Le mirobolant et abracadabrantesque Tony Blair, l’homme qui s’aligne (sur GW, indeed) plus vite que son ombre

La dernière de Blair vaut son pesant de cacahuètes. Le Premier ministre de Sa Majesté est en train de se transformer en comique-troupier dans l’art de changer de culotte pour s’aligner sur GW. Il le fait de façon si grossière que “l’art” est en train d’être cochonné. Les traîtres de profession, qui font cela avec grâce, lui en tiendront rigueur.

Une seule explication: Blair approche de la retraite (il annonce son départ pour l’année prochaine), la maison qu’il a achetée à Londres coûte vraiment très cher, il a besoin de verrouiller ses arrangements post-homme d’État et ne peut trouver ce qu’il lui faut que sur le marché américain. Alors, il change d’avis sur le global warming. Récit d’une scène courante de notre temps.

« Tony Blair has undermined the agreement he masterminded at the Gleneagles Summit Tony Blair has admitted that he is changing his views on combating global warming to mirror those of President Bush — and oppose negotiating international treaties such as the Kyoto Protocol.

» His admission, which has outraged environmentalists on both sides of the Atlantic, flies in the face of his promises made in the past two years and undermines the agreement he masterminded at this summer's Gleneagles Summit. And it endangers talks that opened in Ottawa this weekend on a new treaty to combat climate change.

» The U-turn will inevitably bring accusations that he has, once again, sold out to Mr Bush, just at the time that the US President is coming under unprecedented pressure to change his policy in the wake of hurricanes Katrina and Rita. Last week the UK Government's chief scientific advisor, Sir David King, said that global warming might have increased their severity. »

Mis en ligne le 25 septembre 2005 à 06H34