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401Nous sommes partagés, – entre la confusion, la fureur contre nous-mêmes et toute cette sorte de choses. Tout à l’heure encore, se trouvait, dans notre rubrique Faits & Commentaires, un texte sur l’émission Colbert Report. Ce texte, nous l’avions écrit en n’y comprenant rien, en confondant tout, – en développant une analyse extrêmement fouillée reposant sur une interprétation complètement fausse que nous avions faite. Une “grosse fatigue” de notre part, peut-être?
Un lecteur nous a dit aussitôt notre fait, – grâce lui en soit rendue (de Dominique Larchey-Wendling, sous le titre «Incompréhension…»)
«Je suis choqué de votre analyse du “Colbert Report” de Stephen Colbert. D'abord, c'est une émission quotidienne de la chaine “Comedy Central” qui n'a pas a priori de lien avec Fox News. Mais surtout, il s'agit d'une émission satirique où Colbert est constamment dans l'exagération de ce qu'il cherche à dénoncer: il joue le rôle d'un ultra pour montrer à quel point leurs positions sont folles ... c'est difficile à décrire mais c'est terriblement efficace. Vous avez l'air de le dépeindre comme un ultra de droite. Sachez qu'Arianna Huffington, Jane Fonda l'adorent... vous devriez regarder les émissions où elles ont été invitées:
http://www.comedycentral.com/shows/the_colbert_report/index.jhtml.
»Je vous conseille aussi de visionner sa présentation au dîner des correspondants de la maison blanche qui est l'attaque en règle contre Bush/Cheney la plus violente que je n'ai jamais vue ... tout au second degré:
http://dlarchey.free.fr/Stephen%20Colbert,%20the%20White%20House%20correspondants%20diner.avi.
»Bref il me semble que votre analyse se fonde sur une incompréhension fondamentale de Stephen Colbert. A moins de vous avoir mal compris, ce n'est pas du très bon travail de votre part...»
Nous avons fait disparaître ce texte indigne, témoin de notre inattention et de notre légèreté. Nous n’avons aucune excuse à faire valoir, sinon une faiblesse passagère ou bien quelque chose de plus irrémédiable. On verra.
Dans tous les cas, c’est une bonne leçon que nous nous sommes infligés à nous-mêmes. (Nous nous en serions bien passé.)
Oubliez ce texte si vous l’avez lu. Nous aimerions pouvoir en faire autant, nous qui l’avons écrit. Si vous ne l’avez pas lu, vous ne perdez rien.
Honte sur nous.
Mis en ligne le 4 octobre 2007 à 16H41
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