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200819 décembre 2016 – J’ai connu nombre de ces périodes de transition si fameuses aux USA, dans cet intervalle de plus de deux mois où le président-élu choisit les hommes (et les femmes, certes, si The-Donald y pense, ainsi qu'au respect des quotas) de son administration. C’est traditionnellement une mise en ordre : au travers des noms, plus ou moins connus, avec les orientations plus ou moins répertoriées, on peut se faire une idée de la chose qui vient, et souvent il y en a plusieurs disponibles (d’idées)... Nouvelle administration, nouvelle politique, soit ; mais quelle nouvelle politique ? C’est une mise en ordre après la campagne qui a vu la confusion et le désordre de la démagogie et du langage convenu. J’ai ainsi connu sept nouveaux présidents-élus avec leur période de transition, sur lesquelles j’ai travaillé puisqu’installé dans mon métier dès 1967 et déjà dans le domaine que l’on sait. (Je ne compte pas les doubles mandats bien que je le devrais au fond, car un Nixon-II n’est pas un Nixon-I et l’on peut aussi mesurer par les choix fait dans les changements de ministres et autres combien le premier mandat a été un échec important ou mineur, – car il y a toujours échec dans cette sorte de gouvernement de l’américanisme comme je l’ai connu ; cela m’amènerait alors à douze transitions.)
Avec Trump, c’est complètement différent... C’est complètement renversé, je dirais presque : inverti ? Cela semblerait à première vue un paradoxe si je dis qu’à l’“ordre” de cette campagne USA-2016 pourtant furieuse, révolutionnaire, cruelle et paroxystique jusqu’à des comportements de démence et des perceptions antagonistes jusqu’au déni de l’ontologie de l’adversaire, succède le désordre de la transition dans le chef de la formation de l’administration Trump. La raison en est que la campagne fut marquée par un désordre terrible dans son opérationnalité, mais par un ordre presque impeccable dans sa signification ontologique ; cet ordre, Système versus antiSystème, parce The-Donald a joué le jeu qu’il avait annoncé, en partie contraint par son électorat faisant de lui une “bouteille Molotov humaine” destinée à être balancé sur Wahington D.C.-establishment, et parce que le Système en partie l’y a contraint en le censurant absolument, par le silence et l’insulte, et en le diffamant dans l’esprit de la chose au-delà de tout.
(Dans ces deux cas, je ne fais pas l’éloge des vertus de Trump, s’il en a, mais j’expose les conditions terrifiantes de la lutte Système versus antiSystème qui a imposé son verdict terrible, avec le rejet par l’électorat de la loi du Système comme absolument illégitime. C’est la cause principale de ma conviction que, quoi que fasse Trump et quoi que fasse le Système, la tension va se poursuivre, y compris jusqu’aux extrémités déjà largement évoquées, jusqu’à hier encore. Lorsqu’une digne de cette importance est ouverte, nul ne peut la colmater. Quoi qu’il fasse, même s’il fait des choses qui satisferaient le Système en toute logique, The-Donald est maudit et excommunié, presque comme un déni, comme s’il ne pouvait pas/plus exister, – comme cet ancien directeur du renseignement russe Leonid Chebarchine disant « L’Ouest ne veut qu’une chose de la Russie, que la Russie n’existe plus » [Remplacer “Ouest” par “Système” et “Russie“ par “Trump”.].)
Mais voici qu’il est élu et qu’il commence à consulter, que les premières rumeurs circulent sur ses nominations, que les premières nominations sont annoncées... Tout se fait dans l’ordre opérationnel, mais en réalité c’est le désordre complet. Je vais procéder d’une façon structurée, en m’attachant soit à des fonctions soit à des noms, et en privilégiant le domaine de la sécurité nationale car c’est dans ce cadre que s’élabore une politique extérieure et de sécurité nationale et que toute la politique Trump, notamment intérieure, dépendra de ce que sera sa politique extérieure, de ce qu’elle deviendra par rapport à la politique extérieure qui a précédé, qui fut la politique-Système d’agression et de paralysie dans l’impérialisme belliciste, déjà depuis 1995-1999, et sans aucun doute depuis 9/11.
