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789Bill Sweetman, qui se signale quand il le faut à propos du JSF, fait une analyse des conséquences pour le JSF des décisions de la Strategic Review londonienne (sur Ares, le 19 octobre 2010) : «…not a lot of good news». Les enseignements qu’il tire rejoignent ceux de notre Bloc-Notes du 19 octobre 2010. Sweetman situe la commande britannique théoriques dans ces conditions nouvelles à un maximum de 50 unités (au lieu de 138).
Sweetman estime que les décisions britanniques portent à la version F-35B à décollage et atterrissage court/vertical un coup très rude, peut-être mortel. Un argument inédit qu’il donne est que le F-35B, qui connaît énormément de difficultés, était néanmoins poussé en avant à cause des commandes étrangères, essentiellement celle des Britanniques, – qui n’existent plus désormais. Quant au F-35C (verdsion embarquée conventionnelle), qui est en principe le nouvel élu “au rabais” des Britanniques, Sweetman donne des précisions sur une orientation nouvelle qui pointe son nez : la possibilité d’un nouveau programme pour l’U.S. Navy, à l’initiative de Boeing, qui remplacerait ce même F-35C…
«Meanwhile, competitors are starting to talk more boldly about taking on JSF. At Defense IQ's Fighter Conference in London today, Boeing vice-president for international business development Rick McCrary briefed predictions for the next ten years that included a start on technology development for a new Navy strike fighter in 2013 and EMD in 2016-17, as well as the extension of the Super Hornet as a “bridge” to the new program.
»“It certainly isn’t” the Navy program of record, he said, but Boeing holds the view that anti-access threats – such as China's anti-ship ballistic missile – will push the Navy into looking for a bigger increase in range than the F-35C offers.»
Tout cela rend d’autant plus savoureuse la très courte nouvelle publiée par Le Point, dans sa rubrique “bourse”, le 19 octobre 2010 :
«Le groupe d'aéronautique et de défense Lockheed Martin a affirmé mardi qu'il serait “flexible” face aux exigences des clients du nouvel avion F35, dit aussi Joint Strike Fighter, estimant que des réductions de commandes dans des pays fondateurs du programme pourraient être compensées.»
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