L’âme perdue de l’Amérique

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Il est vrai que, quelque pensée critique que l’on ait sur l’Amérique — et surtout, voire exclusivement, contre son système (“l’américanisme”) — ce pays signifie pour nombre de ses citoyens bien plus qu’un “rêve” (selon le slogan publicitaire et nauséabond de l’American Dream, trouvaille du système). Pour eux, ce pays représente, — plus encore, il est une âme, l’âme d’une nation. C’est avec ce constat grave et émouvant à l’esprit qu’il faut lire le texte de Lew Rockwell.

C’est une analyse tranchante et incontestable du drame irakien. On comprend dans quelle impasse tragique l’Amérique s’est mise. La conclusion est inévitable et elle est inévitablement tragique. Elle marque le degré de désespoir et d’accablement auquel arrivent aujourd’hui certains Américains. Ce n’est plus une question de parti, d’idéologie, c’est une question d’âme en vérité.

« Of course we all saw through these lies. To us, the Soviet invasion and occupation of Afghanistan was a transparent and brutal exercise of empire. It was evidence of the moral rot in the Kremlin. In the end, the Soviets controlled only the ground underneath their tank treads. It was the last hurrah of an evil empire.

» Americans need to face the reality that most of the world sees our nation as the new evil empire, and many people in the Gulf region are dedicated to making sure that the Iraq War is the last hurrah for American militarism. How tragic to admit that the analogy is not entirely implausible.

»“For what shall it profit a man,” asked the first century philosopher whom Bush calls his favorite, “if he shall gain the whole world and lose his own soul?”

» Isn’t this also true of a country? »


Mis en ligne le 15 juin 2005 à 08H40