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2037Nous rassemblons dans ce texte, y compris avec l’article que nous reproduisons comme c’est la coutume dans Ouverture libre, plusieurs thèmes qui peuvent paraître disparates mais qui sont liés entre eux par une personnalité : Hillary Clinton. Dans le texte que PhG, dans son Journal-dde.crisis, avait consacré à Soros, suite à la mise en évidence d’une connexion Soros-Clinton, il donnait à Clinton une place nettement secondaire dans l’échelle de l’évaluation diabolique, dévaluant notablement les capacités de l’ancienne secrétaire d’Etat et actuelle candidate démocrate :
« ...Dans ce texte, on ne mégote pas sur les références diaboliques-sataniques, jusqu’au titre, et précisément à propos de Soros. (« Hillary-Soros, le ticket du Diable », où à mon avis, question-Diable, Clinton joue un rôle mineur dans la hiérarchie.) »
... Il semble bien que le vieil homme (PhG) se soit un peu fourvoyé dans son évaluation ; erreur mineure dans son texte, qu’on lui pardonnera aisément, mais qu’il est bon de redresser d’une façon générale pour avoir une meilleure conscience des personnages en action dans cette pièce cruciale qu’est l’élection présidentielle US. En gros et d’une façon générale, il nous paraît qu’Hillary Clinton n’est pas loin d’équivaloir en diablerie son compère Soros, pour d’autres actes et d’autres circonstances, mais bien entendu dans le même sens de la brutalité, de la fourberie et du cynisme. Bref, les deux font la paire et chacun vaut bien l’autre.
Le premier cas n’apporte pas une surprise extraordinaire mais étend le champ du scandale emailgate, qui est l’une des énormes casseroles que Clinton charrie derrière elle, en étendant la vindicte des agences et services de sécurité du FBI à la NSA. C’est notamment le colonel (anciennement de la DIA) Pat Lang, qui cite la nouvelle de Observer.com selon laquelle Clinton a un problème avec la NSA, qu’il commente de cette façon le 19 mars, sur son site Sic Semper Tyrannis. Il appuie le commentaire original de sa source sur le point que ce cas, comme celui du FBI conduira, s’il n’y a pas inculpation comme le pouvoir exécutif a le droit d’interdire, à un tsunami de révélations, de fuites, etc., d’autant plus suffocantes que les producteurs de ce cataclysme sont plusieurs. (Et nous aurions ainsi le suprême plaisir de voir la NSA brusquement passer dans le camp antiSystème par l’habituel jeu de chaises musicales revue pour correspondre à la politique, où l’on passe d’un camp dans l’autre simplement parce l’on change de chaise.)
« Evidently a lot of the stuff that she and her minions sent around the world on an easily intercepted E-mail system had (irony alert) been originally intercepted by US SIGINT overseas. Naughty! Naughty! NSA has very little sense of humor about such things.
» [In my opinion] the president can suppress DoJ action on an NSA complaint against her just as he can with regard to an FBI suggestion of an indictment of her and her personal staff. Both the FBI and NSA are Executive Branch institutions and if he orders them to shut up, they will have no choice but to do so. But, as the author states, there will then be a firestorm of leaks to the media from both these groups that will be beyond belief. Even the media will eventually understand the import of what they are told. »
Le second cas est plus succulent, plus original même s’il ne surprendra personne fondamentalement, et par rapport à ce qu’on sait de Clinton, et par rapport à ce qu’on sait de son interlocuteur dans ce cas (Google comme toute l'industrie informatique/internet US). Enfin, cela précise le tableau, d’autant que le cas exposé ici ne peut être vu que comme un exemple puisqu’il confirme une rumeur parmi d’autres, impliquant que les autres, dans le même sens, sont fondées. Il s’agit de la connexion établie dès 2010 entre Google et le département d’État, avec mise en place en 2012 d’une action de Google dans le but de contribuer à la chute du président syrien Assad, et cela avec l’approbation expresse de Hillary Clinton. C’est Wikileaks qui a rendu public à peu près trente mille emails du département d’État sous Clinton, qui met l’accent sur cet échange particulier avec Google.
