Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
538On peut se demander si Hillary Rodham Clinton (qu’on commence à désigner sous ses initiales HRC, — signe des temps) ne va pas renverser l’habituelle obligation d’une campagne présidentielle, — sorte d’adaptation à nos mœurs postmodernes de l’observation que “l’existence précède l’essence”. D’habitude, un politicien décide d’être candidat et se met “en campagne” pour trouver l’argent qui lui permettra de faire campagne. Hillary est en train de collecter tellement d’argent pour sa campagne de réélection comme sénateur de New York (novembre 2006) qu’il lui en restera suffisamment pour que l’hypothèse de lancer sa campagne présidentielle devienne irrésistible.
“
Un tel “trésor de guerre” encore disponible fin 2006 devrait effectivement exercer une forte pression sur le clan Clinton pour une candidature en 2008. Sempiternelle question: l’Amérique est-elle prête pour une femme candidate en 2008? Réponse sans hésiter: après GW et ses années catastrophiques, l’Amérique devrait être prête à n’importe quoi. D’autre part, il faut admettre qu’à la mesure du courant des candidats, Hillary Rodham Clinton est beaucoup plus que n’importe quoi.
Mis en ligne le 16 octobre 2005 à 12H27