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52014 mai 2020 – Ma copine Caitline Johnstone a l’amabilité de mettre en ligne, ce 2 mai 2020, un texte fait de plusieurs petites nouvelles, allusions, etc., aiguisés par le vif de son esprit critique. Je m’arrête à cette petite scénette très courte sur la “feuille de route” du Système en fait de communication et d’information. Cela m’invite à revenir sur l’un des fondements de ma démarche/de la démarche de dedefensa.org, par rapport au flot de la communication, au tsunami des informations qui rythment notre quotidien, sans plus de références de la moindre réalité, et bien entendu de la plus innocente parcelle de vérité.
Voici Caitline :
« – Un environnement médiatique nouvellement démocratisé a rendu difficile la distinction entre les faits et la fiction."
– Oh non alors ! Que faire, mon Dieu ?
– Censurer tout le monde sauf les sources d'information qui font autorité.
– “Sources d'information qui font autorité” ? Comme quoi, par exemple ?
– Ceux qui ont menti sur le Russiagate et toutes les guerres [, et tout le reste...] »
... “Et tout le reste”, en remontant aux “Armes de Destruction Massive” de Saddam, à 9/11, à la guerre du Kosovo, etc. et plus loin dans le temps, où le mensonge du pouvoir et des “sachants” ne cesse de se manifester. Quoi qu’il en soit, certes, et malgré l’universalité de cette pratique, il faut constater qu’elle n’a jamais eu l’intensité qu’elle a aujourd’hui, à peu près depuis 1999-2001 (Kosovo-9/11), jusqu’à changer la nature des choses, de la politique, de notre destin. C’est pour cette raison, ce changement de nature, cette nouvelle ontologie du simulacre, qu’il faut constamment revenir sur la question, pour ce qui concerne cette sorte de personne dont je suis, un commentateur, un chroniqueur, une sentinelle de la communication sur le destin de nos crise, avec la responsabilité du choix des informations qu’elle (cette personne) accepte, qu’elle critique, qu’elle dénonce, qu’elle pulvérise, qu’elle dédaigne, etc.
La chose est d’une grande importance, à dire et à redire, sans se décourager, à mesure qu’on progresse vers le cœur d’un univers extraordinaire, où jamais, absolument jamais, il n’y eut autant de flots informationnels contradictoires, hystériques, fous, manipulés, et tout le reste ; jamais autant de mensonges du côté dit-“officiel”, jusqu’à la folie et l’aveuglement, jusqu’à presque de l’autodérision-bouffe (Pompeo) ; jamais autant de dénonciations et d’explications de complots, dans tous les sens et de toutes les façons, avec des tonnes d’explications extrêmement savantes qui pourraient bien s’avérer comme l’aspect le plus redoutable de la pandémie-Covid19...
Naïvement je le reconnais, je croyais qu’on avait atteint ce cœur en 2014-2015, avec l’Ukraine et la Syrie ; puis en 2015-2016 avec USA2016 et l’élection de Trump... Pas du tout, il y avait encore Covid19 ! Et après ? On verra, tout est possible, y compris que l’on soit au cœur du cœur de la chose, ce qui pourrait bien être le cas avec ce que je crois être l’affirmation de la GCES.
