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558A bien des égards, 2006 est une année-clef pour le programme JSF. Le point principal est l’engagement de commande que Lockheed Martin et le Pentagone veulent obtenir des coopérants étrangers du programme, notamment les cinq pays européens. Le problème vaut également pour les Britanniques.
Dans son numéro du 19/26 décembre, Aviation Week & Space Technology passe en revue un document important du ministère britannique de la défense sur la protection des capacités technologiques stratégiques de la nation. Cela nous vaut quelques mots sur le JSF, avec des commentaires du patron de BAE Mike Turner : « The JSF will have a significant impact on how the new strategy plays out in the air systems sector, one way or another. Turner and Peter Spencer, the British defense procurement czar, visited the U.S. last week, to reiterate the importance of adequate technology access on the F-35 program.
» Critical British ambitions for the JSF are set out in the strategy document. The U.K. “intends to establish sovereign support capabilities which would provide in-country facilities to maintain, repair and upgrade the U.K. fleet, and an integrated pilot and maintenance training center.”
» Turner underscores that for the U.K. involvement in JSF, “2006 is a very important year. . . . Operational independence is a big issue. The U.K. government is pushing very hard. . . . If it doesn't get [the required technology access] it will be very interesting to see what decision it takes at the end of next year,” when the Defense Ministry is due to commit to production of the F-35. »
A noter que le scepticisme pessimiste et pourtant presque goguenard de Turner s’exerce après une visite aux USA, la semaine dernière, sur cette question de l’accès aux technologies du JSF. Il paraît justifié de conclure que le résultat de cette visite n'a pas été très encourageant.
Publié le 21 décembre 2005 à 11H32