Je vais donc essayer de débrouiller, à ma façon et selon mon point de vue, l’écheveau de la composition de l’équipe de sécurité nationale de Trump (encore incomplète : manque le secrétaire à la défense). Je n’ai jamais, au grand jamais, observé une telle confusion dans la perception 1) des tendances de cette équipe, et 2) des positions de certains de ses membres, pourtant à partir de faits, déclarations, écrits connus. Je vais procéder d’une façon très structurée, de façon à tenter de remettre un peu d’ordre dans cette confusion.
• Le premier point est celui qui est le moins controversé : la nomination du député républicain du Kansas Mike Pompeo à la tête de la CIA, ce qui est une complète surprise paraît-il (peut-être s'est-on trompé de nom ?). Du point de vue antiSystème, c’est-à-dire de notre point de vue antiSystème, et nous en tenant objectivement au seul fait, c’est une catastrophe. Pompeo est ce qu’on peut imaginer de pire dans le genre, même sans être labellisé neocon, étant pire en tout selon le flot maximaliste-extrémiste général qui entraîne la plupart des élus US, sans conviction autre que suivre le sens du flot, en en rajoutant pour certains (dont Pompeo). Il est pour la torture, pour le maintien de Guantanamo, pour le jugement avec verdict annoncé par avance (condamnation à mort et exécution) d’Edward Snowden, pour la dénonciation du traité avec l’Iran, pour une attaque contre la Syrie, pour considérer les dirigeants de la minorité musulmane des USA comme des “complices des terroristes”, etc. Le seul bémol à peine audible est que Pompeo n’est pas un idéologue et qu’on peut penser que nombre de ses positions ont été prises par opportunisme électoral, et qu’il peut éventuellement retourner sa veste dont la doublure peut faire illusion.
• La fonction de secrétaire d’État n’a pas encore été attribuée. Elle a donné lieu à diverses hypothèses de nomination, notamment Newt Gingrich, John Bolton, Rudy Giuliani, Mitt Romney. La plus explosive a été celle de Bolton, à propos de laquelle il semble bien qu’il faille employer le passé : ce neocon nationaliste fut longtemps partisan du bombardement de l’Iran et reste celui d’un regime change, il inspira largement l’attaque contre la Libye du point de vue US, il est très hostile à la Russie. Cette possibilité de nomination de Bolton a fait un tel effet qu’elle a vu Rand Paul (fils de Ron), sénateur du Kentucky détenant une position-clef dans la Commission des relations extérieures du Sénat par laquelle passe la confirmation des hauts fonctionnaires, affirmer qu’en tout état de cause il s’opposerait de toutes les façons à la nomination de Bolton (et aussi celle de Giuliani, mais de manière moins catégorique), – ce qui la rendait par avance impossible. L’idée d’un Bolton secrétaire d’État paraît pour le moins bizarre, dans le chef de Trump par rapport à ses orientations, si bien que certains se sont demandés s’il n’y avait pas connivence entre Trump et Rand Paul, pour permettre au second de bloquer radicalement la nomination, ce qui lui donne une certaine stature, tandis que le premier pourrait tout de même dire à son “aile”-neocon qu’il avait essayé.
• Une nouvelle possibilité est évoquée depuis mercredi, dont on n’a guère entendu de commentaires jusqu’ici, à partir Du Washington Examiner, repris par le Liberty Conservative puis par Russia Insider, désignant le député Dana Rohrabacher comme favori. Rohrabacher est un original : s’il est hostile à l’Iran, il est l’un des très rares parlementaires US à avoir approuvé dès le printemps 2014 l’annexion de la Crimée par la Russie, ce qui est une remarquable performance. Le commentaire est qu’il est « beaucoup plus aligné sur les conceptions de politique étrangère » de Trump ; j’entends bien et, à la limite, je comprends, mais passer de Bolton à Rohrabacher c’est tout de même un parcours étonnant... Enfin puisque rien n’est fait, le commentaire est gratuit et peut-être prématuré, mais la confusion s’amplifie.
