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6289/11, « A Day That Will Live in Infamy »... La phrase de Roosevelt concernant l’attaque de Pearl Harbor a déjà été mise à toutes les sauces, alors pourquoi pas à celle du malaise d’Hillary Clinton lors de la célébration funèbre de l’attaque 9/11, quinze ans plus tard ; et plus encore, certains verraient dans toutes ces circonstances rassemblées, avec bien des arguments sans doute, la substance écrasante d’un symbole qui n’a guère d’équivalent pour sa puissance, d’une puissance telle que personne n’aurait osé l’envisager... Qu’une partie de la vérité-de-situation d’une hypothèse dénoncée hystériquement par le Système comme une obsession complotiste de toute la racaille antiSystème se fasse jour lors de la célébration funèbre et sacrée de l’événement fondateur de la postmodernité, comment s’interdire d’y voir un de ces symboles formidables que les Anciens auraient apprécié avec terreur, angoisse et respect comme un signe impératif du Ciel ? Encore faudrait-il l’interpréter ; eux, ils avaient leurs grand’prêtres avec leur sagesse immémoriale, nous nous avons nos zombies-Système avec l’arrogance stupéfiante de leur vide habité par leur rien... Mesurez la différence et soyez fiers de la modernité et de son fameux Progrès.
Dans tous les cas, on ne peut plus écarter la “possibilité de l’extension du domaine de la crise”, pour employer un langage houellebecquien, et le port de scénarios dans ce sens dans le bagage intellectuel de tout “honnête homme” (espèce rare, circa-XVIIème siècle) est désormais autorisé. Le scénario le plus évident dans le domaine de l’hypothèse est que l’incident énormément symbolique de l’“épisode médical” de la candidate Hillary Clinton ne soit pas circonscrit aussi vite et aussi bien qu’il doit être, et que, rapidement, il apparaisse qu’Hillary ne fait plus le poids, qu’elle ne tient plus la distance, qu’elle ne peut plus faire bonne figure sinon figure agressive comme elle a jusqu’ici tenté de faire. Ce n’est pas danser autour d’une malade comme on danserait autour d’un cadavre que d’écrire cela, mais relever une réalité désormais possible d’une partie politique extraordinaire, surréaliste, imprévue et imprévisible, et placé au cœur même du centre affreusement bouillonnant de la Grande Crise d’effondrement du Système.
Dans ce scénario, d’ailleurs, ce serait les caciques vermoulues de corruption de la direction du parti démocrate (le DNC), les meilleurs représentants du Système dans la bagarre, qui y viendraient, et, une fois la chose décidée, sans faire de cadeau à Hillary. C’est alors qu’on verrait la circonstance la plus inattendue pour nos esprits pleins de cette raison qui a du mal à accepter les effets de la tornade métahistorique qui nous emporte : la “fille préférée” du Système, avec tous ses arguments sociétaux, pro-black, pro-féministe, pro-guerre et ainsi de suite, tentant de repousser les pressions pour se retirer, – car elle sait se battre, la gueuse, – et résistant aux instances du parti ; et ainsi, ce miracle étonnant de nos “chaises musicales Système-antiSystème”, d’une Hillary devenant brusquement antiSystème par sa résistance aux pressions pour se débarrasser d’elle...
(Tout cela sous le regard impavide d’un Trump ? Car si cela se faisait, nous conseillerions à Trump de ne pas s’immiscer dans le débat, – dans cette première phase interne au parti démocrate dans tous les cas, – et de continuer sa mission de démolition de tout ce qui a précédé en mettant en accusation l’establishment et celle qui le représente nécessairement. Il montrerait ainsi que sa principale qualité, celle que nous serions tentés de deviner chez lui comme pouvant être le secret caché de sa capacité à rassembler un très gros soutien sur son nom, qui serait la clef d’une éventuelle victoire, est bien son impavidité, sa placidité devant les événements ; cette sorte de vertu pachydermique, – hommage au plus grand, au plus puissant et au plus noble des animaux de la création, – qui semble comme une référence de calme dans cette tempête extraordinaire.)
