qui concernait des séminaires organisés par les services d’influence US, en Belgique, à Knokke-le-Zoute, en 1979, puis à Santa Monica, à la Rand Corporation qui est un autre centre d'influence fameux sinon prestigieux, en 1983. C’est là et là que PhG croisa la route de Pierre Lellouche (et de quelques autres) dans un sens qui mènerait l’un ou l’autre, – mais par le maladroit PhG, – vers une carrière qui recevrait l’approbation du Système. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans tout ce brouhaha convenu, mais il faut savoir que, justement, l’influence se met en place de cette façon et se poursuit sur le même rythme et selon la même rengaine, sans nécessité de rencontres mystérieuses, masqués, à minuit, au coin d’un bois sombre, avec des allures de comploteur en sautoir.
« Le programme que nous suivîmes à la Rand [en février 1983], avec ce séminaire de quatre ou cinq jour, était nommé : “The New Generation”, et devait être complété comme ceci: “NATO, the New Generation”, ou comme ceci: The Transatlantic New Generation. Peu importe, l'essentiel est dans l'expression “New Generation”, parce que ce sont des mots qui “swinguent”. Il y avait, de Knokke à Santa Monica, l'un ou l'autre jeune homme dont je retrouvais la trace comme si je le suivais à la trace. Ce fut le cas de Pierre Lellouche, à Knokke d'abord, qui se montre empressé avec moi, qui n’ai rien sollicité de lui. Il me propose de fusionner ma Lettre d'Information avec celle où il travaille à Paris, il trace des perspectives d’un grand projet de presse, — puis nous passons à autre chose. Il m'oublie aussitôt parce qu'avisé d'une piste plus intéressante. A Santa Monica où je le retrouvai, il ne me vit pas et ignora mon existence, ignorant même s'il était intéressant qu'il reconnût mon existence. Entre temps, il s'était bien intégré et il avait acquis la notoriété des esprits adaptables. Dans la salle de séminaire où nous nous tenons, le modérateur, anglo-saxon et souvent le Britannique de service, le désigne d'un «Pwierre!» sonore lorsqu'il veut intervenir ; il est le sacré Frenchie de service, qui n'a pas sa langue dans sa poche — et il le fit plus qu'à son tour, prenant après tout le tour que je laissais inoccupé. C'est dans ces eaux-là que Lellouche commence la carrière que l'on sait, dans le bon sens et dans le sens du vent qui tourne, comme un saumon argenté remonte le cours de la rivière. A Santa Monica, il s'était retrouvé avec Franz-Olivier Giesbert, alors au Nouvel Obs’, lui aussi très à l'aise chez les Américains. A certains moments, on croit que le monde est un village et que Paris en est le centre, à la place de l'église. La France a tant de vertus qu’elle laisse à certains de ses paroissiens les plus méritants, disons les enfants de chœur, le loisir d’en disposer pour en négocier l’affichage, sans en avoir la charge, comme les marchands de gri-gri font dans les souks. »
Tout cela, ce texte finalement anodin et même bon enfant, est présenté certainement sans intention de nuire, mais au contraire pour désamorcer ce que la question de l’influence (“agent d’influence”) peut avoir de romantiquement dramatique, d’exagérément grossi dans le registre de la manipulation, des pression, de la corruption, etc. Nous avons à cet égard tant d’échos impératifs, assortis de détails croustillants et sans appel, qu’il nous semble bon d’en revenir, au travers d’expériences assez classiques, aux évidences fondamentales ; cela permettrait, comme nous l'espérons, de tempérer les jugements trop impératifs sur les situations cachées du monde, les influences de l'ombre, les manipulations masquées et ainsi de suite... Tout ce passe beaucoup plus simplement, et selon des arrangements de type gentlemen’s agreement qui se fixent à demi-mot et sans qu’il soit besoin de s’exclamer. (Peut-être devrait-on employer le passé puisqu’il s’agit de la New Generation des années 1980 et que, semble-t-il, certaines méthodes auraient changé aujourd’hui, comme on le lisait le 20 octobre 2014. Mais cela ne nous semble pas du tout assuré, les cas considérés dans cette référence de 2014 étant ceux de l’Allemagne, qui a toujours “bénéficié” d’un traitement particulier et assez brutal de la part des USA.) Finalement, nombre de ces futurs “agents d’influence” étaient souvent convaincus d’avance, le sentiment atlantiste et proaméricaniste avec la fascination qui va avec étant fortement répandu, et d’une extraordinaire prégnance psychologique en général, dans nos écoles, dans ns universités, dans nos entreprises et dans nos cercles de réflexion. De ce point de vue, il est délicat, sinon inapproprié de parler à proprement parler de “corruption”.
