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3912• Les forces armées US sont confrontées à des problèmes internes graves, en plus de l’aventure afghane où de nombreux dirigeants US ont une bien plus grande responsabilité que les talibans. • Il y a bien sûr la wokenisation de l’armée, avec “commissaires politiques” et tout le barda type-soviétique. • Mais il y a aussi une campagne massive de vaccination obligatoire en septembre qui s’annonce croquignolette : 800 000 soldats sur 1 350 000 refusent le vaccin. • Des chefs (notamment celui des Marines, très antivaxx) sont décrits comme quasiment en état de rébellion.
Un texte publié par ‘RealRawNews’ (RNN), – repris en français par ‘Changera.blog.com’ et ‘RéseauInternational.net’ auquel nous empruntons sa traduction, – développe, par son reporteur Michael Baxter, une description notablement extraordinaire de la situation par rapport à l’administration (et par rapport au secrétaire à la défense Austin) des chefs d’état-major (CEM) des quatre armes des forces armées (y compris le Marine Corps, arme indépendante).
Nous n’avons aucune possibilité de confirmer cette source mais nous jugeons que ce qui est exposé ici est en pleine cohérence avec ce que nous observons de l’évolution des forces armées depuis l’arrivée de Biden et la nomination de Austin à la tête du Pentagone. Il y a au moins trois domaines qui justifieraient les positions exposées ici, et les rendent donc assez crédibles, et cela après de très fortes tensions auxquelles les forces armées ont été soumises dans la crise intérieure du système de l’américanisme, au moins depuis les troubles qui ont suivi la mort de George Floyd, au cours desquels il fut plus ou moins question d’envisager de faire appel à l’armée, plaçant les chefs dans des positions délicates et ambiguës face à un président qui était extraordinairement contesté par un groupe important d’organisations manipulatrices d’une partie de la population, et par l’essentiel de l’establishment, notamment la communauté de sécurité nationale dans son ensemble, et notamment encore la communauté du renseignement (CIA, NSA, FBI, – mais avec une position beaucoup plus modérément antiTrump du renseignement militaire, la DIA).
On rappelle l’ampleur extraordinaire de ces troubles qui n’ont amené que très peu d’interpellations suivies de nombre de non-lieux, avec une couverture d’une incroyable partialité de la presseSystème :
« Les “troubles dans la rue”, c’est absolument énorme. Entre le 26 mai et le 22 août, il y a eu 7 750 manifestations [est ‘manifestation’ un événement rassemblant plus de 100 personnes] liées à la mort de George Floyd et aux BLM, dans 2 400 lieux, dans les 50 États des USA et le District de Columbia (Washington D.C.) : soit une moyenne de 216 manifestations par jour ! Cette statistique, donnée par le Washington Post, est assortie de cette précision que chacun prendra selon son jugement et son humeur : 93% de ces manifestations ont été “pacifiques” et “sans destruction”. »
Les trois domaines mentionnés plus haut “qui justifieraient les positions exposées ici, et les rendent donc assez crédibles, et cela après de très fortes tensions auxquelles les forces armées ont été soumises dans la crise intérieure du système de l’américanisme” :
• La wokenisation de l’armée dont nous avons beaucoup parlé, une “politisation” maximale, avec la nomination de véritables “commissaires politiques” du type soviétique, et un endoctrinement forcené dans le sens du wokenisme ;
• la déroute catastrophique de Kaboul, qui constitue un choc majeur pour les USA, et particulièrement pour les forces armées, au point qu’un colonel des Marines, commandant d’un bataillon opérationnel, a lancé une vidéo incendiaire ainsi présentée :
« “Je me suis battu pendant 17 ans. Je suis prêt à tout jeter pour dire à mes hauts dirigeants que je demande des comptes”, – Le lieutenant-colonel des Marines Stuart Scheller sur les échecs en Afghanistan qui ont conduit à la mort de militaires américains [les 12 Marines tués à Kaboul] » ;
• une nouvelle et violente bataille, avec l’ordre impératif du secrétaire à la défense, sur ordre de la Maison-Blanche, de vacciner massivement les forces en septembre contre le Covid, 1 346 000 membres du personnel des service actif, – dont on apprend que 800 000 refusent la vaccination, dont 156 000 Marines sur l’effectif général du Corps comptant 180 000 Marines.