Mais tout cela n’est que supputations... Elles sont autorisées, aujourd’hui, pendant que le Post, Le Monde, The Guardian & toute la compagnie des saltimbanques de la vertu ont le nez embaumé ailleurs du fait inévitables qu’ils sont occupés à une de leurs besognes saisonnières, occupés à vidanger leurs chiottes cette fois bouchés par le plein d’anathèmes lancées par eux contre ceux qui montent des “complots” imaginaires sur la santé de leur chère candidate. Voici donc la supputation ou le scénario envisagé par Jon Rappoport sur son blog et repris sur son site NoMoreFakeNews.com, et également sur Infowars.com. Rappoport nous offre la version ambitieuse de l’hypothèse, celle qui n’implique pas le remplacement de Clinton effectué dans les temps comme une rustine posée sur un pneu crevé, mais bien un report des élections pour permettre au pauvre parti démocrate si éprouvé de refaire ses forces ; alors, il s’agirait d’envisager que le Congrès, dans un vote sur mesure et dans sa grande sagesse, adresse une supplique à Sa Majesté BHO pour qu’il veuille bien consentir à demeurer quelques temps de plus, quelques mois si l’on veut, peut-être plus qui sait, dans tous les cas le temps de faire quelques solides parcours de golf de plus pour nous rassurer tous et consolider son titre envié ; et Rappoport de nous confier qu’Obama finirait, avec une réticence qui l’honore, d’accepter cette charge supplémentaire, avec une abnégation qui l’honore également...
« Après que les dirigeants du Congrès lui aient demandé de rester en fonction plusieurs mois de plus, il accepta avec réticence, disant : “Bon, je dois bien avoir soixante ou soixante-dix instruction présidentielle [executive order] mises en forme et prêtes à être diffusées, aussi peut-être bien que je pourrais continuer à conduire la pays encore un peu plus proche du futur que nous envisageons pour lui. Nous sommes tous dans la même galère.” »
Rappoport nous dit : désormais, cette hypothèse n’est plus “fantasy”, et nous sommes d’accord avec lui. Elle reste pourtant extrêmement minoritaire dans le domaine de la possibilité des choses pour la carte et le territoire houellebecquiens de la crise. En effet, Rappoport ne s’attarde pas aux conséquences possibles/probables et nécessairement imprévisibles d’un tel scénario dans l’atmosphère psychologique surchauffée des USA-2016... Évidemment, si cette occurrence se dessinait jusqu’à la réalisation, jusqu’à la mise en place de l’opération, The Donald, tout en conservant sa placidité, devrait montrer que le caractère pachydermique qui le caractérise contient aussi un registre fameux de colère, – qui n’a vu, dans le réel ou sur document, la fureur d’un éléphant, notamment exprimée par les mouvements de sa trompe ? Bref, nous pouvons espérer qu’il serait cette fois surprenant que les foules US, qui se sont déchaînées comme on les a vues, dans des sens différents et selon des modes qui divergent, acceptent une telle issue avec, justement, la placidité du pachyderme qui n’est pas leur qualité particulière du Moment présent.
Qu’importe finalement, tout cela n’est encore que construction de l’esprit, même si des esprits mal intentionnés ont laissé filtrer que les instances du DNC préparaient une réunion d’urgence pour examiner la situation et envisager toutes les possibilités, – après tout, c’est le moins que ce DNC puisse faire pour faire son boulot. Cette élection présidentielle USA-2016 est vraiment très surprenante dans sa capacité à tenir ce qui semblerait une promesse qu’elle se serait faite de nous surprendre constamment par des événements imprévisibles, même s’ils auraient pu et même du être prévus par les esprits notamment antiSystème les plus prompts à échafauder des hypothèses où le Système se trouverait dans l’embarras... Car et pour en revenir à notre début, si l’on avait parlé de la santé d’Hillary personne n’avait avancé l’hyopothèse que ce problème de santé pût apparaître aux yeux du monde ébahis le jour même de la cérémonie la plus sacrée de l’ère de la modernité ? On vous le dit, 9/11, doublement « A Day That Will Live in Infamy ».
