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270231 octobre 2012 – Au départ, nous avons notre attention attirée par un texte court, résumant un reportage présenté conjointement en vidéo, du site PressTV.com. Bonne chose, écho qui nous vient des sauvages, du type “qui ne méritent pas de vivre sur cette terre” (citation à propos d’Assad, donc des Iraniens par proximité de sauvagerie, du philosophe-humaniste Fabius, celui-là qui mérite de vivre somptueusement) ; les “sauvages”, les Iraniens en l’occurrence, dont on sait le pedigree.
Trêve de persiflage (du type inverti, ici plutôt pour fatiguer les psychologies type-Fabius, ce qui est une bonne œuvre)… Contentons-nous, comme entame de la réflexion, de citer ce texte assez court qui fait un résumé d’une semaine dans la vie du président Hollande, semaine présentée comme catastrophique, mais ce “catastrophique” précisé comme nullement exceptionnel… (Texte et vidéos, ce 31 octobre 2012, sur PressTV.com.)
«After meeting with a “Who’s Who” of neoliberal leaders, there seems to be little doubt as to who has the ear of French President Francois Hollande. The heads of the International Monetary Fund, the World Bank, the World Trade Organization and others made a combined visit to push France into continuing with the budget cuts and austerity measures that Hollande once loudly opposed.
»The meeting with fiscal conservatives comes after a week which many described as the worst ever for France’s Socialists. The prime minister is appearing incompetent after repeated mistakes and cabinet ministers are openly defying Hollande’s directives. This dysfunctional behaviour has caused the approval rates of the Socialist government to plummet, as many wonder if they can deal with the challenges imposed by record-high unemployment and a national economy that is essentially in a recession.
»Many had been hopeful that Hollande would not cave into the idea that assuring the confidence of high finance is more important than the day-to-day needs of his citizens. Expectations that Hollande would get at the heart of the current crisis – an economic inequality that has been widening for 25 years – appear to be gone less than six months into his presidency. The widespread dissatisfaction and insecurity seems to many like a logical opinion and not just the typical French pessimism. Few expected Hollande to renounce his anti-austerity campaign so quickly, and the resulting disillusionment has made the nation poorer in spirit.»
Une phrase est à mettre en évidence, en plus du climat général qui exsude de ce texte, qui nous semble parfaitement convenir à la vérité de la situation : «The widespread dissatisfaction and insecurity seems to many like a logical opinion and not just the typical French pessimism.» La vérité est que la situation “catastrophique” est le cours normal des choses, et que ce jugement n’a rien à voir avec le soi-disant pessimisme des Français, qui leur est si souvent reproché par les Anglo-Saxons promoteurs du Système. En l’occurrence, il s’agit d’une parfaite et juste appréciation de cette vérité de la situation. Ce faux “pessimisme” français reflète le vrai sentiment régnant aujourd’hui dans les populations des pays du bloc BAO et, plus généralement, de notre “contre-civilisation”.
Selon le cours normal des choses, la logique des situations, l’expérience historique, le sens des responsabilités publiques et le bon sens politique simplement offert, on conclurait qu’il va y avoir, s’il n’y a déjà, et d’ailleurs qu’il devrait déjà y avoir un repli sur la dimension intérieure, une rétention et une contraction de la politique extérieure à des arrangements de bonne entente, et l’abandon comme superflues et complètement déraisonnables des conceptions expansionnistes, ou simplement d’affirmations d’influence prenant soi-même comme “modèle”. Bref, l’économie de la politique nationale autant que la conception réaliste du possible conduiraient évidemment à cette position sinon de repli, dans tous les cas d’attentisme par rapport à l’extérieur basé sur l’arrangement, pour permettre à l’intérieur d’affronter la crise “catastrophique”, si possible en coordination avec les autres confrontés au même défi. Comme l’on sait, il n’en est rien…
Au contraire, bien au contraire ! La politique extérieure de la France, comme celle de l’UE, comme celle des USA, – pour faire bref et selon notre jargon, comme celle du bloc BAO, – est une politique d’affirmation agressive, d’expansion furieuse, une politique de donneur de leçons, de promotion d’un “modèle” universel dont on est soi-même le représentant satisfait. Après l’Irak (exclusivité anglo-saxonne ensuite étendue aux amis), après l’Afghanistan, après la Libye, après la Syrie, et de catastrophe en catastrophe, nous voici lancés dans l’aventure malienne. On comprend qu’il s’agit là d’un phénomène constaté déjà depuis des années, puisque c’est au moins depuis 2008 que nos situations intérieures sont catastrophiques ; au contraire de ce qu’on aurait pu attendre, ce qui était jusqu’en 2006-2008 l’“apanage” (?) des Anglo-Saxons s’est étendu à tout le bloc BAO, avec le complet basculement de l’UE dans le même activisme, avec la France glorieusement en tête.