C’est avec cette même prudence qu’il nous faut parler, aujourd’hui, des engagements proaméricanistes de nos dirigeants ; ils sont effectifs, réels, absolument sans la moindre vergogne, et raffinés à l’une ou l’autre association, et les séminaires qui vont bien, mais ils préexistent le plus souvent à toute cette quincaillerie dans le formatage des esprits selon les orientations du Système qui touchent aussi bien la France sans étape nécessairement préalable par la CIA. Il peut même s’agir de conversion, au sens religieux du mot, comme c’est le cas pour Juppé, après un an passé outre-Atlantique (Canada et USA) au début du siècle, et transformé en neocon parisien absolument déchaîné par la seule grâce d'une intelligence si souvent célébrée.
De même mais complètement a contrario, le cas de Pierre Lellouche montre que le parcours inverse après avoir épousé la cause américaniste dans les conditions qu’on a vues, est tout à fait possible sans aucune contrainte d’aucune sorte qui ressortirait du système de la communication dans ses branches d’influence et de corruption. Il est déjà arrivé qu’on remarque cette évolution chez Lellouche. Cette fois, il assène une leçon de quasi-néogaullisme à l’ex-ministre Fabius, mettant en évidence tout ce perd la France en renonçant à son indépendance et à sa souveraineté nationale. L’on voit donc que l’on peut parfaitement revenir sain et sauf d’une position d’influence privilégiant les liens avec le “grand allié“ maître ès-corruption (mais beaucoup plus maître ès-corruption des psychologies beaucoup plus que le reste, tant l’américanisme et les pressions du Système en général génèrent d’énergie à cet égard).
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Après presque quatre années à la tête du Quai d'Orsay, et une longue carrière politique marquée par un passage par l'Hôtel de Matignon, Laurent Fabius accède à la présidence du Conseil Constitutionnel, auréolé du succès planétaire acquis lors de la récente Conférence climatique (COP 21).
Laurent Fabius aura fait figure de l'un des rares ministres crédibles de l'équipe Hollande-Valls.
Comme tout départ à la retraite, nul doute que celui-ci sera entouré d'une pluie d'éloges d'autant que l'homme est connu pour sa remarquable intelligence et que dans un Gouvernement qui ne brille guère par ses talents, Laurent Fabius aura fait figure de l'un des rares ministres crédibles de l'équipe Hollande-Valls.
A l'heure des bilans cependant, la politique étrangère dont il a eu la charge dans le monde chaotique de ces dernières années, est moins convaincante qu'il n'y paraît.
A l'image de l'accord de Paris sur la COP 21, qui lorsque il est examiné de près ne contient en fait que très peu d'objectifs chiffrés et contraignants, et où tout en vérité reste à faire, la politique étrangère du couple Hollande-Fabius se révèle, elle aussi, faite davantage d'apparences que de résultats tangibles consacrant hélas le lent déclassement de la France dans le monde.