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Hillary buckled and fainted at the 9/11 memorial. The video available here at InfoWars, tells the story.
I’ve written about her health problems before, including the blood-thinning Coumadin she’s taking. And the blood clots. And the advisory against flying, because new life-threatening blood clots can occur.
I wrote—and I still say—Democrat power players would go along with electing her even if she was dragged into the Oval Office dead on arrival. They don’t care.
After Hillary’s fainting spell at the 9/11 memorial, the Washington Post, that organ of unquestioned truth, grants that it’s now acceptable to ask polite questions about her health. Well done, boys. You’re really going out on a limb. Thanks so much.
I think it’s time for major media to take an overt stand about Hillary: “She may be very sick, dangerously so, but it’s still a crime to emphasize that because it’s sexist, and besides, untoward publicity could allow Trump to slip into the White House, and besides, our news organization has donated to the Clinton Foundation, and besides, she’s Hillary and we all know and love her and we don’t want to think about something bad happening to her because then we would cry.”
I would accept that statement.
—Hillary’s public coughing fits. The physical instability. The fainting. The handler, Todd Madison, walking out on stage, putting his hand on her, telling her to keep talking, as if she’s forgotten what’s going on. You have to conclude her doctors have tried everything they can to keep her upright and functioning, and if this is best they can do, she’s in bad shape.
Hillary dropping out of the race for the Oval Office is no longer a fantasy. It could happen. If it does, the media will swing into gear and try to demand a delay in the election.
There is no basis for such a demand, because both major Parties can pick their candidate on their own terms. The Democrats, for example, as we’ve seen, can rig the vote and secretly back Hillary from the beginning and cook up propaganda to defeat Bernie Sanders. They can choose a slew of so-called super-delegates who owe nothing to the voters and, instead, support whoever they want to (Hillary). So if she drops out, the Democrat leaders can simply decide, again, without consulting voters, who the substitute is. Kaine? Biden? Sanders? Elizabeth Warren? Michelle Obama? Rachel Maddow? Karl Marx?
No doubt, some progressive pundit will suggest Obama should stay in office for a while, because he has the experience, he’s Presidential, he’s done such a magnificent job in his two terms, his mission is unfinished (he must get the TPP treaty ratified), we need him to continue the dialogue on race in the post-racial society, he knows how to bypass Congress with a blizzard of executive orders, he can figure out a way to admit millions more illegal immigrants to these shores, he backs Black Lives Matter, and he knows how to talk about fake employment numbers and pretend they’re real.
The Democrats and their supporters will go on a victim binge: woe is us, Hillary our leader has fallen, we’re crippled (differently abled), we need time to regroup, we can’t be expected to make a snap judgment, who cares about constitutional rules governing elections, this is really serious, we have to decide what’s best for The People—and we have to find a way to pay off Bernie Sanders so he stays in hiding and keeps his big mouth shut.
I, for one, would like to see Trump vs. Bernie. Socialist vs. Capitalist. They could do three debates on Globalism and its horrendous effects on America, at which point the public would realize they both claim to perceive the gargantuan threat, albeit from different angles.
Hillary was the unabashed queen bee of Globalism.
At any rate, you can bet that, as we speak, media giants are taking private briefings on how the election season would proceed if she drops out. They’re preparing their talking points and tall stories and outright lies. All somehow culminating in a Democrat Party victory this November, come hell or high water.
“After Congressional leaders begged President Obama to stay on for several months, he reluctantly agreed, saying: ‘Well, I do have sixty or seventy executive orders drawn up and ready to go, so perhaps I could bring the country a little closer to the future we envision. We’re all in this together.’”
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