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655En un sens, l’attaque contre l’Irak est un acte de la globalisation. Il s’agit de faire entrer ce pays dans la voie de la globalisation, qui passe par a démocratie américaniste, caractérisée essentiellement par le capitalisme intégral, complètement dérégulé. C’est effectivement les premières mesures qu’appliquèrent les Américains après la conquête du pays, avec le succès que l’on sait.
D’autre part, Internet est également une création de la globalisation. C’est une évidence qui a toujours été affirmée avec la plus grande force. Ainsi peut-on affirmer, si l’on se réfère à l’article du Christian science monitor d’aujourd’hui, que les attentats de Londres sont les effets directs de la globalisation.
« Investigators still don't know who carried out last Thursday's attacks in London. But they say those responsible were probably Islamist terrorists who viewed their assault as revenge for Britain's part in the Iraq war. The attacks that killed at least 52 in London follow two years in which the Iraq war has inflamed Islamist hatred of the US and key allies like Britain.
» According to US assessments, the turmoil in Iraq has replaced the still-simmering conflict in Afghanistan as the chief recruiter of international jihadis. Analysts say anger over the conflict is helping to spread the ideology of global jihad to young Muslims in Europe.
» But it is the confluence of America's decision to invade Iraq and new communication technologies that has created the most powerful machine for recruiting new terrorists in history, says Evan Kohlmann, an American terrorism consultant who has tracked jihadi websites since the late 1990s.
» America and its allies are now facing a multifront war: In Iraq, which is turning out a new generation of Arab jihadis; in Europe, where Muslim admirers of Al Qaeda are embracing the cause because of anger over the Iraq war; and on the Internet, which has become a megaphone for radical jihadi ideologies. »
Nous dirons qu’il n’y a pour nous aucune surprise dans ces affirmations, que la globalisation ait effectivement la cause fondamentale de la plupart des troubles et conflits qui éclatent aujourd’hui. L’intérêt du cas londonien est que rarement, sinon jamais, les appréciations des analystes n’ont aussi bien mis en lumière ce lien de cause à effet.
Mis en ligne le 12 juillet 2005 à 08H57