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417Il est toujours instructif d’écouter un Commissaire européen faire l’article pour les thèses et les arguments que la bureaucratie de sa direction générale a imaginés, et que son service de communication lui a mis en musique. C’est l’occasion d’une plongée profonde dans la pensée bureaucratique occidentale.
Tout cela pour en venir à l’excellent Olli Rehn, Commissaire pour l’élargissement, Finlandais comme vous et moi et parlant un excellent anglo-américain de type bureaucratique. Il parle au non moins excellent International Herald Tribune. Il nous propose, via l’imagination de ses services, des remarques qui vont au fond des choses.
Cela donne ceci : «
Enfin nous vient l’essentiel pour bien comprendre tout le sérieux de l’argument, quand Mr. Rehn distingue des raisons d’espérer. Les pays les plus retardataires, les plus ringards, les plus frileux, les moins “social fabric” (lisez : France et Allemagne), — ces pays, nous dit-il semblent évoluer dans le bon sens. Voyez l’Eurovision.
«
Irréfutable, mon cher Watson.
Mis en ligne le 20 juin 2006 à 21H44