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686« It's the 800-pound gorilla in the room. », dit Stuart Rothenberg, un analyste politique spécialiste du Congrès et qualifié de “neutre”, — équivalent, si vous voulez, de l’éléphant dans le magasin de porcelaine. Le gorille de 400 kilos, ou l’éléphant, c’est le débat sur l’Irak, furieux, agressif, incontrôlable, qui tourne à l’empoignade comme on l’a vu vendredi à la Chambre des représentants.
Lisez ces trois articles:
• « Iraq War Debate Eclipses All Other Issues », dans le Washington Post d’aujourd’hui.
• « It's Your War Now », de Greg Mitchell, sur le site de Editor & Publisher, le 17 novembre.
• « Three days that transformed America », de Martin Sieff, sur UPI le 17 novembre également.
Ces trois textes vous font mesurer le climat dans lequel s’abîme aujourd’hui Washington. Plus rien d’autre ne compte que la polémique sur l’Irak. Mitchell croit que la déclaration du député Murtha, jeudi dernier, représente un tournant. Comme il y eut le “Cronkite moment” pour le Viet-nâm (la prise de position de Walter Cronkite contre la guerre, en février 1968, entraînant l’opinion), il y aura le “Murtha moment”, représentant la même chose pour l’Irak. Sieff pense que ces trois jours, — du 15 au 17 novembre, jusqu’à la déclaration de Murtha, — ont bouleversé la carte politique des Etats-Unis.
Mis en ligne le 20 novembre 2005 à 13H12