La révolution orange aux USA et la Fin de Trump

Les Carnets de Nicolas Bonnal

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La révolution orange aux USA et la Fin de Trump

Tim Carney, journaliste américain, souligne que le petit blanc de Pennsylvanie qui avait voté Obama en 2008 aura voté Trump en 2016. Voilà pour le soi-disant racisme du petit blanc. Il restera chômeur non recensé et insulté invétéré. Car le petit blanc doit crever le premier. On est eschatologique ou on ne l'est pas. Voyez le grec, l'italien, le provençal dans leur Europe en voie de remplacement.

Les races n'existent plus, quoiqu'elles votent encore ! Le vote des noirs en faveur de Clinton s'est monté à 92%. Le vote religieux musulman en faveur de Hollande était identique, 93%, et c'est pour cela que Nicolas Sarkozy fut défait. On ne va pas le pleurer, ni sa Lolita francophobe. Les latinos votent démocrate à 70% et les asiatiques aussi votent démocrate (73%), alors qu'on les prétend de droite. Le PS observe la même stratégie que le parti de la lointaine cousine de Hollande : sarcler son électorat de souche pour le remplacer par un électorat de couleur, orange par exemple, celui qui veut mettre le président républicain à la porte au nom de la démocratie, et faire de Donald Trump un nouveau président ukrainien un nouveau Ianoukovitch. Car on est en démocratie occidentale, c'est-à-dire que le candidat qui n'est pas dans la ligne de la clique des minorités milliardaires & mondialistes doit vite ficher le camp.

Sachant en effet qu'une minorité vote à 90% en votre faveur, vous aurez grandement intérêt à la favoriser, à la laisser grandir. Et vous serez réélu. Cela sonne comme une fable de La Fontaine. Selon que vous serez...

Voici ce que dit le politiquement mutant Emmanuel Todd au journal Médiapart (qui a étrangement cité sur ses blogs mes articles sur Juppé-Bilderbergs et sur la conspiration anglo-saxonne de mai 68) :

« Les démocrates sont les partisans d’une société post-démocratique. La force électorale de l’Amérique impériale représentée par Clinton est constituée d’un groupe supérieur assez massif croyant à la globalisation, allié à Wall Street et disposant d’un mercenariat électoral captif, les minorités. Le simple fait que les classes moyennes et le prolétariat noirs [ne] votent [pas] de la même façon montre du reste que la question raciale n’est pas résolue. »

Alliance des minorités et du grand capital, du rapper black et de Soros (son nom veut dire cercueil en grec). Merci de nous le dire. Todd encore :

« Le pari démocrate repose sur l’espoir d’une évolution démographique : l’importance des minorités, alors que l’Amérique de Trump ne reposerait que sur une minorité blanche. Mais la rhétorique des minorités produit des effets de sur-mobilisation blanche (le corps électoral est encore aux 3/4 blanc). Les noirs qui votent démocrates votent contre leur intérêt économique. »

En effet, les noirs ne savent pas qu’ils votent pour ceux qui les ruinent. Sous Yellen-Obama-Clinton, les 0.1% les plus riches, tous de gauche (sauf Donald!) ou trans-humanistes, ont autant que les 90% les plus pauvres. Lisons cet article de Perry Stein dans le Washington post :

« A new study that aims to explore the historical wealth disparities between black and white residents in the D.C. region found that white households have a net worth 81 times that of black households. The Great Recession and housing crisis of 2007 to 2009 exacerbated long-persistent disparities, with black and Hispanic households losing about half of their wealth. In 2013 and 2014, white households in the D.C. area had a net worth of $284,000 while black households had a net worth of $3,500, the report said. Hispanics had a net worth of $13,000. »

Le problème racial en Amérique été étudié par Tocqueville, et je l'ai recensé ici (le noir est infantilisé, l'indien marginalisé). Il subsiste, comme le rappelle Emmanuel Todd :

« La démocratie américaine est une démocratie raciale fondée sur la solidarité du groupe blanc contre les minorités indienne et noire. La notion de race semblant indépassable, la déségrégation issue des lois civiques a déstabilisé le système démocratique américain. Le Parti républicain s’est redéfini comme un Parti blanc. »

Si le honni Donald est démissionné ou se fait descendre, on célébrera ce haut fait comme une révolution orange américaine ; après « on » pourra reprendre le flux réfugié, les traités de commerce et atomiser la Russie.

Le mentor fou d'Hillary Clinton est le radical officiel des campus US, le marxiste démoniaque Saul Alinsky, qui comme sa disciple hilarante (téléchargez sa thèse d'avocate) se réclame de Lucifer. Dans ses Rules For Radicals, il a expliqué comment on pouvait déstabiliser un pays, et y prendre le pouvoir, même en se maintenant dans l’opposition. Au rythme où vont les choses, on a compris qu'Hillary va prendre le pouvoir  - et nous remettre tous à notre place ; ceux qui ne l'aiment pas prendront le bateau – sans GPS si possible. Car il faudra se faire discret.

On cite deux règles-clés :

“Pick the target, freeze it, personalize it, and polarize it.”

“ Keep the pressure on. Never let up.”