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1987D’une façon assez inattendue, Wayne Madsen compare le couple Hillary & Bill au fameux couple des desperados de la Grande Dépression, Bonnie & Clyde (Bonnie Carter et Clyde Barrow). Il y avait, chez Bonnie & Clyde tels que l’image en est restée (et cela, pour beaucoup grâce au film d’Arthur Penn), une sorte de désespoir furieux, un nihilisme sacrificiel s’opérationnalisant dans une sorte de défiance méprisante de la loi, d’attaque contre la représentation (les banques) de ce capitalisme qui était la principale cause de la Dépression, à l’occasion en évitant de heurter et d’agresser les plus pauvres ; on a vraiment beaucoup, beaucoup de mal à retrouver tout cela chez Hillary & Bill qui s’en tiennent au cynisme, au mensonge, à l’inconscience maléfique et à l’arrogance.
Nous voulons dire par là qu’il nous semblerait bien improbable qu’un cinéaste du type d’Arthur Penn ait l’idée et le goût de tourner un “Hillary & Bill” comme Penn fit de son Bonnie and Clyde. Par contre, lorsque Madsen offre une autre analogie rapprochant les Clinton de Capone (le “système Clinton” « qui ferait l’envie du [...] patron du crime de Chicago Al Capone »), il semble qu’on se rapproche un peu plus de ce qui nous semblerait la vérité-de-situation de cet étrange et terrible couple qui prend parfois l’allure d’une pieuvre étendant ses tentacules sur le monde. (D’où l’estime admirable pour la globalisation dans la pensée de la candidate progressiste du parti démocrate.)
Madsen est un spécialiste de l’exposition des affaires et des arrangements les plus complexes, mis en place par des personnalités du Système décidée à accumuler le plus de richesse et d’influence possible. Les Clinton sont vraiment les “héros” de la postmodernité, c’est-à-dire des rapaces décidés à extraire tout ce qu’on peut récupérer de forces vives et lucratives des services publics à l’intérieur desquels ils ont évolué depuis quarante ans. Pour eux, l’adversaire, celui qu’on pille, ce ne sont pas les banques ni le capitalisme qui sont au contraire des “amis” très-proches, c’est le bien public que nourrissent au nom de la morale politique et sociale les citoyens ; auparavant, c’était l’État que certains dénonçaient comme des racketteurs et des maîtres-chanteurs, désormais ce sont les bandits type-Clinton qui jouent ce rôle auprès de l’État. (Les dizaines, les centaines de milliers d’e-mails du fonds Clinton nous renseignent sur cela : « L’image que nous restituent les e-mails est celle de gangsters des temps postmodernes siphonnant tout ce qu’il est possible de siphonner [en matière d’influence et d’enrichissement par influence] de la pratique du service public... »)
Il y a une correspondance évidemment technique, mais aussi symbolique, entre cette montagne d’e-mails qui ne cessent de s’amasser comme une sorte d’Himalaya en alimentant “une avalanche de preuves”, et la description que fait Madsen de l’espèce d’empire à la mode postmoderne, de l’influence, de la corruption, du ramassage de fric exactement comme font les archers de la pègre dans les grandes cités US dominées par le crime organisé fonctionnant notamment et essentiellement sur le racket. On trouve dans l’organisation tentaculaire des Clinton structurée autour de la Clinton Foundation et de son bras armée, la société Teneo Capital qui emploie surtout d’anciens agents de la CIA, des investisseurs divers, comme les milliardaires mexicain et canadien Slim et Giustra, des activités étonnantes comme celle de l’antenne Teneo de Bogota qui joue un rôle actif dans la circulation de l’argent de la drogue, et ainsi de suite.
Un autre aspect important des tentacules Clinton concerne les conflits libyen et syrien et les livraisons illégales d’armes au camp djihadiste par le Turi Defense Group de Phoenix, en Arizona, agissant pour le compte des tentacules Clinton. Le procès de Marc Turi, président du groupe, devait commencer le 8 novembre, – comme le Ciel fait bien les choses, – mais il été reporté sur intervention directe de la ministre de la Justice Lynch ; dame Loretta Lynch a déjà si bien mérité des Clinton qu’elle aura sûrement une place en or dans une administration Hillary, si administration il y a, – soit ministre de la Justice à nouveau, soit Juge à la Cour Suprême qui sera ainsi encore mieux amée pour dispenser la justice. Cette affaire des armements livrés illégalement aux djihadistes est considérée comme d’une importance considérable par Madsen, et cela lui fait écrire que le “scandale emailgate” qu’on pourrait aussi bien qualifier d’“hillarygate” ou de “clintongate” au choix, se rapproche bien plus de l’Irangate de l’époque Reagan (vente illégale d’armes à l’Iran, pour financer les Contras nicaraguayens) que du Watergate, donc potentiellement et objectivement bien plus grave.
