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616Les Américains lâcheront-ils ou ne lâcheront-ils pas sur la question de la crise climatique? C’est le principal enjeu du G8. Les informations contradictoires se suivent et, comme de juste, se contredisent. Cela fait partie des manœuvres d’influence, de RP et des pressions politiques habituelles.
Les contradictions se trouvent même dans un même journal, comme le Guardian d’aujourd’hui, qui présente successivement un article nous disant: “US close to climate change concessions” et un autre, disant, quasiment au contraire: “Bush says: I put US interests first”.
Des informations plus substantielles sont données par The Independent, qui rend un son négatif en citant le chancelier de l’échiquier Gordon Brown. (Le même son négatif apparaît dans un article du News Scotsman.) The independent:
« Climate change will be an “issue” with the Americans at the G8 summit, Chancellor Gordon Brown said today.
» His comments came after US President George Bush made clear he was not ready to sign up to any legally-binding limit on greenhouse gas emissions. Mr Bush told an interview for ITV1 that Prime Minister Tony Blair should not expect any special favours on the environment or Africa because of his staunch support over the war in Iraq.
» Asked today about whether the US would support debt relief, Mr Brown said: “The issue with George Bush and the Americans is mainly that of climate change.” »
La bataille de la crise climatique va être encore très rude, avant l’ouverture du sommet et au sommet lui-même. Les Américains sont contre les mesures proposées par les Américains. D’autre part ils ne veulent pas donner l’impression de céder, ce qui réduirait leur statut politique. Au contraire, s’isoler sur cette question dans une occasion si importante porterait un coup dévastateur de plus à la réputation des USA dans le monde, et renforcerait son isolement. C’est pour eux que le choix est le plus difficile.
Mis en ligne le 4 juillet 2005 à 16H34