Hé, OWS, what about Ron Paul ?

Faits et commentaires

   Forum

Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.

   Imprimer

 1768

Hé, OWS, what about Ron Paul ?

5 octobre 2011 – Au moins, nous aurons appris qu’au lieu ou à côté de Occupy Wall Street, on peut désormais dire OWS. Le mouvement a ses lettres de noblesse puisqu’il a ses lettres initiales qui disent tout. Enfin, cessons de plaisanter : OWS, c’est du solide, du doré sur tranche, encore bien plus “printemps arabe” revu “automne américain”, avec tout de même un zeste des années 60 aux USA revisitées avec mai 68 en sautoir. Enfin, un peu de tout cela, tout de même, et tout se mélange, et cette impression, lancinante et extraordinairement puissante, et si rapide : il se passe quelque chose de really, really big… Non que OWS emporte tout comme un ouragan mais parce que tout le monde, en fait, attend l’ouragan, et que OWS fait éventuellement l’affaire, dans tous les cas pour le temps présent, en attendant ce que donneront ses prolongements.

(Tout le monde, y compris, jurerions-nous, les gens de Wall Street eux-mêmes… Plus que jamais, nous sommes dans notre idée qu’il y a des forces en action qui nous dépassent et que nous pouvons tout juste tenter de suivre et tenter de comprendre. Il faut absolument tuer sans hésiter une seconde la vision manichéenne ; se dire que tout le monde est, par rapport au Système, à la fois complice et rebelle, victime et exécutant, simplement avec des parties de l’un et de l’autre inégalement réparties. C’est-à-dire qu’il faut croire à l’universalité absolue du bouleversement en train de se faire, absolument hors de portée de notre contrôle ; sans cela, on ne comprend rien à l’émergence absolument extraordinaire du mouvement OWS… Néanmoins, nous convenons qu’il est possible que l’un ou l’autre, tel ou tel ministre, ou tel ou tel présentateur TV, français de préférence, ne se soit aperçu de rien.)

Le mouvement prend une telle ampleur et se répand avec une extrême vélocité (147 villes US touchées par des actions type Occupy…, selon le décompte des coordinateurs du mouvement). (Sur l’extension de la chose, voir par exemple le Guardian, ce 4 octobre 2011 ; le Guardian, comme les autres quotidiens londoniens de bonne compagnie, qui a, cette fois, été plutôt timide à propos des débuts de OWS, qui se rattrape désormais.) Tout cela fait qu’on commence à prendre au sérieux ce mouvement, que l’on s’avise du calendrier en cours, que l’on se rappelle qu’il s’agit d’une saison électorale de longue haleine et déjà en cours, qui débouchera sur l’élection du président. Cela fait que la spéculation nous paraît d’ores et déjà sur le point de se développer, de s’envoler, de partir dans toutes les directions… Dans quelle mesure un mouvement tel qu’Occupy Wall Street, s’il se confirme, s’il s’amplifie encore, s’il s’impose comme un fait populaire et politique majeur, – toutes possibilités que nous jugeons extrêmement sérieuses, – dans quelle mesure influencera-t-il cette saison électorale, dans quel sens, au profit de qui ? L’on sait déjà que l’élection présidentielle de 2012 est capitale, qu’elle risque d’être agitée et de sortir de l’ordinaire, tout cela avant même l’existence de Occupy Wall Street ; c’est dire l’importance de l’évolution de OWS, puisqu’on ajoute OWS à cette perspective.

