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807GW a tenu à célébrer avec un éclat particulier le 54th National Day of Prayer (célébré annuellement), le 5 mai à la Maison-Blanche. Le Washington Times, proche de GW, rapporte les interventions du Président de façon à ce qu’on puisse bien en mesurer le poids et la portée.
L’aspect remarquable de ces interventions de GW Bush est qu’il ne fait nullement mystère du caractère très concret, — on dirait “rationnel”, si on ne craignait le paradoxe, — de l’intervention d’activités religieuses dans la vie publique. Pour lui, le facteur religieux est clairement affirmé en regard de la politique qu’il poursuit. Bush expose clairement que sa politique a une inspiration divine, donc une caution divine et se trouve hors de toute possibilité d’être sérieusement mise en question. Bien entendu, il s’agit chez le président d’un facteur psychologique et culturel très particulier, qui constitue un cas intéressant en soi; mais c’est aussi un fait politique fondamental, dont il n’est pas assez tenu compte dans l’évaluation qui est faite de la politique américaine, et dans le jugement qui est porté sur elle. Cet aspect clairement irrationnel devrait figurer dans une mesure importante dans tout jugement rationnel de la politique américaine.
Le Washington Times écrit notamment :
« President Bush [...] called prayer “an important part of American public life” and lauded the practice of asking God to help the United States win the war against terrorism.
» “We pray for help in defending the gift of freedom from those who seek to destroy it,” Mr. Bush said at an East Room ceremony marking the 54th annual National Day of Prayer. “We pray to acknowledge our dependence on the Almighty.”
(...)
» Mr. Bush made no mention of politics during his remarks at the White House prayer service. But the born-again Christian, whose strong religious faith rankles many liberals, was unapologetic about the power of prayer.
» “Every day, millions of us turn to the Almighty in reverence and humility,” he said. “And almost every day, I am given a special reminder of this great generosity of spirit when someone comes up and says: ‘Mr. President, I'm praying for you.’”. »
Mis en ligne le 8 mai 2005 à 9H45