• Avec Flynn, elle (la confusion) devient gigantesque cacophonie. Manifestement, le personnage est la grande vedette de cette volée de nomination ce qui devrait lui assurer 1) une place de cible privilégiée pour toute la presse-Système, quoi qu’il fasse, parce que c’est bien le déterminisme-narrativiste qui commandera les pelotons d’exécution successifs ; 2) une position d’influence non moins privilégiée du fait de cette notoriété, par amour du président-élu pour la provocation puisqu’il tient cette situation comme une référence, en plus de la confiance qu’il (Trump) dit avoir dans les avis de Flynn. Dans ce cas de Flynn, nous ne sommes plus dans le royaume de la supputation (sur sa nomination, sur ses engagements) mais bien dans celui de l’affirmation péremptoire d’avis complètement opposés, tous appuyés sur des citations et des comportements du personnage. Flynn est un étonnant exemple, non plus de la seule confusion de la formation de l’équipe Trump, mais de la confusion de l’information soumise au traitement de perceptions différentes dans le cadre extraordinairement confus de cette séquence. Et tout cela vient de partis complètement différents sinon opposés.
• Il y a une abondante documentation, sur ce site, concernant principalement ou accessoirement Flynn, et l’on pourra s’y référer à partir du 37ème (12 août 2015) sur les 39 articles référencés, selon une chronologie remontant le temps jusqu’à aujourd’hui (ledernier, et premier de la liste, datant du 17 novembre 2016, où transparaît déjà notre/mon agacement pour la façon dont on explique qui est et ce que pense le général Flynn) ; tout cela selon que nous donne le moteur de recherche instruit du mot “Flynn”, pour s’en tenir aux articles liés à l’actuelle polémique. Cela me permet d’affirmer que nous en savons beaucoup pour notre compte, par l’intérêt que nous lui avons porté, que j’ai toujours éprouvé dès le premier jour de l’actuelle séquence commençant par l’interview d’Aljazeera du 29 juillet 2015. (Une affaire étonnante puisque cette interview tonitruante où Flynn accusait clairement l’administration Obama d’avoir créé Daesh malgré les avertissements que la DIA sous sa direction envoyait à la Maison-Blanche, d’ailleurs à la stupéfaction un peu gênée de l’intervieweur puisqu’Aljazeera appartient à un pays [le Qatar] qui n’est pas si ennemi que cela de Daesh ; cette interview n’eut quasiment aucun écho sur l’instant, – ni d’ailleurs depuis sur la presse-Système, – et j’en retrouvai moi-même la trace deux semaines plus tard, quasiment par accident.) Brièvement rapporté selon des morceaux choisis à dessein, ce qu’on dit de Flynn en général est qu’il est « a Bad, Dangerous Pick for National Security Advisor » (Russia Insider, le 19 novembre, repris de The American Conservative du 17 novembre) et qu’il y a « [A] Real Reason to Worry About Gen. Michael Flynn » (The Nation du 18 novembre). The American Convervative est paléo-conservateur pro-Trump, The Nation progressiste anti-Trump, et tous les deux anti-guerre... Confusion, confusion...