Enfin, les détails fourmillent dans le texte de Madsen, du 3 novembre sur le site Strategic-Culture Foundation. Si la campagne présidentielle ne servait qu’à une chose, qui est d’ores et déjà cette mise en évidence de ce qu’est l’empire tentaculaire des Clinton, elle mériterait déjà le qualificatif d’“historique”. Mais il est assuré qu’elle servira à d’autres choses... Il apparaît de plus en plus évident, dans la mesure où toutes ces révélations se placent dans le cours d’enquêtes du FBI dont il s’avère qu’elles sont trouées de divers réseaux de fuites venant des agents fédéraux furieux du traitement réservé jusqu’ici à Clinton, que la perspective d’une possible présidence Clinton ne peut s’appréhender autrement que comme cauchemardesque. (« Les preuves [rassemblées par le FBI] doivent devenir le matériel [qui sera utilisé] pour la procédure de destitution de la fonction de présidente des USA si [Hilary Clinton] était élue le 8 novembre. »)
Il apparaît de plus en plus extraordinaire, et comme une mesure de l’arrogance et de l’irresponsabilité intellectuelles de ces gens (les Clinton & Cie), de penser que tout cela pourrait aboutir à une présidence Clinton tout en conservant sans trop éveiller l’attention une organisation criminelle de cette sorte, absolument tentaculaire et à l’échelle globale. Il est en effet inconcevable, dans une époque absolument dominée par la communication, dans l’époque des réseaux, dans une époque où les alliances se font et se défont sans la moindre assurance de fidélité (l’alliance anti-Trump de l’establishment se défaisant instantanément si Clinton est élue, avec une bonne partie de l’establishment contre elle qui deviendrait la cible idéale), dans une époque où la délégitimation du pouvoir politique donne latitude à de plus en plus de services de sécurité d’évoluer de façon autonome, éventuellement et de plus en plus prioritairement (voir le FBI) contre le pouvoir politique, il est inconcevable disons-nous d’envisager qu’une présidente traînant derrière elle des casseroles qui sont presque des fourneaux grondants puisse parvenir à exercer ses pouvoir et, accessoirement, à continuer d’exercer ses divers rackets. Pourtant, ils (les Clinton & Cie) semblent bien l’envisager, sans le moindre état d’âme, et livrant toujours des armes aux djihadistes en menaçant les Russes du fait de leurs “crimes contre l’humanité”.
Il y a bien du cynisme et un état de l’esprit dévasté par les tendances les plus sataniques dans leurs activités et leurs comportements ; mais il y a aussi un prodigieuse inconscience, une arrogance et un hybris sans la moindre mesure. Ce sont des cas criminels, certes, mais ce sont surtout des cas-clinique de la pathologie-postmoderne, – car il s’avère chaque jour davantage que la postmodernité est, avant toutes choses, une pathologie qui dévore les restes d’une civilisation aux abois. Élisez donc Hillary, chers et gentils progressistes postmodernistes, et nous n’avons pas fini de rire.
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Whether the information originated from hacked e-mails and computer files or Freedom of Information Act requests, the revelations about the political and business activities of Hillary and Bill Clinton and their cronies hearken back to another era, the Great Depression of the 1930s and the crime spree of another unscrupulous couple: bank robbery desperados Bonnie and Clyde.
Aside from Hillary Clinton running her own lucrative «off-the-books» foreign policy via her private email servers and e-mail chain of associates and flunkies, it was her and her husband’s joint Clinton Foundation and Teneo Capital operations that scream out the word «corruption.» The servers were merely a mechanism by which the Clintons ran their own «pay-to-play» racketeering operation, something that would have been the envy of a contemporary of Bonnie and Clyde, Chicago crime boss Al Capone.
Teneo, which runs a hedge fund operation and a «private intelligence» service jam-packed with former Central Intelligence Agency operatives, is where Mrs. Clinton’s «gal pal» and aide Huma Abedin worked simultaneously to her government employment with the State Department. The Federal Bureau of Investigation’s probe of 650,000 emails found on the laptop computer of disgraced former New York Democratic Representative Anthony Weiner, the estranged husband of Abedin, is but the proverbial tip of the iceberg. While FBI agents pore through Abedin’s emails that were discovered on the laptop and looking Mrs. Clinton’s emails that were either not destroyed by her aides or which were never accounted for, the real story is the FBI’s investigation of the Clinton Foundation and Teneo.
Five FBI field offices are investigating the racketeering of the foundation and the foreign connections of Teneo. The offices include New York; Los Angeles; Washington, D.C.; Little Rock, Arkansas; and Miami. Little Rock is the home of the Clinton Foundation, while New York is the home base of Teneo. The addition of the Miami field office to the Clinton probe is significant. One of Teneo Intelligence’s many global offices is located in Bogota, Colombia. A secretive Colombian private equity fund, «Fondo Acceso», financed by Mexican mega-billionaire Carlos Slim and Canadian mining magnate Frank Giustra, is run out of the Clinton Foundation’s Bogota office. Tracking the money being fed into the Clinton Foundation may include proceeds from the illegal narcotics traffic in Colombia and other nearby countries. The Bogota activities of the Clinton Foundation, «Fondo Acceso», which ironically means «Access Fund», and Teneo appear to be concentrated in the Chico Business Park in the Colombian capital. Therefore, the involvement of the Miami office, in investigating Clinton Foundation funding, including the major donations from Slim and Giustra, makes a world of sense.