Au détour d’une phrase de l’un ou l’autre, on devine effectivement ce débat qui pointe. Citons, par exemple, Ana Marie Cox, journaliste et auteur, qui a publié dans le New York Times, le Washington Post, Time, etc., et pour ce qui nous importe, dans le Guardian ce 4 octobre 2011. Pourquoi elle ? Parce que c’est sous sa plume que nous avons lu, pour la première fois, Occupy Wall Street sous ses initiales de OWS ; et parce que nous lisons également, dans le même article, ceci qui nous paraît figurer dans le cadre des possibilités politiques, dans tous les cas pour la première partie de la citation :

«I suspect that the OWS has little hope of attracting sympathetic attention from the Obama administration. As relevant as their complaints are to the youthful voting bloc that elected Obama, the electorate is being pulled to the right, and Obama's best shot at a second term will be the Republicans nominating a conservative who is scarier than the unwashed agitators of OWS. Democratic lawmakers will be cautious, as well: I doubt we'll see an OWS caucus competing for airtime with the Tea Party caucus, or CNN co-sponsoring a debate.»

Effectivement, il nous paraît assez juste de supposer que l’administration Obama ne devrait pas se précipiter vers le mouvement OWS. Il y a certes les raisons dites par Cox, de pure considération électoraliste ; il y a aussi la complète subversion où se trouve l’administration Obama, notamment vis-à-vis des centres de pouvoir et d’argent pour le soutien de ses entreprises politiciennes ; il y a enfin, d’une façon générale, le fait qu’Obama a repoussé cette perspective évidente d’être l’“American Gorbatchev”, qui est le rôle naturel de tout projet politique se rapprochant de OWS. Ces organisations ont d’ailleurs appris à se méfier des “récupérations” par les politiques institutionnels, comme Tea Party l’a montré malgré tous les arguments idéologiques de la gauche activiste et néanmoins bienpensante ; cette méfiance de la “récupération” devrait également marquer les rapports de OWS avec Obama et le parti démocratique, malgré les mêmes craintes de “récupération” (voir WSWS.org du 5 octobre 2011.)

(Au reste, notre conviction de plus en plus affirmée est que ce rôle d’“American Gorbatchev” ne peut plus être le fait d’une direction politique, ni, moins encore, d’une individualité à cet égard. Ces hommes et ces femmes sont trop englués dans un cadre complètement corrompu par le Système. Seuls des phénomènes que nous apparentons à des systèmes antiSystème peuvent prétendre à ce rôle, comme nous l’avons suggéré à plusieurs reprises pour Tea Party, le plus récemment le 3 août 2011. Il est évident que Occupy Wall Street, ou OWS, doit évidemment prétendre à cette orientation, par quelque moyen que ce soit, pour exister vraiment.)

Si l’on écarte cette option des relations avec l’administration Obama et compte tenu des candidats à la désignation républicaine, le seul véritable facteur à considérer dans la problématique envisagé de l’élection présidentielle est évidemment celui des rapports éventuels de OWS avec Ron Paul. A cet égard, le monde activiste et dissident des progressistes US, qui s’est mis au devant de la scène comment “parrain” et inspirateur putatifs de OWS, reste très fortement divisé, – d’ailleurs plus implicitement qu’explicitement, dans la mesure où ceux qui refusent un rapprochement avec Ron Paul se contentent en général de n’en pas parler, comme le parti républicain lui-même, comme la presse elle-même, et surtout la presse-Système, font en général de sa candidature. Pour l’instant, contentons-nous de réunir quelques données générales, ici et là, au hasard d’une citation ou l’autre.

• Le 4 octobre 2011, Russia Today, dans un texte opportunément titré «Ron Paul success scares establishment», citait une récente (fin septembre) citation de Ralph Nader interrogé par CNN (Nader est intéressant parce que cet activiste et dissident de gauche est, lui sans aucun doute, le parrain et l’inspirateur de toute action organisée contre Wall Street et le Big Business, donc qu’il représente une autorité et une vérité dans cette gauche) :

«[Ron Paul] wants to get out of these wars overseas, he wants to bring the soldiers back, he wants to cut the bloated military budget, he wants to change some of the anti-civil liberty provisions in the Patriot Act, he hates corporate welfare and all these bailouts of Wall Street Crooks. […] He ought to get more attention, instead of ten times more attention being given to Michele Bachmann.»

