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656La chose a été révélée le 12 août, par le journal Maariv. Hier, elle a pris la dimension d’une crise politique grave, en même temps qu’elle se révèle comme le symbole et l’exutoire de la crise intérieure qui secoue Israël depuis l’aventure libanaise contre le Hezbollah. Il s’agit de l’affaire des actions du général Dan Halutz, le chef d’état-major général de l’offensive et concepteur du plan d’attaque qui y fut appliqué.
Selon une dépèche d’
Il n’y a dans cet acte aucune illégalité, bien sûr, mais une dimension personnelle et ce que certains jugeraient être une dimension morale qui constituent un très réel handicap pour Halutz. D’autre part, Halutz est tenu pour le principal responsable du destin mitigé de l’offensive israëlienne. Par conséquent, il y a désormais un “scandale Halutz” qui pourrait bien emporter le général.
Palutz pourrait partir (démission). Ce type de “réglements de compte” n’est pas rare avec l’armée israélienne. En 1973, aussitôt après la guerre d’Octobre, le chef d’état-major David Elazar démissionna pour se justifier de l’impréparation de l’armée lors de l’attaque syro-égyptienne du 4 octobre. Cette fois, c’est le motif apparent qui est extraordinaire. Il complète le tableau d’une “américanisation” de Tsahal par une touche personnelle révélatrice.
Selon AFP : « “This regrettable affair would never have captured so much attention had the Lebanon campaign ended with clearcut victory” for Israel, said Mark Heller, an analyst with the Jaffee Centre for Strategic Studies. “It is possible that the general made mistakes, but he certainly isn't the only one, whether at the political or military echelons,” he told AFP.
» Newspapers pilloried Halutz Wednesday, using the scandal to vent their anger at the man whose forces suffered unexpected setbacks at the hands of well-armed Hezbollah militiamen.
» Maariv's editorial writer Ben Caspit was confident that the public's perception of a general who tries to save his stocks portfolio whilst sending his troops to the front lines would spell the end of his career.
» “He entered this war as a prime minister designate. He is leaving it on a stretcher,” he wrote.
» The appointment last year of the former air force chief to the position of chief of staff had received a lukewarm reception within the ranks of the military, where some senior officers argued that a pilot was ill-suited for the top job.
» Halutz was often criticised for being arrogant and over-estimating the air force. ”
Mis en ligne le 17 août 2006 à 05H16