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588L’opposition japonaise (le parti libéral), qui va affronter en octobre les élections anticipées provoquées par le Premier ministre, a annoncé qu’en cas de victoire elle déciderait le retrait des forces japonaises d’Irak. Même si le parti libéral ne semble pas pour l’instant en position de l’emporter, cette annonce a eu comme effet de relancer (y compris au sein de la majorité sortante) la question de la participation du Japon à la “coalition”.
Avec le nouveau leader bulgare entré en fonction hier, le socialiste Sergueï Stanichev, aucune chance pour que le contingent bulgare reste après le 31 décembre. La semaine dernière, cent soldats italiens ont été retirés d’Irak, “pour des raisons techniques” dit suavement le gouvernement Berlusconi. Nul ne doute que ce soit le début du “désengagement à l’italienne” (le faire sans le dire) qui accélérera en septembre.
La “coalition” comptait à l’origine 37 pays, selon la comptabilité pompeuse et surréaliste du département d’État. Cette même comptabilité nous ramène “autour d’une vingtaine” aujourd’hui. D’autres départs se préparent (Portugal, Pays-Bas, Pologne, etc). Tout cela se fait dans l’indifférence et le fatalisme, et discrètement pour éviter les pertes de dernière minute. (En général, les résistants irakiens laissent faire.) Washington n’essaie même plus de freiner le mouvement. L’aventure irakienne de Washington est, dans ce domaine également, égale à elle-même.
Mis en ligne le 17 août 2005 à 11H50