On remarque notamment le parcours du dirigeant (Jedal Cohen) du département “Google Ideas” de Google, qui propose au département d’État une action contre Assad via les réseaux sociaux. Cohen vient d’un poste subalterne du département d’État et entre chez Google en 2010, à un poste beaucoup plus élevé que celui qu’il occupait au département, essentiellement parce qu’il était déjà, à ce poste, un spécialiste de l’agitation en pays étrangers par les réseaux sociaux, un des éléments-clef des “révolutions de couleur”. Il s’agit bien d’un plan général d’action de cette sorte avec l’établissement de relais extérieurs à partir du département, qui ne peut être entrepris que sous l’impulsion du secrétaire d’État parce qu’il y est question de recrutements et de sélections interservices et hors des normes bureaucratiques, pour des missions extrêmement spécifiques sortant du cadre de la diplomatie. C'est dans ce cadre également que Clinton a favorisé l'engagement, la promotion ou la mise en place des “harpies-R2P/neocons” (Samantha Power, Victorial Nuland, Susan Rice)
Ce plan signale une sorte de mimétisme de l’action de Soros, au sein du département du temps de Clinton, particulièrement sous la forme de structures activistes du type favorisé par Soros, qui est conduit et mise en place sous la direction de Clinton, au département d’État, et à son initiative directe. La connexion Clinton-Soros, mise en évidence pour les actuelles élections présidentielles, vient donc de loin et suit la même philosophie et les mêmes sortes d’action qui ont transformé le département d’État en un ministère dont une partie importante est essentiellement consacrée à la subversion extérieure sous la forme d’actions offensives directes.
» Messages between former secretary of state Hillary Clinton's team and one of the company's executives detailed the plan for Google to [overthrow Syrian President Bashar Assad].
» “Please keep close hold, but my team is planning to launch a tool ... that will publicly track and map the defections in Syria and which parts of the government they are coming from,” Jared Cohen, the head of what was then the company’s “Google Ideas” division, wrote in a July 2012 email to several top Clinton officials. “Our logic behind this is that while many people are tracking the atrocities, nobody is visually representing and mapping the defections, which we believe are important in encouraging more to defect and giving confidence to the opposition,” Cohen said, adding that the plan was for Google to surreptitiously give the tool to Middle Eastern media. “Given how hard it is to get information into Syria right now, we are partnering with Al-Jazeera who will take primary ownership over the tool we have built, track the data, verify it, and broadcast it back into Syria,” he said. “Please keep this very close hold and let me know if there is anything [else] you think we need to account for or think about before we launch. We believe this can have an important impact,” Cohen concluded.
» The message was addressed to deputy secretary of state Bill Burns; Alec Ross, a senior Clinton advisor; and Clinton's deputy chief of staff, Jake Sullivan. Sullivan subsequently forwarded Cohen's proposal to Clinton, describing it as “a pretty cool idea.”
» Cohen worked as a low-level staffer at the State Department until 2010, when he was hired to lead Google Ideas, but was tied to the use of social media to incite social uprisings even before he left the department. He once reportedly asked Twitter CEO Jack Dorsey to hold off of conducting system maintenance that officials believed could have impeded a brief 2009 uprising in Iran. The unusual involvement by Google in foreign affairs highlights the difficulty of involvement in the internal politics of foreign states. While Cohen seemed to consider his company's effort as helpful to American interests, the effort to overthrow Assad helped spur the rise of the Islamic State, which eventually filled a vaccuum resulting from Assad's loss of control over of Syria. » (Selon le Washington Examiner, le 19 mars.)
