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16916 novembre 2017 – C’est un très-gros temps crisique depuis quelques jours, avec la revigoration de plusieurs foyers qui n’ont jamais cessé de gronder. Qu’on en juge, comme on dirait “pour mémoire” : les peu ordinaires développements de la situation dans le royaume de la maison des Saoud, débouchant aussi bien sur des promesses de réforme ou de déstructuration internes que des perspectives de guerre avec l’Iran. Mais l’Iran, justement, secoue la région avec les prolongements discrets sinon secrets de la visite de Poutine à Téhéran, au niveau de la sécurité pour les deux pays. Par ailleurs, on sait que Ryad n’est pas indifférent à un rapprochement avec la Russie et continue à jouer avec son “pourquoi pas ?”.
Il y a aussi un sommet en préparation entre Trump et Poutine en marge de la réunion de l’APEP au Vietnam, le premier voulant l’aide du second pour avoir le scalp élégant de Kim-le-Nord-Coréen. Le sénateur russe Klintsevitch, de la commission de défense de la Fédération, remarque en pensant à la Syrie que ce sommet se tiendrait alors que « l’époque qu’on traverse est semblable à celle de Yalta il y a 70 ans ». Cela dit pour la chronique, on se demandera pour la bonne forme ce qu’on peut faire d’un Trump alors que plusieurs sources nous annoncent sa mise en accusation prochaine pour une destitution assurée. Mais au profit de qui, alors que le parti démocrate se déchire, où la poor-Donna est accusée d’être un agent russe pour avoir mis en cause la Grande-Prêtresse Hillary ?
(Encore ne vous parlerais-je pas des crises LGTBQ, moi-même absolument stupéfait par la violence des diatribes d’extrême-démonisation qui se relaient, de “Hollywood-la-folle” à Paris-sur-Seine, pour mettre en accusation des siècles et des siècles insensées d’asservissement épouvantable. Je ne parle ni de la justesse des causes, ni de leurs fondements ni même de leurs vertus évidentes à l’œil nu… Je parle de la violence extraordinaire des procureures, comme autant de Sainte-Just.)
Il s’agissait de quelques échantillons, et bien entendu et là aussi, comme autant de crises qui semblent ne jamais devoir finir, ni ne jamais devoir nous présenter leur vraie nature… En vérité, toutes ces “crises” qui méritent les guillemets d’une communication omniprésente dépendent d’une seule logique qui les dépasse ; elles ne représentent, malgré l’énormité de certaines, qu’un aspect de la gigantesque-Grande Crise d’Effondrement du Système aux multiples facettes.
C’est pour ces raisons...
que ces crises ne sont que représentations, parfois même des simulacres lorsqu’on leur accorde une importance de rupture globale ;
que ces crises ne sont que du second degré crisique ;
qu’aucune de ces crises ne domine toutes les autres et ne polarise l’essentiel de l’attention et de l’énergie comme il serait normal que cela se produise dans des relations internationales...
Le “tourbillon crisique”, forme maîtresse et informe de contraction du Temps et des crises, (*) implique un “désordre crisique” qui interdit très logiquement, par inversion de facto, une “mise en ordre crisique” autour d’une seule crise qui s’imposerait comme fondamentale et dont une issue ou l’autre serait inévitable. Nous ne distinguons pas encore la véritable et formidable nature de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES) mais nous nous en approchons à grands pas, écartant tous les simulacres...
(*) … Je vais me dépêcher, je ne cesse de me le promettre, de terminer le Glossaire.dde sur ce sujet.