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404Les grands services israéliens semblent toujours sous le coup de leur contre-performance de juillet-août dernier, contre le Hezbollah. C’est notamment le cas des services de renseignement, qui se sont justement signalés l’été dernier par leur confusion et leurs erreurs (et aussi leurs désaccords sur des points cruciaux). L’impression est que la chose persiste.
Confrontés à la question des intentions réelles de la Syrie, qui s’est dite officiellement favorable à des entretiens avec Israël, les services de renseignement israéliens se contredisent, changent d’avis d’une semaine à l’autre, etc. Les parlementaires, qui les consultent, sont troublés. Ces incidents contribuent à faire perdurer en Israël le sentiment d’une crise profonde de l’appareil de sécurité nationale, et d’une crise qui tient autant aux problèmes internes de cet appareil que de la résistance qu’il avait rencontrée face au Hezbollah. En d’autres mots, le Hezbollah n’a fait que révéler des problèmes qui existait déjà. La crise israélienne est plus une crise structurelle qu’une crise conjoncturelle due à la rencontre d’un adversdaire sous-estimé.
Forward, du 29 décembre, donne des précisions sur les désaccords d’évaluation sur les intentions de la Syrie :
«The debate over resuming negotiations between Israel and Syria has led to an open dispute between two of Israel’s intelligence agencies — the Mossad and the military intelligence. The Mossad doubts the sincerity of Assad’s proposals for talks, but Israel’s military intelligence believes that Assad is willing to negotiate with Israel without preconditions.
»In a briefing for the Knesset’s Foreign Affairs and Defense Committee, the director of research for the Israeli military intelligence, Yossi Baidatz, argued that “Syria’s peace signals are genuine.” Following the meeting, Knesset members said that they were confused, since only a week ago the same parliamentary committee heard the opposite view from Meir Dagan, head of the Mossad. In his presentation, Dagan said that every time Syria is under international pressure, “Assad pulls the same rabbit out of his hat — the willingness to enter into negotiations with Israel.”»
Mis en ligne le 29 décembre 2006 à 14H04