Cette politique extérieure, ou mieux décrite comme “politique générale de sécurité” (impliquant les aspects intérieurs de la sécurité comme prolongement d’une politique extérieure de sécurité omniprésente), nous avons déjà largement progressé dans ce que nous estimons être son identification fonctionnelle et sa description opérationnelle. Il s’agit, selon la définition de Harlan K. Ullman, de la “politique de l’idéologie et de l’instinct”. Dans le texte qui nous sert de référence, Harlan K. Ullman décrivait (en mai 2009) cette politique comme étant celle de G.W. Bush et de son administration, c’est-dire valable pour la politique suivie depuis 2001, en se demandant si Obama allait la poursuivre. La réponse fut un retentissant “Yes, we can !”, décrivant une extension et un renforcement de cette politique, pour parvenir à une “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct”. (Voir le texte de Ullman à cet égard, le 15 janvier 2012.) Nous écrivions donc, ce même 16 février 2012 déjà référencé :
«On sait que nous devons au distingué Harlan Ullman cette expression que nous employons souvent de “politique de l’idéologie et de l’instinct”, et que nous tendrions désormais, la messe étant dite à cet égard, à désigner comme la “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct”. (Pour l’intronisation à notre utilisation de ce terme, avec salutation à Ullman pour sa trouvaille conceptuelle et symbolique, voir le 29 mai 2009.)
»A cette époque (mai 2009), Ullman se demandait, avec la suggestion d’une réponse négative, si Obama, BHO pour les intimes, allait réussir à se débarrasser de ce fardeau de la “politique de l’idéologie et de l’instinct”, destructrice, déstructurante et dissolvante, héritée de l’ère GW Bush. Aujourd’hui, il confirme cette intuition négative, et au centuple si c’est possible, avec le titre expressif de son article du 15 février 2012 sur UPI : “BHO equals W on steroids!”…»
Le parallèle est saisissant dans l’inversion parfaite qu’il présente… C’est au moment où les politiques intérieures s’effondrent dans une crise catastrophique que les politiques extérieures, s’emparant de la politique Bush dénoncée comme détestable et monstrueuse, in fine ou parfois à haute voix, pendant des années, par nombre d’alliés du bloc BAO et par les démocrates aux USA, en créent un modèle supérieur, et nous-mêmes passant par conséquent d’une simple “politique de l’idéologie et de l’instinct” à une “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct”. A partir de la catastrophique saison de l’automne 2008 et surtout à l’occasion du “printemps arabe”, les initiatives extérieures se multiplient, dont l’effet est l’expansion continuelle à la fois des engagements coûteux, incertains et sans “stratégie de sortie” dans diverses directions, pour le seul résultat acquis d’une expansion du désordre et de la dégradation par dissolution dans une structure largement développée et mise en place par le même bloc BAO ou son équivalent, dans les années 1970 et 1980. Quelques cas essentiels mesurent cette évolution paradoxale, décrite souvent comme triomphante et reflet d’une très grande puissance, et pourtant exerçant sur le statut de ses acteurs du bloc BAO un effet autodestructeur considérable, – imparable application du binôme surpuissance-autodestruction.
• En 1989-1991, l’URSS était pulvérisée et, durant les années 1990, passa complètement sous le contrôle du système financier et d’influence du bloc BAO (des USA, principalement). Aujourd’hui, la Russie a reconstruit la base de sa puissance stratégique et nucléaire et entamé une reconstruction sérieuse de sa base d’influence, à la fois vers l’Est (Chine et Organisation de Coopération de Shanghai), vers le Sud (influence grandissante au Moyen-Orient), et vers l’ex-Tiers Monde en général (BRICS).
• Dans les années 1980-1990, le continent sud-américain achevait de basculer dans l’ordre économique (ultralibéralisme) et sécuritaire du “consensus de Washington”. Aujourd’hui, les USA sont complètement minoritaires dans toutes les organisations intra-américaines, face à des régimes de type antiSystème. Ils se sont montrés incapables de se débarrasser d’un Chavez et de bloquer l’expansion de ce courant anticapitaliste et antiaméricaniste désormais majoritaire sur le continent.
• En 1979, le Shah d’Iran, le “gendarme du Golfe” au profit des USA, était renversé. Depuis plus de trente ans et malgré des attaques innombrables, les USA n’ont rien pou faire de sérieux contre les mollahs. Ils n'ont pu empêcher de voir l’influence de l’Iran grandir jusqu’à peser de tout son poids dans la crise syrienne, de rétablir un “partenariat stratégique” avec l’Egypte, de manipuler des organisations de la puissance du Hezbollah aux portes d’Israël, et capables désormais d’envoyer des drones dans l’espace aérien d’Israël.
