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307817 juillet 2013 – Depuis désormais un nombre respectable d’années, nous avons tenu nous lecteurs épisodiquement informés des spasmes, convulsions et autres agitations quasi-épileptiques qui caractérisent l’évolution de la structure de La grâce de l’Histoire. Ils savent approximativement, nos lecteurs, que le volume unique de l’origine a été scindé (d’abord en deux “Livres”, ou deux “Tomes”, puis, on va le voir, en trois “Livres” ou “Tomes”) ; ils savent par conséquent que le projet raisonnable s’est transformé en un monstre qui apparut d'abord absolument incontrôlable, – et ils seront confirmés dans le constat qu’il fallut un certain temps avant de parvenir à en reprendre le contrôle. Nous l’écrivions déjà le 15 février 2013, dans un style dissimulant assez mal notre angoisse (passage où est cité un autre texte du 14 janvier 2012)...
«Ceux qui sont intéressés par la parution régulière de La grâce de l’Histoire, ceux-là ont droit à l'expression de notre gêne extrême et à la demande de nous excuser qui va avec, devant l’irrégularité de cette parution soi-disant “régulière“. Peut-être imaginent-ils des causes épouvantables, et nous serions les premiers à les comprendre ; qu’ils n’en fassent rien pour autant ; il n’y a que la marche parfois épuisée d’un pauvre sapiens qui s’est fixé, pour son travail, des ambitions qui, parfois, lui semblent bien excessives.
»Nous l’avons déjà écrit : La grâce est un monstre qui ne cesse de prendre des aises, de se développer, de s’affirmer, de contraindre l’auteur à des aménagements inattendus et à des ajouts fort imprévus. Le texte du 14 janvier 2012 le disait explicitement, directement de la plume de l’auteur, sans même la précaution salvatrice de la première personne du pluriel :
»“L’enfant est devenu un monstre, disais-je… C’est-à-dire qu’il est né adulte, considérable, immensément ambitieux, sorte de Pantagruel à qui l’on n’a plus rien à apprendre dès qu’il paraît mais qui, au contraire, prétend vous prendre la main et vous emporter sur des chemins connus de lui seul, là où vous n’auriez jamais imaginé aller…”»
Aujourd’hui, disons depuis quelques semaines, il semblerait que les choses s’éclaircissent et que l’on puisse envisager de donner des nouvelles, voire des informations assez sérieuses pour espérer qu’elles soient confirmées par les faits. Avec ce premier texte, une nouvelle série informative intitulée “La grâce... Carnet de bord” prétend transcrire dans la réalité d’une communication suivie cet espoir soudain apparu. Il s’agit de vous tenir régulièrement informés de la marche vers l’accomplissement du monstre nommé La grâce de l’Histoire. Pour preuve de notre bonne foi, de notre allant, de notre espoir dans l’avenir, ce premier “Carnet de bord” de La grâce paraît quasiment en même temps, à deux-trois jours près, dans tous les cas d’ici la fin de la semaine, de la mise en ligne de la Troisième Partie du second Tome du projet.... Voici donc quelques nouvelles concernant la difficile gestation de La grâce de l’Histoire
Le travail est entamé, les délais sont fixés dans leurs grandes lignes. Le premier Tome de La grâce de l’Histoire devrait évoluer vers sa conclusion finale, c’est-à-dire une publication sous forme de livre de type classique, formule Gutenberg modernisé mais néanmoins avec usage de papier, dans le courant de cet automne 2013. La relecture définitive est entamée, avec ce volume qui comprendra toutes les parties mises en lignes, affectés à ce qui est devenu la “Première Partie” de l’ouvrage ... Soit, successivement (référence de la présentation et, entre parenthèses, le texte lui-même) : • l’introduction, présentée le 18 décembre 2009 (texte en ligne, le 18 décembre 2009) ; • la première partie, présentée le 25 janvier 2010 (texte en ligne, le 26 janvier 2010) ; • la deuxième partie, présentée le 3 avril 2010 (texte en ligne le 3 avril 2010) ; • la troisième partie, le 16 mai 2010 (texte en ligne, le 16 mai 2010) ; • la quatrième partie, le 26 juillet 2010 (texte den ligne le 26 juillet 2010) ; • la cinquième et dernière partie, le 2 décembre 2010 (texte en ligne le 2 décembre 2010).
Ces textes ont été relus et assez largement modifiés, – bien, bien au-delà de quelques questions de styles, de détails, etc. Néanmoins, leurs structures et leurs fondements n’ont pas été modifiés, après qu’ils aient été confrontés à l’épreuve du temps. Simplement, – mais certes, décisivement, – ce qui était l’essentiel du livre est devenu une première partie (tome I), qui constitue (naturellement et logiquement) la moins ambitieuse par rapport à ce qui suit, reflétant ainsi l’évolution de la réflexion générale de l’auteur, mais qui reste néanmoins essentielle pour accéder à ce qui suit. Deux textes supplémentaires devraient être rajoutés : une seconde préface, qui expose l’extension prise par le projet à mesure de sa rédaction (voir ci-après), et une conclusion, dont il nous semble qu’elle devrait surtout servir à définir le rôle de l’historien, ou de celui (l’auteur) qui joue le rôle de l’historien, dans ce contexte de l’aventure de La grâce de l’Histoire. Bien entendu, notre “Carnet de bord” vous tiendra informés de l’avancement du projet de publication.
Nous avions déjà annoncé que le projet initial était désormais divisé en deux tomes (voir le 14 janvier 2012). Entretemps le monstre a encore progressé, décidément tentaculaire. Désormais, il s’agit de trois tomes, avec le second en cours de mise en ligne, pratiquement rédigé ou conçu dans son entièreté, qui constitue une approche beaucoup plus large de la métahistoire avec l’accent très fermement mis sur la métaphysique de l’Histoire, toujours autour de l’événement central du “déchaînement de la Matière”. On le sait, cet “événement”, selon notre entendement, est le pivot à la fois historique et métaphysique de notre conception de notre civilisation devenue contre-civilisation et aboutissant à la crise d’effondrement du Système.
Nous ne le dissimulons pas : ce travail-là, que nous jugions important à ses débuts est devenu gigantesque, terrible et, parfois, effrayant à concevoir et à envisager jusqu’à son terme. C’est à la fois une tâche sublime et un fardeau absolument écrasant. Il vous rend exalté jusqu’à bondir vers les cieux, et angoissé jusqu’à vous tordre et souhaiter presque se rentrer en soi-même. Nous ne parlons pas ici de la qualité, de la valeur, de la justesse, de la profondeur haute du travail, qui seront jugées diversement par les lecteurs, du pire au meilleur, et qui ne dépendent pas de l’auteur finalement (il faudra s’expliquer de cette remarque apparemment énigmatique, ce qui sera le sujet d’une des parties du troisième tome) ; nous parlons du destin de l’auteur confronté à cette tâche nécessaire, dont il est impossible se détacher, dont on est le prisonnier à la fois enlevé par l’exaltation et dévoré par l’angoisse ...