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842La correspondante de Libération à Washington a eu le privilège d'accompagner Hervé Morin au Pentagone. Elle en livre un récit qui illustre la désorganisation de la Forteresse.
Extraits :
«
»Là où tout se gâte, c’est à la sortie. Les escortes ont disparu. Les journalistes partent où bon leur chante (si on avait l’âme d’un espion, c'était l’occasion d'aller fouiller un peu dans les bureaux) et ressortent là où ils trouvent des portes. Sans la moindre escorte. Tandis qu’on badine ainsi sur le chemin de la sortie, un collègue français (qu’on ne dénoncera pas) raconte aussi être entré ce jeudi au Pentagone, avec son gros sac de matériel radio, sans même être fouillé.»
Sylvain Michelet