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826Le titre nous dit tout, absolument tout : « No way for America to treat its close allies. » (Traduisons pour la francophonie, en langage convivial: “Ce n’est pas une façon pour l’Amérique de traiter ses amis intimes”.) C’est le titre de l’édito du Financial Times du jour et il est possible qu’en le bouclant, quelque gentleman ou l’autre se soit demandé, subitement angoissé, s’il n’allait pas encourir quelque terrible courroux. Aux dernières nouvelles, Washington n’a pas encore déchaîné le feu du ciel sur le FT-saumon.
Que se passe-t-il? Depuis 5 ans, Londres négocie avec Washington, avec un comparse anglo-saxon (l’Australie), un traitement spécial dans le régime ITAR de contrôle de l’exportation des technologies de l’armement. C’est un enjeu vital pour ne pas être traité comme un vulgaire Cingalais ou un vulgaire Berlusconi, au milieu des labyrinthes bureaucratiques, des imprécations des sénateurs maximalistes et tutti quanti. La réponse est: nyet, après 5 ans de négociations…
Nous reviendrons sur le sujet, qui le mérite. En attendant, le premier paragraphe de l’édito suffit à dire toute leur peine, — et à comprendre l’extrême perplexité où l’on se trouve de comprendre comment cette quête désespérée du Graal (la coopération avec les USA) se poursuit, encore et encore… « The US sometimes has difficulty in being nice to its friends. An illustration of this comes in the area of military technology transfer where, again, it just takes one well-placed congressman — in this case, Henry Hyde, who chairs the House international affairs committee — to thwart Bush administration promises to improve technology co-operation with the UK. Mr Hyde refuses to let Britain (and Australia, an equally close American ally) get the promised waiver from US arms trade controls on the grounds of the inadequacy of their own arms trade controls. »
Mis en ligne le 23 novembre 2005 à 15H32