Teneo was co-founded by longtime Bill Clinton associate Doug Band, who served in Clinton’s White House Counsel’s Office and later as Clinton’s chief aide in the Clinton Foundation and its associated Clinton Global Initiative. Band’s brother is Bill Clinton’s medical doctor who accompanies the ex-president on foreign trips. Doug Band was the point person who lobbied the incoming Barack Obama administration in 2008 to appoint Hillary Clinton as Secretary of State.
Mrs. Clinton’s tenure at State ensured that there was little separation between her department, the Clinton Foundation and Global Initiative, and Teneo. Abedin served as Mrs. Clinton’s «transition team» leader as the Secretary of State left the department to launch her presidential candidacy after the November 2012 election. From that time on, Mrs. Clinton, Abedin, Doug Band, Clinton’s campaign chief John Podesta, and others engaged in an email flurry to 1) ensure that the files in the private servers were either scrubbed or sanitized; 2) to officially sever all links between them and the Clinton Foundation and Teneo; and 3) to paint a picture for the public that all was well and legal with Mrs. Clinton’s term as America’s chief foreign policy executive. Unfortunately, the entire Clinton team has been exposed with the publication of emails from Mrs. Clinton’s swearing in as Secretary of State in 2009 to after she launched her campaign for the White House in 2013.
The picture painted by the emails is one of modern-day gangsters milking everything they possibly could out of supposed public service.
The FBI’s New York field office is also likely looking at Teneo’s dealings with other Clinton allies. It was Teneo that advised former New Jersey Democratic Governor Jon Corzine's MF Global investment firm as it was collapsing amid charges of major fraud by Corzine, a Clinton loyalist. It is also known as Mrs. Clinton communicated with President Obama over her private server and that Obama used a pseudonym. Obama lied to the American people when he stated that he first learned of the existence of Mrs. Clinton’s server from news media reports. There is little wonder why Obama has refused to condemn FBI director James Comey for re-launching his probe of the Clinton emails, based on the discovery of the additional traffic on Weiner’s laptop. Presidents who dug themselves deep into scandals by lying about «what they knew and when they knew it» helped sink the administration of Richard Nixon and almost cost Ronald Reagan and Bill Clinton their presidencies. Obama was wise not to interfere in the FBI’s many criminal cases now building up like a tidal wave against Mrs. Clinton.
The many Clinton scandals also involve the illegal shipment of U.S.- and foreign-manufactured weapons to jihadist rebels in Libya and Syria against U.S. law. When Clinton and Abedin oversaw the jihadist rebellions in both countries, the U.S. was subject to imposing a United Nations arms embargo directed against both civil war theaters. The sudden decision on October 5, 2016, by the Justice Department to drop all charges against the State Department-licensed Turi Defense Group of Arizona and its owner, Marc Turi, for violating U.S. law by shipping unregistered weapons to Libyan rebels, some of which were transferred to Syrian rebels by the CIA station in Benghazi, indicates that Attorney General Loretta Lynch wanted the Turi case to disappear before the November 8th election.
The federal trial of Turi and his company was due to begin on November 8th. The indictment of Turi was brought in the U.S. Court for the District of Arizona in Phoenix. Phoenix's Sky Harbor International Airport was the scene of an impromptu and highly-questionable tarmac meeting between Bill Clinton and Attorney General Lynch on June 27, 2016. Turi claims that approval for the secret weapons shipments to Libya and onward to Syria were personally approved by Mrs. Clinton and had a green light from the CIA. Any new email or other evidence that Mrs. Clinton authorized illegal weapons shipments to jihadist terrorists would have required the FBI to broaden its investigation of both Hillary and Bill Clinton, as well as Lynch. Mrs. Clinton may have violated federal law by permitting the shipment of weapons to belligerent parties in Libya and Syria; Mr. Clinton may have obstructed justice in talking to the Attorney General; and Lynch may have violated her oath of office in misusing her position as the nation’s chief law enforcement officer in furtherance of a criminal conspiracy to obstruct justice.
The Clinton scandal, in many ways, resembles the Iran-Contra episode more than it does Watergate. In Watergate, the cover-up by Nixon and his cronies, in many respects, was worse than the original crimes. In Iran-Contra, the arms and drugs smuggling crimes were equal to the cover-up, including the criminal role of then-Vice President George H. W. Bush in the entire affair. With the Clintons’ «E-mailgate», shipping U.S. weapons to terrorists and accepting foreign campaign donations from dodgy regimes in Saudi Arabia, Morocco, and Qatar are every bit as bad as the obvious ensuing cover-up by Hillary Clinton and her and her husband's cronies.
If these many cases are what the FBI and its offices in Washington, New York, Little Rock, Los Angeles, Miami, and possibly Phoenix, are now looking at, the FBI director had every right and a constitutional responsibility to inform Congress and the voting public. And FBI director Comey has every right not to tip off to the Clinton gang what he and the bureau may have on them, evidence demanded now by Mrs. Clinton and her supporters. This evidence may become material to the impeachment of Mrs. Clinton from the office of president of the United States should she be elected on November 8th.
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