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529Le 19 juillet, sur France 2, on a eu droit avec le très souriant, l’extrêmement souriant, Stéphane Bern à la grande, l’immense, la géniale Christine de Suède parangon de la féministe avant l’heure qui, à la fin de sa vie, écrit à un honorable cardinal romain qui fut son amant : « Je suis ton esclave ».
Quelques jour avant Arte nous donne un film sur la vie de Ray Charles, grand musicien, grand chanteur, mais aveugle et se droguant à mort pendant toute une partie de sa vie. Le film nous montre sa mère comme celle par qui il a surmonté la perte de la vue quand il était enfant et plus tard celle par qui, à force d’admonestation mais aussi d’amour, de force communiquée, il est sauvé. Dans le film d’Arte, sa mère a le visage d’un Christ sévère ; d’elle émane une force qui semble neutre mais qui est véritablement cosmique dans le sens où toute pleurnicherie, toute souffrance devant la souffrance d’autrui est un mensonge et une maladie. Cette force là est infiniment supérieure au principe masculin incarné par l’homme et en même temps, il faut le souligner encore, beaucoup moins sensible, tout le contraire de ce que qu’on dit généralement de la femme, être sensiblard, éploré, pleurnicheur, etc. Ce film est féministe dans le meilleur sens du terme, il montre que tout grand homme est issue d’une mère elle-même très grande et peut-être plus grande encore.
Egalement, mais de façon inversée, Christine, fille du grand Gustave Adolphe, sorte de Napoléon suédois mort au champ d’honneur, ne peut évidemment pas devenir une femme au sens habituel car on ne nait pas femme on le devient, dit le canard enchainé, si… on a été éduquée comme telle, or elle est éduquée comme un garçon, « à la dure », cultivée presque de force, parlant 6 ou 7 langues étrangères, philosophe et… baiseuse! Car, en effet, quand on développe de grandes connaissances (pas celles qu’on apporte au peuple mais à l’élite), le besoin de pénétrer (d’enculer) tout le monde, de faire de ceux qui vous entoure vos esclaves, croit en proportion. Donc Christine baisera « tout ce qui bouge », formule chère à celles qui présentent l’homme comme un obsédé sexuel, sera « à voile et à vapeur » comme tout être qui cherche une voie dans la sexualité, mais sera aussi celle qui cherche le Père, Père qu’elle trouve en la personne du pape et donc logiquement, délaissera le borné protestantisme nordique, glacé et rigoriste pour se convertir à la foi du Père, au catholicisme. Dans ce milieu d’hommes qui portent des robes comme les femmes, et de magnifiques, sorte de burquas travaillées par de petites mains, elle trouve sous celles-ci le bâton de commandement signe d’un magnifique phallus qui l’a fait se mettre à genoux. C’est à ne pas en douter la « présence réelle ». « Manger Son corps », « boire Son sang » n’est-ce pas le devoir de tout vrai chrétien? Commence alors un rétropédalage vers la Féminité, cette féminité que son éducation lui a ôtée et qui, évidemment se traduira par la soumission à la Loi et le constat qu’être une femme qui aime c’est être une femme qui se soumet. Ce que raconte notre bonne vieille bible (pour ceux qui ne la pratiquent pas, c’est écrit au chapitre III, v.16) : « Ton élan sera vers ton mari et lui il te dominera ».
Voilà ! Tout ça crève les yeux et personne ne voit rien, pas un commentaire, pas un mot, pas un rapprochement qu’un bon observateur aurait dû faire s’il faisait son métier. Non, rien, platitude et aveuglement habituels sur les grandes perspectives du principe Féminin et du principe Masculin, qui chacun dans sa force et sa vérité, contribue à l’équilibre de l’humain quand il sait qu’il doit se dépasser s’il veut véritablement être humain. Non, raconter des histoires de pédés et de gouines est plus intéressant, Stéphane en sait sans doute quelque chose. Un peu de femen par ci, une peu de sodomie institutionnelle par là, et vive la France et la Poire blette qui préside à ses destinées. Ce fruit vermoulu de l’Ena qui a voulu marier l’immariable, le lait et l’acide, le feu et l’eau pour le plus grand profit de la Bêtise Universelle dont le Maitre du monde a besoin pour tuer l’humain.
Marc Gébelin