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440Qui se rappelle de l’ère Brejnev se rappelle d’une période de stagnation, de paralysie, d’un double langage par des automates étrangers à la gêne, de slogans aussi magnifiques que vides et débités mécaniquement, d’une corruption extraordinaire, etc. … Cela ne vous rappelle rien ?
Une image qui fait de plus en plus adepte pour caractériser GW Bush et son “régime” (?), c’est Brejnev. Effectivement l’image lui va mieux que celle d’un Hitler ou d’un Staline. GW est un dictateur raté, une caricature de dictateur, sans la capacité d’action ni la capacité d’entraînement. Trois jours après Anatol Lieven, Sidney Blumenthal fait à son tour appel à l’analogie soviétique pour caractériser le GW Bush du discours de l’état de l’Union : « Rejecting criticism and mouthing meaningless bromides, Bush gave a speech so stagnant it would have made the Politburo proud. (…),
» Bush has entered his Brezhnev era of stagnation. Everything — from the latest five-year plan to the grandiose promise of world transformation — was repetitive and abstracted from grinding realities. His attempt to use the first year of his second term for permanent revolution at home, following Rove's script, has failed. Social Security privatization is now whittled down to a commission, the sort of gambit employed when a leader lacks support. But diminished prospects did not dim his extravagant rhetoric. »
Mis en ligne le 03 février 2006 à 08H25