• On notera également ces remarques de Danny Schechter, sur CommonDreams.org, le 3 octobre 2011, qui semblent suggérer qu’il y aurait une participation libertarienne type-Ron Paul, ou un soutien du mouvement Occupy Wall Street. Schechter prend bien soin de distinguer les libertariens “paulistes” des conservateurs “libre-échangistes” classiques…

«By its actions, Occupy Wall Street is puncturing myths like these: […] 4. The Myth that people of different political persuasions – Democrats, Socialists, and even Ron Paul libertarians can’t make common cause and eat donated pizza together in a public park to take a stand together against abuses by the 1% of the elite against 99% of the people. But now, conservatives in the name of the free market, baiting activists as uninformed and seeking to discredit what they are doing, are opening a new assault, an ideological attack. Leading the charge is a website called The Daily Bell, ringing a pro-capitalist mantra to put down the protest. It's been promoted by the Drudge Report and other right-leaning outlets…»

• Enfin, de Russia Today, décidément extrêmement actif tant pour documenter le mouvement OWS que pour soutenir implicitement l’entreprise de Ron Paul, nous vient ce texte d’un personnage assez atypique du Système, Doug Wead, qui servit dans l’administration Bush-père et collabora au succès de Bush-fils (il serait l’auteur de l’expression “conservatisme compassionnel” qui eut grand succès durant la campagne de GW Bush), qui est ou qui fut un intime de la famille Bush, qui est un historien biographe de nombre de présidents US ; mais aussi, fondateur (en 1979) avec le chanteur Pat Boone d’une entreprise charitable d’aide au déshérités, le Mercy Corps, et devenu de plus en plus libertarien, jusqu’à être actuellement conseiller au plus haut niveau de Ron Paul ; enfin, chroniqueur régulier de Russia Today, ce qui l’éloigne pas mal des habituels New York Times et autres… (On notera que, curieusement, sa position auprès de Ron Paul, indiquée sur son site personnel comme «senior adviser for the Ron Paul presidential campaign», n’est pas indiquée dans la rubrique, référencée plus haut, que Wikipedia lui consacre.) Donc, le 4 octobre 2011, Wead publie sur Russia Today le texte «Ron Paul and the Occupy Wall Street protest». Il est d’autant plus à lire avec intérêt dans la mesure où on peut le considérer comme une éventuelle exposition indirecte de la position de Ron Paul vis-à-vis de OWS.

Il commence par l’exposé gourmand de la confusion présidant à l’identification de OWS :

«Now what are all of those people doing camped out on Wall Street? Are they socialists? Commies? Anarchists? Left, right? For some reason the television news people don’t like them, which makes me sympathize. What’s going on?...»

Il explique la situation, ce qui se passe à Washington, ce contre quoi, tous ces gens de OWS se révoltent sans nécessairement connaître avec exactitude les mécanismes des fondations du Système qu’ils mettent en cause. Il finit par simplifier, en citant un exemple qu’il connaît (les hamburgers de MacDonald) pour l’avoir traité du temps de Bush-père, et sous-entendant évidemment que Wall Street fonctionne exactement comme cela…

«There’s just no nice way to say this. Washington is corrupt. The big hamburger company establishes a lobby in Washington DC, which you can’t afford to do. They start with a firm of lawyers and former Justice Department prosecutors and meat inspectors. They lobby Congress for money for their big hamburger corporation. And they get it.»

Enfin, il en vient au fait : OWS s’en prend aux banques, au système corrompu, au Système ? Eh bien, ce mouvement n’est pas le seul, et comment ! Enter Ron Paul…

«Now, here comes the pièce de résistance.

»Congressman Ron Paul has been railing about the unfairness of the Federal Reserve and the fact that it creates additional money, in secret, unaudited by anyone. So thanks to Ron Paul, this past year, we were finally given a partial audit of the Federal Reserve. This applied to their activity in 2008. Here is what we learned. We learned that the Federal Reserved loaned out $16 trillion. That’s in one year. Keep in mind that the entire accumulated national debt is just over $14 trillion. Remember Glenn Beck’s towering charts in his television studio?

