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984On a déjà noté, à propos de déclarations de Winslow Wheeler, la réticence grandissante de l’U.S. Navy vis-à-vis du JSF. En marge des actuels ennuis du programme et selon ce que certains jugeront comme un rapport indirect, certains éléments confirment, également de façon indirecte, la position de la Navy.
Dans une nouvelle sur AviationWeek.com (Ares), le 24 septembre 2010, où elle annonçait la nomination d’un nouveau chef des relations publiques du programme après des mois de vacance du poste, Amy Butler rappelait l’étonnant “profil bas” du nouveau directeur du programme au Pentagone, qui est un officier général de la Navy nommé en février dernier, le vice-amiral Venlet.
«Since his arrival at the JPO, Venlet has been mum. He did not attend the Farnborough Air Show this year outside London, and he's not given interviews since taking office this spring. So, aside from occasional comments from Pentagon procurement czar Ashton Carter, the sole official voice speaking for the program is contractor Lockheed Martin. Though the company is dedicated to executing the program, its interests are arguably different than those of the U.S. government and taxpayer. With LRIP 4 negotiations finished with Lockheed Martin, the time is right for the admiral to start laying out his vision of what is ahead for the critical program.»
Effectivement, le 9 juillet 2010, Butler s’étonnait de l’absence de Venlet à Farnborough…
«Vice Adm. David Venlet, the new director of the tri-service, nine-nation Joint Strike Fighter program, is not planning to attend the Farnborough Air Show during his first year in the high-profile post. Neither he nor his staff will attend the show, says Cheryl Irwin, a Pentagon spokeswoman.
»Farnborough is the most high-profile, international aerospace event of the year. Venlet’s decision is a bit of a surprise, given the important role that allies play in achieving the goals of the F-35 program.»
Ces divers événements, ou non-événements, sont pour le moins un élément de plus du dossier de la position plus que réservée, sinon secrètement hostile de la Navy vis-à-vis du JSF. Le vice-amiral Venlet est d’abord un homme de la Navy et il agit en fonction des intérêts et des projets de la Navy, sinon sur ordre de la Navy. Son absence complète de la scène publique est une très sérieuse indication de la position de la Navy, qui pourrait effectivement se concrétiser après le départ de Gates, – comme l’indiquait Wheeler. C’est-à-dire, le retrait de la Navy du programme.
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