• L’Irak qui, dans les années 1980, attaquait l’Iran au nom des puissances BAO, est devenu aujourd’hui, après tous les avatars que l’on connaît, un allié privilégié de l’Iran et un des acteurs de plus en plus importants pour contrecarrer les restes d’influence du bloc BAO. L’Irak est en train de rétablir les relations qu’il avait avec la Russie dans les années 1970.
…Et ainsi de suite : la liste est sans fin. Et ces évolutions qu’on porte étrangement au crédit de la puissance du bloc BAO, simplement parce que le bloc BAO en est le manipulateur direct, se sont faites à un prix incommensurables qui se mesurent en milliers de $milliards ($6.000 milliards au moins, pour la guerre d’Irak de 2003-2008). Ces dépenses énormes ont épuisé l’appareil militaire ainsi que l’équilibre des dépenses publiques, et l’économie elle-même, – dans ce cas, pour les USA, – alimentant ainsi la crise intérieure d’effondrement de 2008, laquelle aurait dû entraîner un repli sur la dimension intérieure alors qu’en fait le contraire s'est produit, – passant de la “politique de l’idéologie et de l’instinct” à la “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct”. Chaque nouvelle “offensive” du type Afghanistan, Irak, Libye, Syrie (Mali), etc., est saluée par des rugissements de puissance vertueuse et humanitaire du bloc BAO, et par la description de complots extrêmement ambitieux et efficaces du bloc BAO par toute une école de commentateurs soi-disant antiSystème dont la fascination furieuse pour la soi-disant puissance US semble sans fin… On oublie régulièrement de consulter à cet égard la chronique ample et documentée des évènements depuis 30 ans, pour mesurer l’effet général de recul de la puissance et de l’influence du bloc BAO, au profit de la chronique immédiate et bornée d’une communication exaltant soit l’apparence d’une puissance enfuie et maquillée comme une fille du bloc BAO, soit la capacité maléfique complotiste du même. Enfin, l’évidence montre que chaque issue de chaque nouvelle “offensive” du bloc BAO se solde par un désordre supplémentaire, un recul de plus de l’influence du bloc BAO, la naissance de nouveaux pôles de résistance antiSystème en lieux et places des objectifs ainsi désignés et perdus.
La tâche ultime dans ce domaine de l’évolution des relations internationales n’est plus de comprendre la réalité d’une situation géopolitique qui n’existe plus selon ses termes logiques et rationnels, mais de solder définitivement les comptes d’une situation de communication (présence écrasante de l’ère psychopolitique) en identifiant et en détachant le vrai (désordre et catastrophe pour le bloc BAO) de ce qui est imposture complète. A partir de là, une tâche nouvelle, et bientôt exclusive, est de comprendre en quoi consiste cette “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct” qui n’a plus rien de national, ni d’idéologique, ni d’instinctive affirmation d’une hégémonie qui n’existe plus.
Par rapport à ce qui a précédé (“politique de l’idéologie et de l’instinct”) et qui était perçu comme pouvant après tout disposer encore d’un but et d’une ambition compréhensibles, la “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct” a complètement renversé l’ordre du rangement. L’idéologie et l’instinct ne sont plus des forces qui déterminent les buts et les ambitions, – si elles l’ont jamais été vraiment, ce qui est ouvert au doute, – mais des outils au service d’une force essentielle, et désormais exclusive, que nous nommons “politique-Système”. Cette “politique-Système” se développe dans la plus complète indifférence des possibilités et des moyens, des intérêts, de l’équilibre des situations intérieures de ceux qui l’activent aveuglément et sous la pression du Système, c’est-à-dire les directions politiques des différents pays et acteurs impliqués, en général du bloc BAO.
Cette indifférence de la “politique-Système” pour le reste a permis une évolution dans la position des différents facteurs évoqués (possibilités, moyens, intérêts, équilibre des situations intérieures des pays et acteurs impliqués), par rapport à cette “politique-Système”. La “beauté” (?) de la situation actuelle, dans le chef de la démonstration impérative qu’elle nous offre au travers de la situation peu ordinaire où nous nous trouvons d’une surpuissance en constante activité avec le résultat de perdre avec régularité les atouts dont elle dispose, tient en ceci que l’évolution des circonstances, notamment les crises intérieures, a fait que ces possibilités, ces moyens, ces intérêts, cet équilibre des situations intérieures sont devenus complètement contradictoires de la “politique-Système” telle qu’elle se développe et, par conséquent, absolument saccagés par elle. Ainsi peut-on voit un président Hollande se débattre au milieu d’une situation budgétaire, financière, économique, sociale absolument catastrophique, conduit à envisager des abaissements décisifs de souveraineté, c’est-à-dire affaibli au-delà de toute chose concevable par rapport à la puissance nominale de la France, et laisser par ailleurs son ministre des affaires étrangères élaborer et proposer à l’ONU un plan d’attaque, voire d’invasion si c’est nécessaire, du Mali, dans les quelques mois qui nous séparent du début du printemps 2013.