»And to whom did this money go? Well, banks – including banks that were owned by the members of the Federal Reserve board. Hmmmm. Nice, huh? I guess they were secret for a reason. There were also a number of no-bid contracts for companies to handle all of this. Here is a sweet tidbit – US $3 trillion went to banks in foreign countries. We Americans are generous people. And oh, I almost forget, numerous corporations received this money too. For example, that big hamburger company, the one who needs federal subsidies? I think they got another $500 million interest-free loan from the Federal Reserve.

»Okay, so who paid for that? Well, nobody. It was money “created” by the Federal Reserve. But you should really say that “everybody” paid for it because by increasing the money supply, you are diluting its value for the rest of us. You are driving up the cost of wheat. You are causing famine in Africa.

»Well, you say, why doesn’t somebody say something about this? They are trying. They are camping out on Wall Street. But then, keep in mind, the only way we can really know what is happening is through the news media. And that big hamburger company advertises in the news media. And one of the companies that got millions of dollars from the Federal Reserve owns one of the television networks.

»So if you are that couple, just graduating from college, wanting to get your piece of the American dream? Forget it. You have two choices. Go to Wall Street and camp out. Or get a job at McDonalds. I think they pay $7.25 an hour. (But you can steal food.)»

L’“alliance impossible” est-elle possible ?

On sait qu’il y a une “conspiration” contre Ron Paul (tiens, nous voilà “complotistes”, – mais non, il s’agirait d’une “conspiration” spontanée, comme une combustion du même processus, parce que Ron Paul, évidemment, c’est imbuvable). La “conspiration”, c’est celle du silence : Ron Paul n’existe pas, point final. Il faut constater que ce qu’on croyait réservé aux républicains et à la presse-Système en général (la “conspiration” anti-Ron Paul), vaut pour les démocrates, y compris certains qui sont vertueusement activistes et bienpensants à la fois.

Les mêmes activistes bienpensants de gauche, – on parle de ceux-là qui sont d’un autre calibre, trois, quatre crans en dessous d’un Ralph Nader, n’est-ce pas, – sont venus gémir pendant dix jours, fin septembre, parce que disaient-ils, si Occupy Wall Street était Tea Party, il aurait déjà eu une publicité monstre ; aujourd’hui, ils ont laissé tomber l’argument, parce qu’en fait de publicité médiatique, OWS est désormais gâté, alors qu’il a trois semaines d’existence. Ces mêmes “activistes bienpensants de gauche” ont la mémoire bien courte, parce que Tea Party à ses débuts, en janvier 2009, n’a pas été particulièrement gâté, y compris et surtout par le parti républicain qui faisait tout son possible pour étouffer la chose et tuer Tea Party en le récupérant. On observait récemment dans notre Forum que la “différence entre Tea Party et Occupy Wall Street, c’est que Tea Pary est au Congrès, pas Occupy Wall Street”, – ce qui signifierait selon notre compréhension de la remarque que Tea Party, raciste, xénophobe, etc., fait partie à la fois de l’extrême droite immonde et de l’establishment, – belle performance. On répondra par l’évidence qu’avant d’être au Congrès (novembre 2010), Tea Party n’y était pas (depuis janvier 2009), et qu’il a simplement réussi la performance qui devrait ravir tout véritable adversaire du Système de phagocyter le parti républicain plutôt que d’être phagocyté par lui.