Alors que la planète a connu depuis quatre ans une avalanche de crises, de guerres, de phénomènes migratoires sans précédent, que l'Europe, désormais sans repères, semble se déliter sous nos yeux, la diplomatie française a surtout été marquée par l'attentisme et l'absence de vraie vision stratégique. Comme si elle avait renoncé à affirmer son indépendance et à revendiquer sa souveraineté, la France de MM. Hollande et Fabius n'a fait qu'osciller au fil des crises entre un double alignement, tantôt sur les États-Unis, s'agissant du Moyen-Orient, de l'Ukraine ou de l'Afrique, tantôt sur l'Allemagne, s'agissant des grands défis européens. Le suivisme a donc tenu lieu de cap pour un pays qui, faute de s'être réformé, a continué de s'appauvrir économiquement et, face aux assauts du terrorisme, semble désormais douter de son identité et de ses valeurs.
Sur le chapitre des crises, et elles ont été nombreuses en Afrique depuis 2012, force est de constater tout d'abord que le Ministre des Affaires étrangères sortant, assez curieusement, a semblé ne pas s'intéresser au continent, laissant à son collègue de la Défense le soin de faire la guerre au Mali et en Centrafrique et de conduire une ambitieuse mais risquée opération Barkhane de lutte antiterroriste dans le Sahel. En dehors de ce gendarmisme aux moyens d'ailleurs de plus en plus comptés, rarement la diplomatie française aura été aussi peu présente sur un continent pourtant en pleine mutation, dont la population va doubler dans les trente prochaines années, et où se profilent de plus en plus visiblement d'autres acteurs, États-Unis bien-sûr, mais également Chine ou Turquie.
Quant à la situation au Proche et au Moyen-Orient, marquée tout à la fois par la décomposition des Etats qui a succédé aux printemps arabes, la poursuite de la guerre civile en Syrie et en Irak, la France n'a fait qu'assister, impuissante, au désengagement américain et au vide des puissances extérieures qui ont laissé libre cours au jeu trouble des acteurs régionaux (Turquie, Iran, Arabie Saoudite). Un jeu qui n'a fait qu'enliser une guerre qui est désormais la nôtre, au regard de ses conséquences migratoires et sécuritaires et dans laquelle nous avons fini par nous laisser entraîner dans une coalition baroque d'abord en Irak puis en Syrie, sans grand résultat sur le terrain. L'apparition de l'État islamique en 2013-2014, le retour de la Russie, la guerre par procuration que se livrent désormais l'Iran et l'Arabie Saoudite au Levant et au Yémen, ont installé un véritable chaudron potentiellement mortel pour la paix du monde, dans laquelle la France est militairement présente à la marge, sans être en mesure de peser véritablement sur le cours des évènements politiques ou diplomatiques.
L'autonomie et la crédibilité de la France ne sortent guère grandies de l'épreuve.
A suivre les méandres d'une politique américaine de plus en plus erratique dans la région, tout en s'éloignant de la Russie, à coller excessivement à l'Arabie saoudite tout en se défiant de Téhéran, l'autonomie et la crédibilité de la France ne sortent guère grandies de l'épreuve.
Quelle crédibilité française en effet, lorsque successivement l'on déclare que «Bachar al-Assad ne mériterait pas d'être sur la Terre», que l'on martèle que le départ du président syrien est une condition préalable non négociable à une sortie de crise, que l'on joue les va-t-en guerre contre le régime de Damas en le menaçant de le «punir» par des frappes aériennes avant d'être lâché publiquement par Washington? Tout cela pour convenir trois ans plus tard, et après les attentats de Paris, que Daech est bien l'ennemi principal, et que dès lors le départ du Président syrien n'est plus un prérequis à une transition politique. Où est la vision stratégique, lorsque l'on a prétendu excommunier la Russie de la scène internationale via des sanctions et des embargos, qui nous auront fait au passage plus de mal que de bien notamment pour nos exportations agricoles, pour s'apercevoir en bout de course qu'il n'y aura pas de solution au conflit syrien sans ce partenaire essentiel?
