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729Peu après les “non” français et hollandais, au tout début juin, les négociations entre l’UE et la Chine sur un éventuel contingentement des textiles atteignaient un point crucial. On parlait de rupture et l’on laissant entendre que la Chine était sur le point de décider — comme elle en aurait le droit, voire le devoir en théorie, si l’on se conforme à la théorie du libre-échange — de laisser aller ses exportations selon les seules lois du marché.
Plusieurs voix des tenants du “oui” s’élevèrent pour tirer une conclusion, avant même la conclusion de la chose: “profitant de la faiblesse de l’Europe frappée de plein fouet par les ‘non’, la Chine affiche son intransigeance. Ce fut notamment l’argument de parlementaires français de droite au Parlement européen.
Les dernières nouvelles obligent à réviser l’analyse, vite fait. L’Europe continue à être un partenaire avec lequel la Chine prend des gants, ce qui conduit à se demander si les “non” l’ont effectivement affaiblie, voire détruite comme le dit la rhétorique en question. Après tout, ce pourrait ^tre le contraire, non? Voici ce que nous dit l’International Herald Tribune de ce matin: « Hoping to ease growing trade tensions with the European Union, China agreed early Saturday to place voluntary limits on the growth of its textile and apparel exports to Europe.
» The decision came just hours before the European Union was set to impose its own trade restrictions on China as a way to stem the flood of Chinese textile and apparel goods that have flowed into Europe this year. According to the agreement, China is expected to work with EU officials to manage and limit the growth of certain textile and apparel exports to Europe to about 10 percent a year through the end of 2008, in effect tempering the rise of some of its largest and fastest-growing exports. »
Mis en ligne le 11 juin 2005 à 14H50