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2389Il est vrai qu’il nous est difficile de dissimuler une certaine impatience amère, ou une certaine amertume impatiente comme vous voulez, alors que la dernière partie de notre campagne commence. La dernière décade du mois d’août est un temps de retour, où l’explication de l’absence des vacances n’est plus de mise. Nous nous demandons bien entendu si ces dix derniers jours suffiront à rattraper le temps perdu pendant les quarante jours qui ont précédé, qui nous place bien en-deça du rythme nécessaire pour atteindre le but que nous nous étions fixé. (Ah oui, nous parlons des donations, nous parlons d’argent, nous sommes obligés d'en parler encore, malheureusement.)
Bien sûr, on pourrait s’en tenir à la comptabilité et simplement relever la valeur comptable des résultats obtenus, d’une façon rationnelle, — optimiste, pessimiste, etc.. Mais, vous en êtes-vous aperçus, amis lecteurs? — il y a plus que de la comptabilité dans ces chiffres. Sans aucun doute, lorsque nous nommons nos donateurs effectifs “happy fews”, il y a de la chaleur, de l’affection dans cette expression. Leurs dons sont autant un soutien intellectuel et moral que le nécessaire soutien matériel. C’est un lien qui est établi entre eux et nous. A eux va notre reconnaissance. Cela dit et dit avec la plus grande fermeté du monde, il faut répéter qu’ils sont “peu”, les “happy fews”.
Et les autres? Nous n’allons pas les condamner, les apostasier. Cela n’aurait aucun sens et nous ferait succomber vilainement à l’amertume et à l’impatience mentionnées ci-dessus, — qui existent, certes, mais qui ne doivent pas, qui ne peuvent pas nous submerger. Néanmoins, quelques admonestations et vitupérations…
Et les autres ? Nous les attendons toujours.
Qu’imaginent-ils? Que nous en appelons à nos lecteurs pour les goberger, pour les rouler dans la farine? Si c’était notre ambition, nous serions plutôt dans le commerce des myriades de “spams” pornos que nous tuons méthodiquement, chaque jour, dans notre courrier vers le Forum… A quoi faut-il faire appel? A votre sens de la responsabilité? A votre bon sens, à votre sens de la logique? A la logique de vos engagements? Il faut, entendez-vous, il faut que nous vivions. Jusqu’ici, dedefensa.org est notre danseuse (nous reviendrons sur cette idée, sous très peu), elle nous coûte de l’argent. Vous êtes si nombreux à l’apprécier, en même temps à apprécier et à partager la bataille que nous menons. Et vous voilà, hésitants, soupçonneux, oublieux…
Et si vous songiez, dans notre cas bien précis qui est un cas parfaitement exemplaire, à vous montrer conséquent avec les réflexions élevées que vous appréciez ou que vous nous livrez? N’appréciez-vous pas à sa juste valeur une occasion où, pour une fois, l’argent a une autre valeur que l’intérêt stupide et cupide dont tous les imbéciles et crapules du monde entier qui nous conduisent vers l’enfer font leur vertu en nous promettant la nôtre pour le paradis des boursicoteurs de Wall Street? Ne sentez-vous pas, par intuition partagée, que c’est une bataille suprême que nous menons (notre Armageddon, diraient nos intégristes civilisés) et qu’il n’est plus temps pour l’hésitation et pour la légèreté oublieuse?
Nous sommes à bout d’argument parce que nous sommes au terme de cette campagne de donation et qu’à ce terme, il y a l’évidence plutôt que l’argument... Si vous n’êtes pas sensibles à l’évidence,— dommage, lost illusions…
Ah oui, — puisqu’il faut le redire et le redire, — “A vous la main”.
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