Le troisième élément concerne un texte qui date de plusieurs mois, mais qui mérite d’être lu et relu. Il concerne le portrait que des agents du Secret Service, chargés de la protection des personnalités US et particulièrement des présidents et de leurs familles, tracent d’Hillary Clinton. Il s’agit principalement du témoignage d’un ancien de ce service, Ronald Kessler, auteur of First Family Detail, complété par des interventions d’autres anciens fonctionnaires et aides qui oint côtoyé notamment les Clinton.
Hillary Clinton y apparaît comme une femme d’une dureté, d’une arrogance, d’une impitoyabilité absolument sans équivalent, jusqu’à ce qu’il soit question pour la définir du mot “inhumanité” : « Par comparaisons, Hillary Clinton ferait juger Richard Nixon comme une sorte de Mahatma Gandhi.. [...] Un monstre glacial et abusif dans une mesure épique ». Pour les agents du Secret Service, l’affectation à la sécurité d’Hillary Clinton était considérée comme une mesure disciplinaire et une punition. La transformation d'Hillary, du sourire forcée qu’elle affiche en public à cette femme impitoyable et inhumaine qu’elle est en réalité constitue un des phénomènes les plus remarquables de la société washingtonienne, auprès duquel les comportements documentées dans la série House of Cards paraissent bien innocents.
On ajoutera à ce portrait de fond, qui concerne surtout sa carrière de First Lady puis celle de sénatrice de New York, s’est ajoutée, avec sa carrière de secrétaire d’État, une dimension hallucinée due à l’affectivisme qui ne cesse de gagner dans la conception et la formulation de sa politique ; la chose est ponctuée par des sorties sémantiques où l’on voit précisément mariées l’hallucination du caractère et l’inhumanité de l'être lui-même, – le fameux “We Came, We Saw, He Died”, accompagné du ricanement extatique de Clinton (et du rire servile de la présentatrice) pour saluer le lynchage ignoble de Kadhafi.
Il est difficile de ne pas voir dans ce personnage une pathologie avec la panoplie complète de la barbarie postmoderne, totalement privée du moindre sens de l’humanité, totalement immergée dans la narrative qui convient, totalement privée de références de la relativité historique et des enseignements du passé, totalement indifférente à l’esprit critique, à toute morale politique, à tout sens civique, etc. Dans ce cadre inhumain général, on comprend que ce soit développé le scandale de l’emailgate, qui revient à l’usage pour sa convenance et son profit personnel de tous les privilèges et les avantages de sa charge, comme si cette charge n’était elle-même qu’un privilège qui lui était évidemment dû. D’autre part, on peut également conjecturer cette fois d’un point de vue “opérationnel‘ si l’on veut retrouver la logique déjà vue avec Soros et avec son association avec Soros, que Clinton présente plus simplement et tout simplement une véritable personnalité diabolique : les deux vont donc parfaitement ensemble, la main dans la main, et chacun avec leur fourche dans la main restée libre, et uniquement préoccupés de déstructuration et de dissolution (et d’argent aussi, de beaucoup, beaucoup d’argent)...
Bien plus qu’un programme, bien plus qu’un long discours, ce texte fait comprendre et envisager la catastrophe terrifiante que serait une présidence Clinton, jusqu’à penser qu’il s’agit à peu près du seul type de caractère qui ne craindrait pas de déclencher une guerre nucléaire pour des raisons d’humeur, ou disons de mauvaise humeur à partir d’une circonstance où son arrogance et sa suffisance de soi auraient rencontré un obstacle. Par contre et heureusement, une telle personnalité déclenche tant de haines, notamment dans le personnel des diverses services de sécurité, que la circonstance envisagé plus haut (une atmosphère type-Watergate dès le départ de sa présidence) est non seulement probable mais quasiment acquise. On peut ajouter qu’une telle personnalité, dans certaines circonstances, pourrait effectivement susciter des mouvements de subversion dans certains domaines, notamment militaires, du gouvernement des USA.