La “politique-Système” (la “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct”) ne peut mieux se définir que comme un piège qui s’est refermé sur les pays du bloc BAO, unis dans un ensemble corseté de perceptions et de conceptions elles-mêmes étroitement tenues ensemble pour ne recevoir qu’une seule sorte de communication. Tous les pays du bloc BAO sont peu ou prou touchés par cette “politique-Système”, et non pas contraints d’y participer. Dans le chef de chaque direction politique, il y a comme une incapacité et une impuissance, à la mesure d’une pathologie de la psychologie, à vouloir envisager autre chose que d’y participer alors que les enseignements bien compris, les jugements équilibrés et les chiffres, autant que l’intuition quand il y en a, disent qu’il s’agit d’une politique catastrophique à la fois pour le pays et l’ensemble des pays. (Lorsque nous disons «incapable de vouloir…», nous parlons bien de volonté, dépendant de la perception et de la psychologie, et du jugement. Nous évoquions récemment le cas démonstratif des USA, au travers des propos du philosophe-Stratfor George Friedman faisant équipe désormais avec Joseph de Maistre, le 15 octobre 2012.)
On connaît certaines des forces spécifiques qui entrent dans la constitution de cette force générale de la “politique-Système” : les bureaucraties, le système du technologisme avec les pressions des divers groupes producteurs et utilisateurs de technologies, notamment d’armement et associés, le système de la communication, avec les groupes de pression idéologique qui gravitent autour, les groupes de démonstration jusque dans la presse-Système et le show-business (bouffons type-BHL) qui réverbèrent ces “opinions”, etc. Mais en détaillant cela, nous ne faisons que détailler une mécanique, car toutes ces forces constitutives sont mécaniques, sans rien comprendre à ce qu’elles font, ni pourquoi elles le font, et dépendant dans leur flux d’une fatalité mécanique.
(Ces propos ne sont pas gratuits. Nous avons des exemples précis, non pas de l’incompétence, mais de l’ignorance et de l’inculture, à la fois historique, politique, technologique, etc., de personnels politiques et bureaucratiques placés tout proches des pouvoirs de décision et placés là pour nourrir décisivement cette décision. Nous parlons aussi bien d’une cellule présidentielle ou d’un cabinet d’un ministère de politique extérieure, dans des pays ou des institutions d’une puissance avérée. Avec une telle ignorance et une telle inculture, qui sont le produit direct de l’effondrement de notre système d’éducation et du devoir de conformisme de la pensée-Système, l’affirmation que littéralement nul ne sait ce qu’il fait ni pourquoi il le fait est absolument défendable. La chose vaut, évidemment, également pour les services de renseignement, qui ne s'exercent plus guère à leur ancienne et noble fonction d'analyse conceptuelle des situations du monde.)
Il reste la définition de l’essentiel, qui est cette “politique-Système” elle-même, qui est aveugle, sans but sinon celui d’activer sa puissance, d’augmenter sa poussée et sa vitesse, d’effectuer sa mission naturelle de déstructuration et de dissolution. On retrouve la logique même du déchaînement de la Matière tel qu’il s’est manifesté depuis la jointure des XVIIIème et XIXème siècles, et tel qu’il s’est organisé en système compris d’une façon commune et assez artisanale, puis organisé dans “le Système” tel que nous le connaissons, absolument hermétique et dominateur de tous les courants institutionnalisés, activant et poussant à la production des systèmes du technologisme et de la communication, et toutes les activités associées et qu’on a détaillées ci-dessus. C’est dans ce cadre qu’évoluent désormais les pays du bloc BAO, et il est absolument évident que ce cadre est un piège hermétique où plus aucune notion rationnelle d’intérêt, d’hégémonie, d’alliance, etc., n’a cours.
Il nous apparaît également évident que la réponse à la question de la définition et surtout de l’identification de cette “politique-Système” ne se trouve pas dans le domaine de l’histoire courante, ni de la politique, ni de la géopolitique. Il est nécessaire d’explorer le domaine de la métahistoire et des forces qui l’habitent, qui trouvent aujourd’hui une situation particulièrement propices à leur manifestation, dans la confusion générale qui habite tous les sortes d’establishment des pays du bloc BAO, des réseaux d’analystes et d’influence, les conceptions politiques et autres, les courants de désinformation et de mésinformation, et, au-delà, d’auto-désinformation et d’auto-mésinformation.
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