Cette défiance à l'égard de la Russie, corolaire du suivisme d'une Amérique encore nostalgique de la Guerre froide, se retrouve également dans la gestion, ou plutôt la non-gestion de la crise ukrainienne et de Crimée, avant, pendant et après Maidan. Il aura en effet fallu attendre près d'un an et les commémorations des 70 ans du débarquement allié en Normandie, avec l'instauration d'un dialogue quadripartite (France, Allemagne, Russie, Ukraine), pour que la France décide enfin de s'investir sur le dossier ukrainien, qu'elle avait abandonné aux Américains et aux Allemands. Mais là encore, trop peu et trop tard ; sans résultat autre que l'annulation calamiteuse des Mistrals et le maintien de sanctions qui pénalisent surtout l'agriculture française, le blocage politique continuant à Kiev.
A l'alignement sur les États-Unis au Moyen-Orient, en Afrique, en Ukraine et plus généralement dans la relation avec la Russie, correspond sur les grands dossiers européens une sorte d'alignement permanent et résigné sur l'Allemagne, désormais seul leader du continent européen. Leader d'ailleurs intraitable puisque la présidence Hollande entamée avec la promesse d'une «renégociation des traités européens», a dû rapidement renoncer à ses prétentions devant la fin de non-recevoir brutale de Berlin ; idem pour les velléités de sauver la Grèce dans la zone euro par la création d'un «axe des pays du sud» contre «l'austérité» allemande ; idem également, et c'est encore plus grave, sur la gestion de la question migratoire, où la France n'a pas su ou [voulu] faire contrepoids face aux annonces désastreuses de Mme Merkel, ouvrant grandes les portes de l'Europe. Schengen est désormais mort, tout comme l'option allemande d' «acheter» la coopération de la Turquie moyennant trois milliards d'euros et la levée des visas sur les citoyens turcs, pour essayer de contrôler le flot des migrants en provenance du Proche-Orient et d'Afrique. Près d'un an après le début de la crise migratoire que la France a donné l'impression de subir, tel un spectateur impuissant, soulagée que le flot de migrants aille d'abord vers l'Allemagne, rien de sérieux n'a été fait s'agissant du contrôle des frontières extérieures de l'Union. Se profile désormais, dès le printemps prochain, une nouvelle explosion migratoire, dont une partie pourrait transiter cette fois à partir des côtes libyennes tenues par Daech.
On m'objectera que ce tableau de l'action conduite par M. Fabius omet son volet économique, présenté par l'intéressé comme prioritaire. Pourtant, malgré l'OPA réalisée sur les services du commerce extérieur, jadis dépendant de Bercy, les résultats français à l'export restent désespérément dans le rouge, - 50 milliards, en dépit d'une baisse de moitié des prix du pétrole et du gaz importés. Dans le même temps, l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis conduit par la Commission européenne se déroule dans une totale opacité, et les banques et les entreprises françaises vivent désormais sous l'impérium normatif des Etats-Unis, quand elles ne sont pas contraintes de payer des sanctions exorbitantes décrétées par la justice américaine, sans que le pouvoir politique français n'y trouve à redire. Ce sont de même les Etats-Unis, qui détiennent aussi les clefs d'une reprise éventuelle de notre commerce, tant avec l'Iran qu'avec Cuba, dont les dirigeants viennent d'être reçus avec faste à Paris. Mais il est vrai que fort heureusement, M. Fabius a trouvé le temps de s'occuper également de de tourisme et de gastronomie, en élargissant là encore son périmètre ministériel. Reste que l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle est bloqué ces jours-ci par les VTC, tandis que Mme Hidalgo refuse toujours d'ouvrir les magasins de la Capitale le dimanche, malgré les injonctions du Ministre des Affaires étrangères et de son jeune collègue de l'économie… On a les combats qu'on peut.
Mais tout cela appartient désormais au passé et quitte à terminer sa carrière, M. Fabius appréciera bien davantage les ors du Conseil constitutionnel que les locaux moins attrayants de l'Établissement Français du Sang.
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