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5784• Le Caire a averti Tel-Aviv du “très gros coup” qui se préparait, une fois, une fois encore, une fois toujours, sans provoquer qu’un haussement d’épaules un peu excédé. • Comment voulez-vous que des types qui ont fait les pyramides y comprennent quelque chose ?
Quelques précisions nous sont encore données de la part des Égyptiens, semble-t-il en fil direct quoique dissimulé des services de renseignement et du ministère du même domaine. Les Égyptiens insistent... Notre avis est qu’ils ne sont pas très contents de l’accueil fait à leurs informations qui s’avérèrent justes, et au commerce méprisant qu’on en fait en les mentionnant après coup comme des rêveries de singes (primates évolués) déguisés en zoulous ; pour la “race des seigneurs”, évidemment, faire la connerie du siècle parce qu’on n’a pas tenu compte de l’avis des zoulous, cela la fiche assez mal... ‘Black Lives Matter’ ne signifie nullement ‘Zoulous Lives Matter’, qu’on se le dise.
Cette fois-ci, c’est une déclaration d’un anonyme (il faut bien défendre la boutique) des SR égyptiens, acceptant de donner une interview à AP, assortie de détails, – croustillants ou attristants c’est selon. Le tout est repris par ‘The Times of Israel’ (retransmis par une courroie de transmission allant de ‘noticiasholistica.com.ar’ à ‘euro-synergies.hautefort.com’ pour la trad) et contribue à faire s’attendre à des jours heureux pour ‘Bibi’ et à sa bande quand la bise d’après le feu de Gaza sera venue avec le temps du règlement des comptes. Tout cela pour suggérer que l’unité nationale du gouvernement ne survivra pas un jour à la grande victoire attendue de l’inéluctable écrasement du Hamas sous autant de tonnage de bombes que Dresde-février 45 et Tokyo-mars 45 réunis.
A la base, selon l'humble avis de notre capitaine, on trouve toujours la même chose que l’on trouvait déjà en 2006, que l'on nomme du titre de cette page : « La malédiction de la bannière étoilée », sous la forme d’une confiance aveugle et aveuglée faite au technologisme. L’accumulation des erreurs et des catastrophes enfantées par ce choix diabolique et satanique semble renforcer tous ces gens dans leur inextinguible soif d’erreurs et de catastrophes, à mesure qu’erreurs et catastrophes se succèdent en rangs serrés et pressés.
Note de PhG-Bis : « Encore et toujours l’américanisation de ‘Tsahal’ devenu en 1975-1980 Israel Defense Force (IDF), si évidente en 2006, avec toutes les gâteries qui vont avec, et notamment la psychologie de l’américanisme maintes et maintes fois expliquée, mère biologique, culturelle, sociétale, transgenrée et tout ce que vous voulez de l’hubris moderniste-technologiste, maintes et maintes fois présentées, ici par exemple : “Outre le trait de l’inculpabilité qui est le sentiment de l’absence à terme et décisivement de culpabilité de l’américanisme quelle que soit son action, il y a également le caractère de l’indéfectibilité, complément du précédent, qui est la certitude de ne pouvoir être battu dans tout ce qui figure conflit et affrontement.” »
On est autorisé par la Faculté Psychiatrique à croire alors qu’il est inutile d’aller plus avant dans l’exploration de la catastrophe ; il suffit d’attendre la suite de celle qui est en cours, et s’ils arrivent à en sortir, d’attendre la suivante qui devrait enchaîner...
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Les questions de plus en plus nombreuses concernant l'incapacité des services de renseignement israéliens à anticiper et à se préparer à une attaque surprise du Hamas ont été aggravées lundi lorsqu'un responsable des services de renseignement égyptiens a déclaré que Jérusalem avait ignoré les avertissements répétés selon lesquels le groupe basé à Gaza préparait "quelque chose d'important", y compris, apparemment, une action directe. Le ministre des renseignements du Caire avait prévenu le premier ministre israélien.
Le responsable égyptien a déclaré que l'Égypte, qui joue souvent le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas, avait parlé à plusieurs reprises aux Israéliens de "quelque chose d'important" et a ajouté que les responsables israéliens se concentraient sur la Cisjordanie et minimisaient la menace de Gaza. Le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu est composé de partisans des colons de Cisjordanie qui ont exigé des mesures de sécurité face à la montée de la violence au cours des 18 derniers mois.
