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496Quand le New York Times se met à critiquer, directement et indirectement, tout ce qui se rapporte à la politique américaniste (anglo-saxonne) officielle, et dans ses éditoriaux en plus, on peut être sûr que la situation n’est pas rose. Le grand journal dit “libéral” de New York a suffisamment montré sa prudence cauteleuse et son objectivité délicatement orientée depuis le 11 septembre 2001, vis-à-vis du pouvoir en place, et son mépris scandalisé pour toute critique de ce pouvoir, pour qu’on s’en convainque aussitôt: s’il critique comme il fait, c’est que le risque n’est plus bien grand, la cible facile à toucher et la chasse ouverte. On caricaturerait aisément cette situation avec l’expression connue à propos des rats qui quittent le navire.
En un seul jour, en date du 20 août pour la reprise des textes dans l’International Herald Tribune, deux éditoriaux marquants.
• Le premier est
• Le second est une critique non moins violente de la politique antiterroriste de Tony Blair, l’ami fidèle, le soutien indéfectible, le Churchill du XXIème siècle de la guerre contre la terreur. Les lois récemment édictées par Blair sont passées à la loupe de la critique libérale et humaniste et comparées, comble d’audace au NYT, aux erreurs anti-démocratiques commises par l’administration GW : « Considering the costly damage the Bush administration has done to America's reputation and liberties through its abuse of similar authority, Blair should have known better than to open himself up to a repeat of the same mistakes. »
Mis en ligne le 20 août 2005 à 10H05