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826Nous avons déjà enregistré l’aveu du Pentagone (voir le 29 juillet 2013). On devra y ajouter désormais celui de John Kerry, le secrétaire d’État.
Cela se passait le 13 août 2013, à l’ambassade des USA à Brasilia. Le secrétaire d’État, effectuait une tournée difficile en Amérique du Sud, aux bons soins de Snowden & Cie (voir le 13 août 2013). Il prononça un petit discours sympathique, chaleureux et sans façons au personnel de l’ambassade. C’est ainsi que l’on entendit John Kerry, qui avait dû opérer un rétropédalage foudroyant la semaine précédente après que l’internet ait diffusé dans le monde entier son commentaire fameux fait au Pakistan selon lequel les chars de l’armée égyptienne avaient “restauré la démocratie” en Égypte, prendre un ton plaintif pour leur parler de cette “petite chose nommée internet” qui rend si difficile l’art de gouverner...
«I’m a student of history, and I love to go back and read a particularly great book like Kissinger’s book about diplomacy where you think about the 18th, 19th centuries and the balance of power and how difficult it was for countries to advance their interests and years and years of wars. And we sometimes say to ourselves, boy, aren’t we lucky. Well, folks, ever since the end of the Cold War, forces have been unleashed that were tamped down for centuries by dictators, and that was complicated further by this little thing called the internet and the ability of people everywhere to communicate instantaneously and to have more information coming at them in one day than most people can process in months or a year.
»It makes it much harder to govern, makes it much harder to organize people, much harder to find the common interest, and that is complicated by a rise of sectarianism and religious extremism that is prepared to employ violent means to impose on other people a way of thinking and a way of living that is completely contrary to everything the United States of America has ever stood for. So we need to keep in mind what our goals are and how complicated this world is that we’re operating in...»
Antiwar.com a utilisé cette citation pour la promotion de sa campagne de levée de fond. Nous le jurons, nous avions déjà repéré cette déclaration et la gardions en réserve pour le message que nous adressons aujourd’hui à nos lecteurs, simplement parce que cette déclaration de Kerry était un hommage rendu à la puissance de la “petite chose”... C’est donc un membre de la famille de “cette petite chose nommée internet” qui s’adresse à vous. “Petite chose”, internet, et nous aussi, pas moins à notre mesure. Nous ne sommes donc pas inutiles et nous méritons bien qu’on nous permette de l’être encore moins, – on sait comment...
Il est vrai que les premiers jours du mois ont été exceptionnels, et jamais, bien sûr, nous n’avons commencé la dernière partie de notre campagne de donation, à partir du “19 courant”, avec un tel pactole (€1.415). Sans doute cela a-t-il donné à tous un sentiment de sécurité, peut-être même une certaine euphorie. Il n’empêche, nous n’avons pas encore atteint les premières zones rassurantes de notre contrat, et nous demandons à nos lecteurs de poursuivre l’effort pour maintenir leur soutien.
Mis en ligne le 26 août 2013 à 05H17