Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
494La crise de l’U.S. Army s’accélère et devient dramatique. Les augmentations budgétaires que veut l’Army à cause de l’Irak sont phénoménales. Mais, surtout, les prises de position de son chef d’état-major (CEM), le général Peter Schoomaker, sont sans précédent.
Schoomaker a annoncé qu’il refusait de présenter le budget de l’U.S. Army pour l’année fiscale 2008 tel qu’il l’estime nécessaire pour simplement faire face aux besoins courants des opérations en cours. Il s’agit d’une sorte de “grève budgétaire” de l’Army, le CEM se lavant les mains de toute responsabilité. L’attitude de Schoomaker rejoint, d’une façon surréaliste, celle de Rumsfeld qui demande désormais aux forces d’adresser directement leurs demandes budgétaires à l’OMB. C’est comme une réponse “du berger à la bergère”. Schoomaker refuse la responsabilité de présenter un budget dont il sait par avance qu’il sera refusé et il tente, par sa décision, de remettre la direction civile devant ses propres responsabilités.
Selon The Independent :
«In a fresh sign of the intense strains placed by the Iraq war on the US military, America's top uniformed army officer has refused to submit his service's budget request for fiscal 2008.
»General Pete Schoomaker, chief of staff of the army, said it could not fulfil its mission within the existing financial limits set by Donald Rumsfeld, the Defence Secretary.»
Mis en ligne le 26 septembre 2006 à 09H48