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495Parmi les échos recueillis dans le New York Post du
«That same Sunday [1st October] night, [CBS’ Mike Wallace] will appear on his regular ‘60 Minutes’ interviewing Bob Woodward about his new book ‘State of Denial.’ One thing the book will tell us is that former Secretary of State and National Security Adviser Henry Kissinger is a regular visitor to President Bush. The president likes to receive visits from Nixon's former and most famous aide, and he urges Dr. Kissinger to call him anytime he is in Washington.
»This will come as a surprise to the many who think the president doesn't listen to anybody.»
Pour nous, ce qui, plutôt, “est une surprise”, c’est d’apprendre qu’effectivement le brillant géopoliticien admiré de la terre entière est le conseiller régulier et écouté du président qui ordonne la politique la plus vastement stupide et destructrice qu’une puissance ait jamais mise en œuvre. Ce qui, pour nous, “est une surprise”, c’est de constater que Kissinger est toujours cité comme une référence en fait de realpolitik intelligente et efficace, alors que ses conseils et avis éclairés semblent renforcer GW Bush dans cette même politique.
Ce qui n’est pas, pour nous, une surprise, c’est la façon dont le fait même de la réputation usurpée s’impose comme la caractéristique la plus évidente du système bureaucratique et virtualiste où nous évoluons. Il semble que le plus grand succès de la realpolitik de Henry Kissinger ait été l’entretien permanent et réussi de cette réputation.
Mis en ligne le 29 septembre 2006 à 06H09