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830Il y a deux mois, tous les commentateurs sérieux, surtout à Paris, avaient déjà quatre mois d’avance. Ils vous décrivaient l’Europe : Blair à la barre, évidemment ; à sa droite Merkel, la nouvelle chancelière allemande et, au-dessus, Dieu-le-Fils, c’est-à-dire GW, inspirant cette nouvelle croisade pour la réforme civilisatrice. Chirac était au fond de la classe, près du radiateur, attendant que Sarkozy l’envoie rejoindre Schröder à l’asile des vieux qui n’ont rien compris. (Quelques ignares se demandaient si la chose était bouclée.)
Aujourd’hui, l’électeur allemand semble être moins d’accord. Il trouve que madame Merkel fait beaucoup de gaffes et semble un peu manquer de maturité. C’était donc bien cela : la question, pour les CDU-CSU, était de savoir jusqu’où ils pourraient ne pas faire campagne pour qu’on ne distingue pas trop leurs faiblesses diverses, Merkel en tête ; et la réponse est de moins en moins encourageante, d’autant qu’il reste un gros mois de campagne avec au moins un face-à-face télévisé Merkel-Schröder.
The Independent du 9 août nous informe des derniers sondages allemands, indiquant un affaiblissement très net de l’avance initiale de la CDU-CSU. La coalition conservateurs-libéraux est donnée à 48%, à égalité avec la coalition SPD-Verts.
« The German conservative leader Angela Merkel's chances of becoming the country's first woman Chancellor appear to have weakened dramatically after opinion polls predicted she could no longer bank on winning this autumn's general election with an absolute majority.
» A survey conducted by Germany's Infratest Dimap organisation showed that Mrs Merkel's Christian Democrats and their prospective liberal Free Democrat coalition partners would win only 48 per cent of the vote in the September election. It is the the first poll to show Mrs Merkel's coalition falling short of a majority since she announced her decision to run for Chancellor.
» Yesterday's poll showed the conservatives and liberals were running neck and neck with Chancellor Gerhard Schröder's ruling Social Democrats and Greens and the country's recently formed radical left-wing ''Left Party'', which were also predicted to win a combined total of 48 per cent. »
Mis en ligne le 9 août 2005 à 07H30
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