Conclusion de Ronald Kessler : « Personne n’engagerait cette personne pour travailler dans un McDonald, et pourtant elle est bien placée pour devenir présidente des États-Unis... » C’est simplement suggérer que la Maison-Blanche est une filiale de MacDonald, où l’on place les repris de justice ayant échappé à la justice, et impossible à mettre en contact avec le public.
L’article ci-dessous date du 2 octobre 2015, il est de Deroy Murdock dans le New York Post. (Le titre complet est « Secret Service agents: Hillary is a nightmare to work with ». On aura aisément compris l’expression censurée “F— off” en installant le F-word avec “fuck” sous quelque forme que ce soit...)
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“Good morning, ma’am,” a member of the uniformed Secret Service once greeted Hillary Clinton. “F— off,” she replied.
That exchange is one among many that active and retired Secret Service agents shared with Ronald Kessler, author of “First Family Detail,” a compelling look at the intrepid personnel who shield America’s presidents and their families — and those whom they guard.
Kessler writes flatteringly and critically about people in both parties. Regarding the Clintons, Kessler presents Chelsea as a model protectee who respected and appreciated her agents. He describes Bill as a difficult chief executive but an easygoing ex-president. And Kessler exposes Hillary as an epically abusive Arctic monster. “When in public, Hillary smiles and acts graciously,” Kessler explains. “As soon as the cameras are gone, her angry personality, nastiness, and imperiousness become evident.” He adds: “Hillary Clinton can make Richard Nixon look like Mahatma Gandhi.”
Kessler was an investigative reporter with the Wall Street Journal and Washington Post and has penned 19 other books. Among much more in “First Family Detail,” he reports: “Hillary was very rude to agents, and she didn’t appear to like law enforcement or the military,” former Secret Service agent Lloyd Bulman recalls. “She wouldn’t go over and meet military people or police officers, as most protectees do. She was just really rude to almost everybody. She’d act like she didn’t want you around, like you were beneath her.”
“Hillary didn’t like the military aides wearing their uniforms around the White House,” one former agent remembers. “She asked if they would wear business suits instead. The uniform’s a sign of pride, and they’re proud to wear their uniform. I know that the military was actually really offended by it.”
Former agent Jeff Crane says, “Hillary would cuss at Secret Service drivers for going over bumps.” Another former member of her detail recollects, “Hillary never talked to us . . . Most all members of first families would talk to us and smile. She never did that.” “We spent years with her,” yet another Secret Service agent notes. “She never said thank you.”
Within the White House, Hillary had a “standing rule that no one spoke to her when she was going from one location to another,” says former FBI agent Coy Copeland. “In fact, anyone who would see her coming would just step into the first available office.” One former Secret Service agent states, “If Hillary was walking down a hall, you were supposed to hide behind drapes used as partitions.”
Hillary one day ran into a White House electrician who was changing a light bulb in the upstairs family quarters. She screamed at him, because she had demanded that all repairs be performed while the Clintons were outside the Executive Mansion. “She caught the guy on a ladder doing the light bulb,” says Franette McCulloch, who served at that time as assistant White House pastry chef. “He was a basket case.”
White House usher Christopher B. Emery unwisely called back Barbara Bush after she phoned him for computer troubleshooting. Emery helped the former first lady twice. Consequently, Kessler reports, Hillary sacked him. The father of four stayed jobless for a year. While running for US Senate, Hillary stopped at an upstate New York 4-H Club. As one Secret Service agent says, Hillary saw farmers and cows and then erupted. “She turned to a staffer and said, ‘What the f - - - did we come here for? There’s no money here.’ ”
Secret Service “agents consider being assigned to her detail a form of punishment,” Kessler concludes. “In fact, agents say being on Hillary Clinton’s detail is the worst duty assignment in the Secret Service.”
After studying the Secret Service and its relationships with dozens of presidents, vice presidents and their families, Ronald Kessler’s astonishment at Hillary Clinton’s inhumanity should reverberate in every American’s head. As he told me: “No one would hire such a person to work at a McDonald’s, and yet she is being considered for president of the United States.”
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