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351Le problème de GW est qu’il ne parvient pas à faire prendre ses propres lubies pour du comptant. L’échec à l’égard de l’Iran est patent. Depuis un an que Washington et son habituelle machine de communication sont en marche pour peindre l’Iran en diable de première classe, la perception des citoyens US n’a pas varié, elle a même reculé de 2% par rapport à 2006 (27% des personnes interrogées considérant l’Iran comme “the greatest danger” pour les USA en février 2006, contre 25% en février 2007).
Selon le site MyDD.com du 15 février :
«President Bush and his administration have expended a great deal of effort in recent days and weeks trying to sell the case for war with Iran, whether explicitly or implicitly. But by and large their case is falling on deaf ears among the American public, as evidenced by new numbers from The Pew Research Center.
»“In recent weeks, the Bush administration also has highlighted the increasing threat posed by Iran, both because of its nuclear program and its reported support for anti-U.S. insurgents in Iraq. But public perceptions of the Iranian threat have not increased over the past year. Currently, a quarter of Americans volunteer Iran as the country representing the ‘greatest danger’ to the U.S., the highest percentage naming any single country. In February 2006, a comparable number (27%) cited Iran as the greatest threat to the U.S. And the public is split evenly over whether it is more important for the U.S. to take a firm stand against Iranian actions or to try to avoid a military conflict with Iran (43% each).”»
Si l’on en juge de façon rationnelle, selon les calculs politiques habituels, il apparaît clairement qu’une attaque contre l’Iran n’est pas désirée par les Américains. L’attitude avant l’attaque contre l’Irak, en 2002-2003, était radicalement différente puisque plus de la majorité des Américains soutenaient cette attaque. C’est un problème sérieux pour l’équipe GW, dans le cas d’un plan d’attaque de l’Iran. Certes, il y aurait un regroupement patriotique au moment de l’attaque mais il céderait aux premières difficultés ou en cas d’absence de résultats, beaucoup plus vite que dans le cas irakien.
Mis en ligne le 17 février 2007 à 11H35