"Nous les avons prévenus qu'une explosion de la situation allait se produire, très bientôt, et qu'elle serait de grande ampleur. Mais ils ont sous-estimé ces avertissements", a déclaré à l'Associated Press le fonctionnaire, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat parce qu'il n'était pas autorisé à discuter avec les médias du contenu des conversations sensibles des services de renseignement, ajoute le Times of Israel.
Dans l'un de ces avertissements, le ministre égyptien du renseignement, le général Abbas Kamel, a personnellement appelé Netanyahou dix jours seulement avant l'attaque massive, déclarant que les habitants de Gaza étaient susceptibles de faire "quelque chose d'inhabituel, une opération terrible", selon le site d'information Ynet.
Des responsables égyptiens anonymes ont déclaré au site qu'ils avaient été choqués par l'indifférence de M. Netanyahou à l'égard de la nouvelle et que le Premier ministre lui avait dit que l'armée était "immergée" dans les problèmes de la Cisjordanie.
Le bureau du Premier ministre a démenti ces informations dans une déclaration lundi. Cependant, Israël ne s'est pas contenté d'ignorer les avertissements clairs de ses alliés.
Pour les Palestiniens de Gaza, les yeux d'Israël ne sont jamais très loin. Des drones de surveillance bourdonnent constamment dans le ciel. La frontière, hautement sécurisée, est jalonnée de caméras de sécurité et de soldats en faction. Les agences de renseignement utilisent des sources et des capacités cybernétiques pour extraire des informations.
Mais les yeux d'Israël semblent avoir été fermés lors de la préparation de l'attaque surprise du Hamas.
"Il s'agit d'un échec cuisant", a déclaré Yaakov Amidror, ancien conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre Benjamin Netanyahu. "Cette opération prouve en fait que les capacités [de renseignement] à Gaza n'étaient pas bonnes". M. Amidror n'a pas voulu donner d'explication à cet échec et a déclaré qu'il faudrait en tirer les leçons une fois que la poussière sera retombée.
Amir Avivi, un général israélien à la retraite, a déclaré qu'en l'absence d'un point d'appui à l'intérieur de Gaza, les services de sécurité israéliens en sont venus à s'appuyer de plus en plus sur des moyens technologiques pour recueillir des renseignements. Selon lui, les groupes de Gaza ont trouvé des moyens d'échapper à cette collecte de renseignements technologiques, ce qui donne à Israël une image incomplète de leurs intentions.
"L'autre partie a appris à faire face à notre domination technologique et a cessé d'utiliser des technologies susceptibles de l'exposer", a déclaré M. Avivi, qui a servi d'intermédiaire pour la transmission de renseignements sous l'autorité d'un ancien chef d'état-major de l'armée. M. Avivi est président et fondateur du Forum israélien de sécurité et de défense, un groupe d'anciens commandants militaires partisans d'une ligne dure.
"Ils sont revenus à l'âge de pierre", a-t-il déclaré, expliquant qu'ils n'utilisaient ni téléphone ni ordinateur et qu'ils menaient leurs affaires sensibles dans des pièces spécialement protégées contre l'espionnage technologique.
Mais M. Avivi a déclaré que l'échec allait au-delà de la simple collecte de renseignements et que les services de sécurité israéliens n'avaient pas réussi à se faire une idée précise des renseignements qu'ils recevaient, sur la base de ce qu'il a qualifié d'idée fausse sur les intentions du Hamas.
"En pratique, des centaines, voire des milliers d'hommes du Hamas se préparaient depuis des mois à une attaque surprise, sans que cela n'ait filtré", a écrit Amos Harel, commentateur des questions de défense, dans le quotidien Haaretz. "Les résultats sont catastrophiques".
Israël a également été troublé et déchiré par le projet de réforme judiciaire de M. Netanyahou. M. Netanyahou a reçu des avertissements répétés de ses chefs de la défense, ainsi que de plusieurs anciens dirigeants des agences de renseignement du pays, selon lesquels ce plan de division sapait la cohésion des services de sécurité du pays.
Martin Indyk, envoyé spécial pour les négociations israélo-palestiniennes sous l'administration Obama, a déclaré que les divisions internes concernant les changements juridiques étaient un facteur aggravant qui avait contribué à prendre les Israéliens par surprise.
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