Pour ces mêmes “activistes bienpensants de gauche”, Tea Party se réduit à un astroturf (un mouvement pseudo populiste, pseudo “grassroots”, en réalité faux nez du corporate power et couvert d’argent par le même). (Comme l’écrit Ana Marie Cox : «A movement propelled by money – as the Tea Party is, gifted with millions from conservative influencers – dies without it.») Il y a certainement du fric de milliardaires chez Tea Party, aisément identifié (les frères Koch) ; mais il y a aussi des troupes nombreuses de Tea Party qui suivent à fond Ron Paul, qui est, lui, souvent qualifié de parrain et d’inspirateur du mouvement Tea Party. Alors, Ron Paul, c’est le fric ? Effectivement, il en fait beaucoup, en faisant appel au citoyen basique, pour perpétuer son propre caractère essentiel : une honnêteté sans équivalent dans la politique US, du seul homme politique US à dimension nationale totalement libre de toute attache avec le corporate power. Le jour où la “gauche activiste bienpensante” arrivera à nous sortir un homme politique du calibre, de la popularité, de l’influence et de l’honnêteté d’un Ron Paul, malgré la conspiration du silence à laquelle elle participe elle-même, elle commencera à être justifiée d’afficher sa satisfaction d’elle-même. Ce n’est pas pour demain, et l’avis d’un Ralph Nader sur Ron Paul, après diverses rencontres entre les deux hommes, nous dit ce qu’il faut savoir à ce propos.

Ron Paul est ce qu’il est, et toutes ses options peuvent sans aucun doute ne pas plaire (y compris à nous-mêmes pour certaines d’entre elles). Il n’empêche qu’il est le seul homme politique d’envergure nationale aux USA à défendre quelques options absolument, totalement fondamentales, que tout adversaire du Système ne peut que prendre à son compte avec enthousiasme : fin des guerres extérieures et de la politique belliciste, mise au pas, sinon suppression de la Federal Reserve, fin du “monopole” du dollar, etc. ; on ajoutera à cela, pour rendre compte de l’esprit de la chose, une attitude qui, en additionnant nombre de ces positions fondamentales, fait de lui une sorte de “néo-sécessionniste” encore plus qu’un isolationnisme, c’est-à-dire un homme capable, directement dans certaines circonstances, indirectement par le désordre qu’il créerait dans le Système, d’amorcer la déstructuration centripète de cette monstruosité et principal instrument du Système que sont les USA développant la dynamique de la logique du système de l’américanisme.

On voit combien la situation n’est pas simple, et que les dogmatismes et les pensées ossifiées du temps des vieilles idéologies complices du Système (droite bienpensante, gauche bienpensante, etc.)se heurtent à des situations radicalement nouvelles. Notre propos n’est certainement pas de présenter comme inéluctable la rencontre d’un mouvement comme Occupy Wall Street et d’un homme comme Ron Paul, – même si la chose répond certainement à une logique profonde. Nous avons déjà dit que la probabilité va plutôt contre cette logique unitaire antiSystème (droite et gauche dissidentes), complètement révolutionnaire par rapport aux modes de pensées courants, – y compris les modes de pensées que nous étiquetions pour la satisfaction des conformismes politiques, “révolutionnaires” et “vertueux”, – ces étiquetages, spécialité des époques dominées par un Système manipulateur. Mais le désordre, l’incertitude, la confusion des sentiments, des jugements et des attitudes issus du Système par rapport à la problématique OWS-Ron Paul sont, par contre, d’ores et déjà bien présents et seront de plus en plus les caractères inéluctables de l’évolution de la situation. Entre ces deux constats, et compte tenu de la formidable contraction du temps historique qui se traduit par l’accélération de l’Histoire, toutes les surprises sont possibles, y compris celles qu’on dit impossibles.

Bien audacieux, celui qui oserait avancer d’une voix ferme et assurée ce que sera la situation aux USA dans six mois, dans un an, ou dans treize mois et deux jours, au lendemain de l’élection présidentielle du premier mardi de novembre 2012. Cela vaut pour les USA, comme pour le reste. En un mot et à l’ombre de Ron Paul, Occupy Wall Street, ou OWS, est une surprise qui n’a rien pour surprendre. Il faut s’habituer à cette gymnastique qui vous forme les psychologies et qui, après tout, représente le meilleur moyen de délivrer ces psychologies des rets du Système.