C’est donc dans ce contexte absolument explosif qu’il faut lire le texte de Michael Baxter, de RNN... Il s’agit d’un extrait assez long, du fait du caractère explosif des affirmations qu’on y trouve :
« Comme RRN l’a rapporté le 10 août, le général Berger et le secrétaire à la Défense se sont affrontés sur des opinions très différentes sur la question de savoir si une administration illégitime a le pouvoir d’imposer des mandats de type draconien qui pourraient potentiellement mettre en danger les forces de combat américaines.
» Austin avait déclaré qu’il ne répondait qu’à Kamala Harris et Joe Biden, et le général Berger l’avait accusé de “vendre son âme au diable” pour la popularité.
» Le général Berger avait ajouté qu’il résisterait par la force à toute tentative d’inoculer illégalement ses Marines.
» L’hostilité entre les deux hommes s’est intensifiée mercredi matin lorsque Kirby, répondant à des questions lors d’un point de presse sur l’Afghanistan, a mentionné avec désinvolture que les vaccinations obligatoires commenceraient immédiatement.
» Une source du bureau du général Berger a déclaré à Michael Baxter que son bureau avait reçu un mémo quelques minutes après la fin du briefing.
» Ce mémo indiquait que 800 000 des 1 346 000 membres du personnel de service actif du pays, dont 156 000 Marines, avaient refusé la vaccination.
» À titre de comparaison, ces chiffres représentent 59% – une majorité – de l’ensemble du pays et 86% du corps des Marines.
» En outre, le mémo affirme qu’aucun soldat ne se verra accorder une dérogation, indépendamment de son état de santé ou de son appartenance religieuse.
» “Si un homme ou une femme est en assez bonne santé pour servir dans les forces armées, il/elle est en assez bonne santé pour recevoir une vaccination Covid-19” et “Nous ne pouvons tolérer que les forces armées refusent le vaccin en raison d’un conflit avec les croyances religieuses”.
» “Tout le personnel militaire américain sera vacciné, à partir de maintenant”, sont les mots portant la signature de Lloyd Austin.
» Selon notre source, le général Berger a téléphoné à Austin et n’a prononcé que deux mots – “C’est terminé” [ou “Vous êtes fini”, selon la traduction qu’on donne à “You’re through”] – avant de passer le mémo à la déchiqueteuse.
» Cette source insiste sur le fait que la position de Berger sur les vaccinations obligatoires est inchangée.
» “Berger a appelé d’autres officiers militaires de haut rang juste après avoir vu le mémo. Il était livide de rage”, dit notre source.
» “J’ai entendu Berger dire qu’il ne tolérerait pas cela et qu’il rassemblerait tous les moyens à sa disposition pour empêcher les vaccinations obligatoires dans l’armée. D’habitude, il est extrêmement ouvert et arrangeant. Je n’ai jamais vu une telle rage chez lui”, a déclaré notre source.
» “Le général Berger ne reconnaît pas l’administration Biden. Il sait que le pouvoir a été illégalement usurpé, et l’élection volée.
» “Il pense que les vaccins nécessitent beaucoup plus de tests, et qu’il est inconstitutionnel et immoral d’utiliser des médicaments douteux sur des troupes en parfaite santé. Il est prêt à se battre pour cela”, ajoute notre source.