Encore récemment, on rappelait certains faits concernant ce site, et PhG-serviteur bien entendu, quant à la “méthode” suivie pour décrire la posture par rapport à la communication et aux informations qu’elle charrie. Juste un petit paragraphe, – et là-dessus je développerai mon attitude, essentiellement avec la référence 9/11 qui est la mère de tous les mensonges et la belle-mère de tous les complots :
« ...Pour notre cas, nous tenions pour nécessaire de ne pas faire de ‘la vérité sur 9/11’ un enjeu fondamental de l’antiSystème, allant même jusqu’à estimer que la survivance de la thèse officielle avec un scepticisme considérable dans le public était la posture qui dégradait le plus le Système. Notre position était résumée par cette affirmation de PhG le 11 septembre 2008, en réponse à une question du quotidien[bruxellois] ‘Le Soir’ : “La seule chose dont je suis sûr, c’est que la version officielle est fausse.” »
• Du mensonge comme Arme de Deception Massive. Cela vient de ces « sources d'information qui font autorité » dont parle Johnstone avec une belle dérision ; il s’agit des autorités dirigeantes liées au Système et de leurs services de sécurité nationale, avec la laborieuse presseSystème suivant le brol. La volonté de mentir, d’utiliser le mensonge, fut hautement affirmée par le secrétaire à la défense Rumsfeld en 2001, ce qui représentait un excellent exercice de vérification de la vérité par son contraire : une de ces « sources d'information qui font autorité » me disait la vérité en annonçant qu’elle ne dirait plus la vérité. (Rumsfeld-le-philosophe était sans aucun doute et de loin le plus fin de cette bande de crapules.) Ainsi étais-je absolument justifié par avance de dire à propos de 9/11 : « La seule chose dont je suis sûr, c’est que la version officielle est fausse »
• Il faut reconnaître que cette affirmation du mensonge, c’était ouvrir la porte à la manufacture extrêmement prolifique des hypothèses sans nombre de complots. C’est ce qu’on nomma le “complotisme”, qui concernait d’abord ceux qui se disaient adversaires du Système, – des antiSystème ? Pas nécessairement sûr, le concept s’est notablement brouillé... Puis le complotisme fut également utilisé par les zombieSystème pour tenter de donner de la cohérence à leur simulacre bâti sur des montagnes de sable dont les grains sont autant de mensonges. Ainsi le complotisme, en perdant ses guillemets, est devenu une recette répandue dans l’antiSystème et le Système, sinon un réflexe proche d’être pavlovien, qui fait qu’on peut désormais parler de “complotisation” comme d’une façon de penser, de juger et de comprendre, et non plus comme la description d’un complot.
• D’où mon attitude, qui s’opérationnalisa d’une façon structurelle pour mon compte lorsque j’affirmai, en décembre 2005 lors d’une conférence à plusieurs orateurs sur 9/11 vu par les dissidents, que je ne savais rien de sûr concernant les “complots” de 9/11 et que je m’arrangeai parfaitement de n’en rien savoir : du moment que le doute existe, – et Dieu sait s’il existe, puisque “la version officielle est fausse”, – le Système est plus handicapé par ce terrible soupçon qui ternit sa vertu que si l’on trouvait une brochette de comploteurs qui seraient aussitôt transformés en boucs-émissaires mettant par contraste en évidence cette même vertu d’un Système capable au bout du compte de se purger lui-même de ses éléments les plus vils.
• L’ultime consigne de l’aventure, pour mon compte, se trouve dans l’équation “inconnaissance + vérité-de-situation”. C’est-à-dire, d’une part (inconnaissance) refuser l’injonction de la raison barbouillée de vertu faussement antiSystème qui vous enjoint de comprendre et d’expliquer en vous noyant dans l’océan brumeux et sans fond des détails aventureux et des hypothèses qui ressemblent à des tours de Babel d’un machiavélisme extraordinaire ainsi prêté à l’adversaire, jusqu’à vous décourager de combattre contre lui, toute honte bue ; d’autre part (vérité-de-situation), suivre votre aventure personnelle en ne doutant pas qu’elle soit instruite par l’expérience et par instant éclairée par l’intuition la plus haute, pour retrouver des parcelles de vérité qui constitueront des armes formidables trempant votre caractère et structurant votre conviction.
Je suis le “premier des Mohicans”, le “sachant-rien-du-tout” qui ne doute pas d’être ouvert à tous les vents pour pouvoir tenter de deviner lequel est le dépositaire et le producteur de cette tempête qui, bientôt, là, maintenant, grondera sur le monde et emportera le Système.
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