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140812 novembre 2016 – Je ne vous cacherai pzs que mon humeur est de type-Washington D.C., absolument anarchique, complètement démantibulée et désarticulée, baladée dans tous les sentiments... Pour une humeur, n’est-ce pas, quel drôle de destin ! Je veux dire par là, par ce saisissant raccourci, que cette humeur ne peut être autre qu’à l’image du spectacle que j’observe et interprète, à Washington D.C. et autour de Washington D.C., aux USA même, et puis autour des USA, dans le bloc-BAO, et puis ailleurs encore, devant l’événement en cours à Washington D.C. dont il serait bon de se souvenir qu’il est le centre du principal outil et du principal moteur du Système.
Car ce qui est en jeu, autour de Trump et de sa victoire acclamée comme historique et contestée comme absolument illégitime, c’est la validité et la solidité, la légitimité et l’autorité, l’efficacité et la puissance du “centre-du-centre”, c’est-à-dire du point central de direction et de représentation symbolique du “centre du principal outil et du principal moteur du Système”. Est-ce que tous ceux qui se bagarrent, qui s’affrontent, qui pétitionnent, qui échangent de furieuses fureurs, est-ce que tous ceux qui donnent des leçons, qui exigent, qui conseillent avec des pressions significatives, est-ce que tous ceux-là et tant d'autres s’aperçoivent qu’ils sont en train de transformer le “centre-du-centre” en punching-ball ?
Par exemple, tout le monde parle de “révolution de couleur” et de Soros, et par conséquent de regime change. ; à juste titre bien sûr, car on peut toujours compter sur lui (Soros)... Mais réalisent-ils que ce jeu-là, qui aboutit en vérité à la déstabilisation du pays visé ou de l’autorité concernée, n’a de sens que s’il se fait au profit de l’agitateur principal, qui est “le centre-du-centre”, Washington soi-même ; alors qu’ils sont en train de tenter de menacer la structure de “Washington soi-même” à grand coup de “révolution de couleur”. Certes, me répondra-t-on, mais Soros hein, vous l’avez dit vous-même, c’est le diable hein, et personne ne sait ce que le diable a derrière les cornes... On n’aura pas tort !
Certes, humeur “anarchique et désarticulée”, parce que d’un côté tout cela est complètement effrayant vous comprenez, car c’est toute la structure des USA qui tient toute la structure du monde qui est en jeu ; parce que, d’un autre côté, eh bien tant mieux au bout du compte si c’est la meilleure voie à suivre vers mon Delenda Est Systema ! Il y a quelque chose, un colossal “quelque chose” d’effrayant et d’exaltant à la fois, à voir avancer cette entreprise d’autodestruction...
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