» Notre source affirme que le général Berger a le soutien de Comité des chefs d’état-major, compris le CEM de l’US Army, le général James C. McConville, le CEM de l’USAF , le général Charles Q. Brown, et le CEM de l’US Navy, le Chef des Opérations Navales, l’amiral Michael M. Gilday, tous nommés par Trump et qui ont tous juré de déposer Kamala Harris et Joe Bide, en toute hâte. »
Les deux points essentiels de ce texte sont les suivants :
• l’affirmation que tous les CEM (et le général Miley, président du Comité des CEM ?) sont derrière Berger, ce qui constituerait un poids énorme ; un point remarquable est que si le général Brown, CEM de l’USAF, est effectivement derrière Berger, cela signifie une opposition radicale entre le premier secrétaire à la défense africain-américain (Austin, ancien général de l’US Army) et le premier CEM de l’USAF africain-américain (Brown, également cité comme nouveau président du Comité des CEM au terme du mandat de Miley, le mois prochain) ;
• l’affirmation extrêmement révolutionnaire que le « général Berger ne reconnaît pas l’administration Biden. Il sait que le pouvoir a été illégalement usurpé, et l’élection volée. » Et si l’on poursuit dans cette voie : et les autres CEM, que pensent-ils du sujet ?
• On ajoute un troisième point qui favoriserait cette sorte de nouvelles : ce qu’on a déjà dit des problèmes très sérieux entre Biden et ses généraux concernant la décision de retrait d’Afghanistan.
Le tableau est impressionnant mais, bien entendu, il est impossible de le prendre absolument pour du comptant. Pour autant, on voit bien qu’il entre dans un cadre absolument déstabilisé par la crise, – sans doute, l’institution (le Pentagone) est-elle la plus déstabilisée à cet égard. Le contexte politique, intérieur et désormais extérieur (impliquant directement l’armée) est également extraordinairement déstabilisé. Des événements illustratifs de cette déstabilisation sont d’ores et déjà quasiment confirmés (notamment la querelle Biden-généraux, notamment la position très délicate du ministre Austin, ancien militaire chargé d’appliquer un programme, voire même plusieurs programmes que ne goûtent certainement pas ses anciens collègues et frères d’armes, etc.).
Par conséquent, on gardera à l’esprit ce qui est exposé dans ce texte, renforcé par l’aspect assez logique de la position du chef du Marine Corps, ; l’arme la plus hostile à la vaccination en plus d’être l’arme la plus impliquée à Kaboul et subissant toutes les pertes militaires US (sauf un médecin de la Navy). Les forces armées sont un élément fondamental dans l’accélération de la déstabilisation des USA, d’autant plus qu’une pression déstructurante énorme est portée sur elle par l’administration Biden.
(On s’interrogera longtemps, à notre sens, à propos de la profonde bêtise, – métahistorique autant que du sous-sol, – qui a poussé les groupes idéologiques à l’intérieur de l’administration à soumettre l’armée à un tel traitement : c’est prendre un risque incroyable de résistance, voire de rébellion. Mais quoi ! Cette profonde bêtise est évidemment la réponse à l’interrogation...)
... Et si “les forces armées sont un élément fondamental dans l’accélération de la déstabilisation des USA”, elles peuvent aussi bien l’être dans le sens d’une déstabilisation de la déstabilisation, c’est-à-dire dans le sens de prendre des initiatives illégales dans un cadre légal normal, – mais que reste-t-il d’un “cadre légal normal” aujourd’hui aux USA ? – mais devenant nécessaires, justifiées, c’est-à-dire d’une “new legality” par rapport à l’extraordinaire fluidité et déferlante situation aux USA. A ceux qui penseraient évidemment à un “coup d’État” des armées, nous aurions tendance à leur répondre : “ah, tout n’est pas si simple”, tant il y a de désordre que même un “coup d’État” n’y retrouvera pas ses consignes... Quoi qu’il en soit, l’armée devient aux USA un point central des troubles, des incertitudes, des fureurs, des rages, des résistances et ainsi de suite dans toute la gamme des psychologies exacerbées.
Mis en ligne le 28 août 2021 à 20H45