• Je laisse l’affaire iranienne à part parce que je pense que c’est un cas dépassé : Trump a déjà fait marche arrière et je ne le vois pas s’engager dans un nouveau guêpier alors qu’il cherche à se dégager de tous les autres pour ses priorités intérieures. Restent les deux cas qui sont mis en avant à propos de Flynn, pour lui dénier une situation d’antiSystème : les accusations d’être un partisan de “la Guerre contre la Terreur” (phraséologie à-la-Bush mobilisatrice des anti-guerres/antiSystème du temps de Bush) et les affirmations jugées douteuses sur ses rapports avec les Russes. L’accusation d’un Flynn partisan de la “Guerre contre la Terreur” revient souvent, surtout en fonction de son rôle dans l’évaluation de Daesh et d’autres groupes terroristes. On a mal réalisé combien cette phraséologie s’est retournée depuis Bush, selon le tic de cette époque qui est l'inversion : aujourd’hui, la “Guerre contre la Terreur”, contre Daesh, al Qaïda, al Nusra & Cie, c’est bien se retrouver aux côtés d’Assad, des Russes et, – surprise, surprise, –au côté des Iraniens, tout cela dans le sens antiSystème et contre le Système où vont trouvez tous les représentants de notre-contre-civilisation. Pour les relations avec les Russes, James Carden, de The Nation, qui sait bien que son journal est partisan d’une entente avec les Russes (Stephen F. Cohen est le mari de la rédactrice en chef Katrina van den Hevel), écrit ces phrases sceptiques sur Flynn :
« Flynn came under fire for his “pro-Russia” stance by Politico’s Michael Crowley, who sneered, “Flynn now makes semi-regular appearances on RT as an analyst, in which he often argues that the U.S. and Russia should be working more closely together on issues like fighting [ISIS] and ending Syria’s civil war.” Yet despite the braying of the Beltway media class, Flynn’s Russian connections are likely nonexistent; yet there are other very real reasons to be concerned with his appointment. One often overlooked contradiction at the heart of the Flynn’s alleged pro-Russian bias is his repeated condemnation of the Iran nuclear deal, behind which Russia was a driving force... »
... Tout cela, pour dire combien je trouve étonnantes ces affirmations dans un journal de cette qualité. Je ne reviens pas sur tout ce que nous avons écrit là-dessus, de ces diverses sources, dont Seymour Hersh ; tout cela était encore une fois résumé dans le texte déjà référence d’avant-hier, où l’on voit, à mon sens, que les relations de Flynn avec les Russes ne peuvent en aucun cas être qualifiées de “likely inexistent” :
« Bien entendu, nous avions nous-mêmes souligné la présence de Flynn à Moscou comme une chose bien peu ordinaire », mais plutôt sur un mode enjoué et même farceur, soulignant l’ambiguïté joyeuse des temps postmodernes. Nous avions même ajouté par ailleurs, horrible insulte empilée sur une injure affreuse, qu’il (Flynn) avait eu en 2012-2013 des contacts avec le GRU et notamment son directeur (le GRU étant l’équivalent russe de la DIA, alors dirigée par Flynn) et qu’il était une sorte de traître postmoderne, de la sorte qu’on dit être d’un bon cru pour avoir appuyé, de concert avec le président du JCS d’alors (le général Dempsey) la politique russe en Syrie, notamment pour relayer certaines informations vers Assad. Ses bons rapports avec Moscou comme ses démêlés contre la politique US en Syrie, comme sa mise au point sur l’indiscutable paternité (bulletin de naissance officiel, ce qui soulagerait le président) de l’administration Obama dans la procréation d’ISIS/Daesh, que nous avons vécu en direct par les révélations largement recoupées au niveau de la communication dans la période 2014-2015, font de lui, selon notre point de vue, un homme important dans ce que l’équipe Trump pourrait avoir d’antiSystème, surtout s’il est placé à la tête de la NSC. »
Placez tous ces exemples de quelque façon que vous le voulez, et vous retombez sur cette confusion dont je parle, qui n’est pas vraiment de la faute de Trump, ni de son équipe qui sélectionne les candidats et conduit Trump au choix, toute cette sorte de choses où vous croyez tenir un coupable, mais qui est une fatalité de la situation générale. Trump a rameuté derrière lui des forces diverses, lesquelles gardent plus ou moins des liens avec le Système, et lui-même hésitant à rompre avec le Système. La confusion naît de tout cela, sans que rien ne soit tranché, absolument rien, sur l’avenir de cette administration et sans pourtant que cela soit vraiment l’effet d’un processus maladroit et fautif, – et encore, tout cela sans tenir compte de la situation intérieure bien sûr. (Et encore [bis] n’a-t-on pas le nom du secrétaire à la défense, acteur de poids des questions de sécurité nationale.)
Je veux dire enfin que cette confusion est une fatalité d’une élection extraordinaire d’un candidat qui a tout misé sur l’antiSystème et qui doit organiser son administration à l’intérieur des structures grandement secouées sinon délabrées, du Système, avec des francs-tireurs, des snipers partout, qui essaient de faire un carton. Ce qu’éclaire cette confusion également, c’est un autre état de confusion, qui est celui des commentateurs, des évaluateurs, qui s’appuient sur des informations douteuses ou accessoires, qui passent sous silence ou ignorent d’autres informations importantes sur les personnes et les programmes concernées. Le système de la communication, à la fois encombré de narrative mais aussi alimentant les sources antiSystème, exerce une pression d’une puissance, voire une surpuissance extrême, qui va dans tous les sens et ne confirme aucune décision, aucun choix, aucune orientation, – à chacun d’enquêter pour tenter de découvrir une vérité-de-situation. Confusion, là aussi. Je m’en ressens moi-même, ces quelques derniers jours, par une fatigue grandissante devant ce rébus labyrinthique.
Cela, enfin, pour conclure et vous dire que je ne voix aucune autre issue que la rupture, dont nous avons parlé à plusieurs fois, – que ce soit de l’“American Gorbatchev” ou du “Trump-Patton”. C’est-à-dire la nécessité pour Trump, dans cette matière essentielle qu’est la sécurité nationale, de créer un “gouvernement-dans-le-gouvernement”.
(C’est d’ailleurs in fine la cause et la fonction de la création du NSC, ou National Security Council, créé en 1947 comme le véritable “gouvernement de sécurité nationale du président” dans le Cadre de la National Security Act. L’ensemble a été désigné par les théoriciens antiSystème comme l’“État de Sécurité Nationale”, avec la nuance péjorative qu’on sait, qui se répercute aujourd’hui dans une sorte d’équivalence, avec l’expression ”l’État profond” dont je pense que sa dramaturgie et sa charge symboliques en donnent une appréciation trop négative. [Pour moi, l’“État profond” représente une réalité objective, qui est bonne ou mauvaise selon ce qu’on en fait.] Dans la situation dont je parle, la seule issue pour Trump est la tangente du NSC, si Flynn fait l’affaire, – comme je suis incliné à le croire, – et donc la création d’un “État profond” dissident à l’intérieur de l’“État profond”.)
... Mais on ne fait que se répéter, bien sûr. La référence a déjà été donnée, celle du cas Nixon-NSC (Kissinger), marginalisant tout le reste, département d’État, Pentagone et JCS, CIA, sur les décisions essentielles et les initiatives très rapides qui suivent. Les négociations pour SALT-II (accord stratégique avec l’URSS) et le voyage de Nixon en Chine furent décidés et préparés de cette façon. (Voir le 16 novembre : « Pour celui des questions de sécurité nationale, il [Trump] peut revenir à la formule Nixon-I (1969-1973) qui conduisit à de grands succès diplomatiques : un secrétaire d’État marginalisée et une direction resserrée sur le président avec son conseiller de sécurité nationale (directeur du NSC, Kissinger pour Nixon) contrôlant indirectement la CIA, et dans le cas de Trump, éventuellement avec son “conseiller en stratégie” Bannon. ») Et la conclusion, déjà dite et redite ces derniers jours, qui se renforce de jour en jour : c'est une tâche incroyablement difficile, très proche de l'impossible parce qu'elle ne semble nullement planifiée, sinon même imaginée par Trump, au contraire du cas Nixon-Kissinger.
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